Le contexte épidémique que nous connaissons aujourd’hui a eu pour conséquence d’accélérer le passage au numérique au sein de certains secteurs, auprès de certains publics. Faire ses courses en ligne, gérer l’administratif via des portails virtuels, organiser des apéros conviviaux, découvrir une expo virtuelle, bénéficier d’une consultation à distance, participer à des réunions professionnelles, suivre ses cours en distanciel… Plusieurs pans de nos vies ont basculé dans la virtualité totale ou partielle. Nous ne sommes toutefois pas toutes et tous égales·aux en la matière ! Si pour certain·e·s c’est une véritable opportunité, pour bon nombre d’entre nous il s’agit d’un obstacle infranchissable. Cette fracture vis-à-vis du numérique vient généralement s’additionner à d’autres inégalités sociales dont certains publics sont déjà victimes. Excluant ainsi toujours un peu plus les publics déjà fragilisés, bien souvent féminins. L’(in)formation des publics et l’interpellation politique sont cœur de nos préoccupations et nécessitent une vigilance accrue des actrices·teurs associatives·ifs.
Le Femmes Plurielles prend des bonnes résolutions pour ce premier numéro 2021 en adoptant un nouveau look plus coloré et aéré. L’occasion également pour notre nouvelle bédéiste … de faire son entrée dans l’équipe du magazine. Vous pourrez la suivre au fil des éditions du Femmes Plurielles.
Noémie Van Erps
par Noémie Van Erps