Article(s) dans la catégorie "Nous, vous & elle"
On vous laisse la parole ! – Partie 2
21/03/23 - 08:00 Pauline Kiesecoms Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : En décembre 2022, nous avons lancé un appel à témoignages pour que chaque personne concernée puisse s’exprimer à propos de ses seins. Vous avez été nombreuses·eux à répondre à notre appel. Voici quelques extraits de ces échanges [1].
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- contenu_2_titre : Colette
- contenu_3_texte : <em>Quelque temps après que les polémiques aient éclatés dans les médias à propos des PIP, je me suis interrogée sur mon opération de 2009. J’ai voulu récupérer mon dossier médical (en 2012) et je n’ai jamais pu l’obtenir. Mon chirurgien, le docteur Plovier, ne travaillait plus au sein de la clinique dans laquelle l’opération avait eu lieu et personne n’a voulu assumer ses responsabilités : ni lui ni l’hôpital. Lors d’échanges par mail et téléphone, le Docteur Plovier maintenait que c’était la clinique qui devait conserver les dossiers médicaux et lorsque j’étais en contact avec la clinique, elle assurait que c’était le chirurgien qui en était le responsable. Chacun se renvoyait la balle.</em>
- contenu_4_texte : <em>J’ai pris rendez-vous avec lui pour le confronter. Je lui ai demandé s’il avait travaillé avec des prothèses PIP et il m’a confirmé qu’il en avait placé à plusieurs de ses patientes. Pour ce qui était de mon cas, il ne pouvait rien dire, il n’avait plus mon dossier. Je devais donc rester avec mes doutes. J’avais une bombe à retardement dans mon propre corps. Il a eu l'audace de me proposer de me réopérer et m’a dit que je n’aurais que les implants de remplacement à payer. Comment aurais-je pu confier mon corps à cet homme encore une fois ? Comment aurais-je pu lui faire confiance et passer entre ses mains à nouveau ? Je suis sortie de son cabinet en colère. Pouvait-il seulement imaginer ce que c’était de vivre avec ce type d’implants en soi ? J’ai ressenti de la honte aussi : pourquoi m’étais-je imposé ça ? </em>
- contenu_5_texte : <em>J’ai été opérée quand j’avais 19 ans. Mon père était mort 5 ans plus tôt, et à ma majorité, j’ai touché un peu d’argent. J’avais toujours été terriblement mal dans ma peau à cause de ma petite poitrine et cette somme d’argent m’apparaissait pouvoir résoudre mes complexes. J’y avais pensé des centaines de fois. Le déclic a eu lieu lorsqu’une fille de mon entourage a elle-même pratiqué l’opération, je lui ai demandé le contact de son chirurgien, j’ai pris contact avec lui (sans avoir fait davantage de recherches) et me suis jetée à l’eau. Sans en parler à qui que ce soit. Je n’assumais pas du tout dépenser l’argent de mon père dans quelque chose d’aussi superficiel. J’avais peur aussi qu’on essaye de m’en dissuader, qu’on m’en empêche. </em>
- contenu_6_texte : <em>Puisque j’avais tout fait en douce, je n’ai pas pu faire part de mes peurs à mes proches lorsqu’on a parlé des dangers des prothèses PIP dans les médias. J’étais persuadée que ce flou autour de mon dossier médical signifiait qu’on voulait me cacher quelque chose et puisqu’il n’était pas possible de retrouver mes informations, j’ai pris la décision de me faire réopérer (en 2014), dans une clinique privée, afin de faire remplacer ces implants. J’ai dû contracter un emprunt pour cette autre opération. Elle était la seule solution, car aucune échographie n’aurait pu m’indiquer s’il s’agissait de prothèses PIP ou non. J’étais coincée. Après cette deuxième opération, le chirurgien a bien confirmé qu’il s’agissait de PIP et il a surtout indiqué que l’une d’entre elle s’était ouverte. Si je n’avais pas pris la décision d’agir rapidement, qui sait ce qui aurait pu arriver ? Avec le recul et en écrivant ces mots, je prends conscience de l’ampleur de tout ce qui s’est passé. De l’impact que ces évènements ont eu sur moi. </em>
- contenu_7_texte : <em>Des années plus tard (en 2017), j’ai voulu demander des dédommagements à l’INAMI. Je trouvais inadmissible que mon dossier médical n’ait jamais été retrouvé. Là encore j’ai essuyé un échec. La loi du 31 mars 2010 relative à l’indemnisation des dommages résultant de soins de santé dispose que « la loi s’applique aux dommages résultant d’un fait postérieur à sa publication au Moniteur belge ». Cette publication étant datée du 2 avril 2010, les Fonds des accidents médicaux n’étaient donc pas compétents pour mon opération ayant eu cours en 2009. Je n’étais pas en droit de demander quoi que ce soit. Un chirurgien m’avait placé un produit toxique dans le corps, il n’avait pas pu me donner mon dossier médical, une autre opération avait dû avoir lieu, une prothèse ouverte a été découverte et aux yeux de la loi, personne ne pouvait m’aider. À la réception de ce courrier, c’était un deuxième coup de massue que je prenais dans la figure. À nouveau, je n’ai parlé de ces faits à personne, car je me sentais coupable. C’était moi qui avais décidé de faire cette opération à 19 ans, c’était de ma faute. Je ne me sentais pas légitime de continuer à réclamer quoi que ce soit comme indemnité. </em>
- contenu_8_texte : <em>Aujourd’hui, j’ai plus de 30 ans et mon point de vue a changé. Rien de ce qu’il s’est passé n’est normal. J’ai enduré des violences dans ma chair. Mon corps gardera pour toujours les traces de ces mauvais traitements. Je n’ai pas le sentiment que mon corps ait été respecté et je me sens toujours blessée.</em>
- contenu_9_titre : Laura
- contenu_10_texte : <em>Mon rapport à mon corps et plus particulièrement à ma poitrine a toujours été très compliqué. Tout commence à la puberté lorsque le corps change et qu’on passe d’un corps de petite fille à un corps de femme. Dans mon cas, mes seins ne se sont pas développés de la même façon. J’avais un gros et un petit. On parle alors d’asymétrie mammaire sévère (dans mon cas, 3 tailles de différences). Commence alors une série de subterfuges pour dissimuler cette différence à tous les gens qui m’entourent. Je me souviens avoir porté une paire de collant en boule pour compenser la différence de taille. Mes soutiens gorges et maillots étaient modifiés à la main. Je me souviens d’une anecdote : lorsque j’allais me baigner, mon sein « compensé » par la paire de collant était gorgé d’eau et j’avais très froid à ce sein là puisque ça prenait des heures à sécher. Imaginer un seul instant qu’un garçon puisse découvrir mon corps et l’apprécier était alors impossible pour moi à cette époque. Après des années de solitude face à ce problème, je me décide à en parler à ma mère pour qu’elle m’aide. Je me souviens comme ça été dur de mettre les mots… Je n’y suis même pas arrivée, je ne faisais que pleurer et j’ai fini par lui montrer mon soutien-gorge, elle a compris. J’avais honte. S’en suit alors une série de visites chez des médecins, gynécos, « médecins-contrôles », chirurgiens… Je n’ai que 16 ans et je me retrouve à demi-nue devant ces hommes qui jugent du caractère handicapant de mon asymétrie avec leurs yeux mais aussi avec leurs mains. Première expérience où mon corps ne m’appartient plus. Mais je tiens bon, c’est pour arriver à mon objectif : une opération de chirurgie réparatrice. Les semaines passent, je reste bornée et on ne me propose pas d’autres solutions… Ma seule envie, effacer le problème et rentrer dans la norme. Je voulais juste être comme toutes les autres filles de mon âge. Eté de mes 17 ans, l’opération est programmée. Personne n’est au courant à part ma mère. Une semaine avant de passer sur le billard, je craque et je l’annonce à mon père. Il est désemparé. Il ne peut qu’accepter ma décision. C’est le jour J, je suis en robe d’hôpital, on m’emmène au bloc et deux heures plus tard je me réveille avec des douleurs très intenses. Je ne peux que m’imaginer leur forme sous une brassière de compression post-op et des bandages. S’en suivent des semaines de repos et puis enfin la découverte de mes nouveaux seins. Ils sont durs, figés et toujours asymétriques dans la forme, mais plus de différence de tailles… Pas vraiment ce qu’on peut appeler « effacer » le problème. Je m’habitue à ce nouveau corps, fini la boule de collant, mais c’est compliqué la réparation se voit et en maillot j’essaye de dissimuler leur forme trop arrondie pour être vrais. Il y a eu des gens indiscrets qui m’ont posé la question... J’ai toujours menti, c’était trop dur pour moi de dire la vérité…</em>
- contenu_11_texte : <em>Enfin, un an après mon opération, je rencontre mon homme avec qui je suis toujours aujourd’hui. Il me découvre, mais ne dit rien. Un jour, je m’effondre de nouveau... Je sens que je dois lui en parler mais encore une fois les mots sont difficiles, j’ai honte. Je lui en parle sans le regarder. Il savait mais a attendu que je lui en parle pour ne pas me blesser. Il va m’aider pendant la dizaine d’années qui a suivi à apprendre à m’aimer et plus particulièrement cette partie-là. Personnellement, je n’ai jamais aimé le résultat. Mon sein reconstruit était lourd, il me faisait quasiment tout le temps mal. (Je sentais que j’avais été pas mal charcutée lors de cette première opération). Pendant ces 10 années, j’ai également souvent cauchemardé de devoir me faire réopérer (pourtant c’était inévitable, une prothèse mammaire a une durée de vie limitée).</em>
- contenu_12_texte : <em>A 28 ans, je sens que mon sein gauche durcit particulièrement, sa forme a changé. Ça m’inquiète, je prends donc rendez-vous chez le gynécologue pour qu’il me donne un premier avis. J’ai droit à l’examen complet vu mon manque de régularité des dernières années. On passe à l’examen de ma poitrine et le médecin ne sait pas vraiment, il me dit que les douleurs sont liées à ma cage thoracique et pas à ma poitrine, par contre la forme ne pressent rien de bon, il me renvoie chez un sénologue. Ce médecin m’a fait mal et quelque chose a mal tourné durant la séance, c’est difficile à expliquer... je ne me suis pas sentie respectée en tant que femme et j’étais tétanisée, quelque chose n’était pas normal et pourtant je n’ai pas réagi. J’avais la sensation qu’il y avait une ambiance malsaine et cette ambiguïté ne devrait pas arriver dans un examen de ce genre. Je me ferme, je ne dis plus rien et je ne rêve plus que d’une chose sortir de son cabinet le plus rapidement possible. Je sors à peine et je fonds littéralement en larmes. Je prends la route et je ne sais ni où aller, ni quoi faire, je suis complètement paumée. Je me confie à une amie qui m’écoutera, mais même à elle, je n’arrive pas à expliquer ce qu’il vient de se passer… Elle comprend à demi-mots que quelque chose à mal tourné. Quelques semaines plus tard, j’arrive au rendez-vous chez le sénologue. J’entre dans cette usine à écrasement de nénés où une assistante m’accueille en me disant déshabillez-vous. Je ne comprends pas, où est le médecin ? A quel moment vais-je lui expliquer ma situation ? Elle me rassure brièvement… Je tente de lui expliquer mais ce médecin n’a pas de temps à perdre. Il me regarde, il me touche et me demande d’insérer mon sein dans une machine. J’ai très peur à ce moment là parce qu’on m’a toujours dit qu’une prothèse risquait d’éclater si elle subissait une mammographie et que c’était interdit. Je commence à paniquer sévèrement, je perds le contrôle. Le médecin m’attrape de force et me pousse dans la machine en tirant sur mon sein d’une main et sur mon cou de l’autre. Je tremble, ce moment est d’une violence qui me paralyse. L’assistante s’énerve sur le médecin et lui demande se calmer. Aucun cliché n’est exploitable, je bouge trop. Il abandonne et me fait une échographie. Il rigole de moi en passant cette machine sur ma poitrine sans tenir compte du fait que j’ai mal. Je me rhabille et le verdict tombe, le médecin m’annonce que j’ai une coque de stade 4 et qu’il va falloir opérer rapidement. Il part. Je me raccroche à l’assistante pour lui poser les quelques questions que j’ai : c’est quoi une coque et rapidement ça veut dire combien de temps ? Elle me répond « maximum 6 mois » et me met dehors. Délestée de 80€, je sors et je m’effondre une nouvelle fois. J’ai besoin de temps pour digérer ce qu’il vient de se passer. J’appelle ma mère, je lui explique puis je repars travailler. C’est sur internet que j’apprendrais ce qu’est une coque et que le stade 4 est le stade ultime. Je suis écœurée, ça fait des années que je me plein de douleurs dans mon sein gauche et tout ce qu’on me répondait c’est que ça devait être psychosomatique. Finalement, mon corps rejetait complètement ce corps étranger en construisant une barrière autour et en pressant dessus depuis des années. </em>
- contenu_13_texte : <em>Je prends rendez-vous chez trois chirurgiens, je n’ai plus confiance en la médecine et je veux différents avis. Au premier rendez-vous, j’ai tellement peur dans la salle d’attente que je me prépare au pire. Dans ma tête, résonne des phrases comme : « Tu vas être humiliée et tu ne te sentiras pas respectée mais tu dois tenir bon », « ton corps va de nouveau être commenté, touché, douloureux, mais tu dois tenir bon ». Finalement, pour la première fois, je tombe sur quelqu’un de gentil, qui me laisse le temps sans me forcer physiquement de lui montrer mes seins. Il fait attention, il m’explique tout dans les détails (il ira même jusqu’à me montrer une vidéo de l’intervention). Il aborde l’aspect urgent : il faut retirer la prothèse rapidement et enlever toute la coque qui se trouve autour, c’est une intervention plus compliquée. Et aussi, l’aspect après… La reconstruction. Il m’explique qu’après le retrait, il faudra six mois / un an avant de pouvoir réopérer pour me reconstruire autrement (il m’explique la technique du lipofilling mammaire qui consiste à réinjecter de la graisse de mon propre corps dans mon sein). Période d’attente que j’appellerai ironiquement la jachère. De plus, tous ces rendez-vous m’ont fait perdre quinze kilos, donc pas assez de graisse pour procéder à cette intervention, il va falloir grossir ! Je vois les deux autres chirurgiens et étonnement, tous me traitent avec respect… Je n’avais plus l’habitude. Tous tiennent le même discours. Je leur dis que je ne pense pas me faire reconstruire, je veux juste qu’on m’enlève cette prothèse et puis qu’on me foute la paix. J’ai assez souffert, je ne veux plus avoir mal. Ils acceptent mon choix tout en me mettant en garde, le résultat sera très inesthétique (asymétrie forcément et un sein qui pend comme un gant de toilette, en plus des cicatrices déjà présentes).</em>
- contenu_14_texte : <em>Je recontacte l’un deux et je choisi la seule qui est une femme. Dans l’idée de me retrouver sous anesthésie générale, je ne veux pas prendre le risque que d’autres abus puissent arriver. Mon opération est programmée fin 2021. Entre temps, je ne renouvelle pas mon CDI et je me prépare tant bien que mal à cette opération qui me terrifie. J’ai peur de mourir, j’ai peur de souffrir et j’ai peur de devoir mettre ma vie entre les mains d’inconnus. Mes peurs ne sont pas rationnelles, mais elles me bouffent au quotidien. J’ai du mal à me sentir légitime dans l’état d’anéantissement moral dans lequel je me trouve. Je me compare toujours à des situations pires et j’ai du mal à être indulgente avec moi-même. J’arrête de fumer pour mettre toutes les chances de mon côté. En parallèle, je cherche du soutien dans des associations de femmes. Aucune ne peut m’aider, je n’ai pas droit au soutien dont bénéficie les femmes atteintes d’un cancer du sein et il n’existe rien d’autres. Je dévoile mon histoire à des inconnues dans l’espoir de trouver de l’aide, mais rien. Une semaine avant l’opération, je sens que je suis prête, j’ai hâte que ce soit du passé et de pouvoir reprendre ma vie en main. Pourtant, le téléphone sonne, c’est l’assistante de ma chirurgienne qui m’annonce que je suis déprogrammée. Mon monde s’effondre de nouveau. Je suis plongée dans une incertitude totale et j’ai de moins en moins le contrôle sur ce qu’il se passe. Ma situation est considérée comme non-prioritaire, je le vis comme du mépris. Déprogrammée et pas reportée car aucune date ou approximation ne m’a été donnée… C’est la faute du covid apparemment ! J’attends, je passe les fêtes dans une certaine amertume, j’ai envie de tout foutre en l’air, je tente même de refumer alors que ça fait deux mois que je tiens bon. C’est trop pour moi cette dernière nouvelle… Tant que je n’ai pas de date, je ne peux pas reconstruire ma vie, chercher un nouveau boulot, reprogrammer les cours de sport que je donne en complémentaire... </em>
- contenu_15_texte : <em>Finalement, début janvier 2022, nouvel appel : on me propose une date (comme si j’allais la refuser…) ! Une semaine plus tard, ça y est, c’est grand jour, je vais enfin être libérée… J’y vais seule car à ce moment-là, on ne pouvait pas être accompagné. J’ai peur et j’ai tellement envie que ça soit fini. Rien ne se passe comme prévu mais c’est fait… enfin ! 15H, on me jette de l’hôpital sans aucune information sur comment s’est passée l’opération, ni sur les soins que je dois faire, ni sur ce que je peux ou non faire en fait. Je rentre chez moi. Les douleurs vont être intenses dès que l’anesthésie n’aura plus d’effet. On m’a donné du simple paracétamol pour la supporter… Ce n’est pas suffisant. J’ai très mal aux endroits des cicatrices. Les jours passent et je découvre cette nouvelle partie de mon corps. Pas de bandages cette fois, donc je les vois très bien. Et en fait, mes nouveaux seins sont cools (très moches, mais vraiment cools). Je suis tellement soulagée que l’opération soit passée et que je ne souffre plus de cette douleur constante dans mon sein gauche que ça me donne un sentiment de liberté et de pouvoir sur mon corps retrouvé. Ils sont tout mous, c’est cool pour moi. Après, il faut aller choisir sa prothèse mammaire externe et trouver de nouveaux sous-vêtements adaptés. C’est de nouveau une épreuve, les modèles ne sont pas adaptés à une jeune femme de 30 ans qui souhaite encore se trouver désirable et belle. Entre les vendeuses de magasins de sous-vêtements habituels qui crient dans tout le magasin qu’il n’existe pas de modèles pour mon problème, qui me demandent inévitablement si j’ai un cancer du sein et mon image dans le miroir avec ces modèles qui ne me conviennent pas ce n’est pas facile. Mais je tiens bon. Je couds des ajustements dans mes soutiens gorges pour y placer ma prothèse sans réel succès et je finis par me rabattre par dépit sur les modèles adaptés en magasin spécialisé qui me donne largement 50 ans de plus et qui coûtent cinq fois plus chers. Dans mon couple et dans notre vie intime ça n’a pas été facile tous les jours non plus. </em>
- contenu_16_texte : <em>Aujourd’hui, j’ai presque 31 ans et globalement je suis heureuse. Je compose avec cette prothèse qui me permet de cacher ce handicap invisible au quotidien mais qui me gêne souvent, en plus de la crainte qu’elle ne bouge ou ne tombe carrément par terre. Je suis en réconciliation avec ce nouveau corps qui est le mien mais qui ne correspond pas aux standards actuels. Je sens que je ne suis plus la même. Cette deuxième opération m’a changée, je suis plus vulnérable et plus sensible et je tente de composer avec cette nouvelle femme que je suis. Après avoir traversé tout ça, je ne regrette qu’une chose, c’est qu’on ne parle pas plus de l’asymétrie qui touche de nombreuses femmes et qu’on ne parle pas du tout de la possibilité de l’acceptation (à l’heure actuelle, la seule solution proposée reste la mutilation). J’ai dans l’idée de créer un groupe de parole où les femmes pourraient s’exprimer sur leurs vécus avec un corps différent. J’espère que mon témoignage pourra aider des femmes qui vivent la même situation que moi ou qui se reconnaissent dans mon histoire d’une façon ou d’une autre. Si vous souffrez d’asymétrie mammaire et que vous souhaitez échanger avec moi, j’ai créé cette adresse mail : asymam@hotmail.com.</em>
- contenu_17_texte : [1] L’ensemble des noms a été modifié par souci de confidentialité.
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On vous laisse la parole ! – Partie 1
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- contenu_2_titre : Inès
- contenu_3_texte : <em>Je suis une femme de 22 ans, je me suis fait opérer la veille de mes 20 ans pour une réduction mammaire. La chirurgienne qui m’a opérée a « retiré » 400 gr dans le sein droit et 480 gr dans le sein gauche. Je faisais du F-G à l’époque pour une taille XS de buste, on va dire. Actuellement je ne porte plus vraiment de soutien, mais je fais du C, je pense, pour toujours le même XS. Ma poitrine me complexait énormément. Depuis mon opération, je revis autrement mon rapport à mes seins, mon corps, mes habits et le regard des autres. Ça a été un boost de confiance en moi et de réappropriation de mon corps, grâce à cela j’ai aussi appris à me détacher du regard de l’autre sur moi. J’ai d’ailleurs conseillé la démarche à plusieurs de mes amies qui se plaignaient aussi de leur forte poitrine. Une a décidé de se faire opérer, mais son problème était l’élasticité de ses seins donc elle a mis deux implants au lieu de retirer de la matière. Une autre amie craint cette opération à cause de la question de l’allaitement, quand et si elle aura un ou des enfants.</em>
- contenu_4_titre : Leila
- contenu_5_texte : <em>Je fais un bonnet E-F c’est contraignant. Au plus je grandissais, au plus mes seins grossissait et au plus je me sentais sale, comme un objet, vis-à-vis des gens. C’est très difficile pour moi de m’habiller, je dois toujours prendre deux, trois tailles au-dessus. J’ai souvent l’air d’être un sac.</em>
- contenu_6_texte : <em>Beaucoup de personnes veulent des gros seins mais c’est un malaise permanent pour moi, ça n’a aucun avantage. Ça dévalorise l’image que j’ai de moi à cause des autres, j’ai l’impression d’être prisonnière de leur regard. Il y a aussi le regard des femmes qui est jugeant, au-delà de la lubricité des hommes.</em>
- contenu_7_texte : <em>Je suis triste de ne pas passer de journées à l’extérieur sans soutien-gorge. Aux yeux de la société c’est inacceptable parce que je ne rentre pas dans une norme, je suis harnachée, prisonnière du soutien-gorge.</em>
- contenu_8_titre : Marion
- contenu_9_texte : <em>Bon, on va pas se mentir, j’ai des gros seins. J’ai aucune idée de leur taille, car ça fait des années que je ne porte plus de soutien-gorge, mais je penche sur un bon D. Et surtout, ils subissent la gravité. On dit toujours que ne pas porter de soutien les fait remonter, ça n’a jamais été mon cas. En soi, ça me gène pas particulièrement, mais parfois c’est un peu gênant dans le métro quand je reçois des coups de coude dans les seins....</em>
- contenu_10_texte : <em>En 2017, j’ai voulu me faire un piercing à un téton. C’était un peu une volonté de rébellion après une rupture d’une relation hyper toxique où le gars menaçait de me quitter si je faisais des piercings, tattoos, etc. J’ai d’abord fait un seul téton, puis l’année d’après j’ai fait le second. J’adorais tout particulièrement les bijoux que j’avais posés, ça embellissait vraiment ma poitrine. Quand je me déshabillais devant des gens, j’avais l’impression que ça faisait une surprise très appréciée. En 2018 également, j’ai décidé de faire des tattoos sur mes seins. Pas les tétons ni aréoles, mais vraiment sur le contour. Deux petits cœurs élaborés. Franchement, ça a complètement changé mon regard sur mes seins. Qu’est-ce que j’aimais les regarder dans le miroir !</em>
- contenu_11_texte : <em>Malheureusement, j’ai dû subir plusieurs opérations en anesthésie générale cette année, donc j’ai dû enlever mes piercings. Je n’ai malheureusement pas su les remettre à temps, donc j’ai « perdu » les trous. Je compte bien les repercer dès que possible, car ça me manque vraiment d’avoir ces piercings ! C’est vraiment un « accessoire » qui a énormément aidé à ce que j’aime ma poitrine. De façon globale, les piercings et les tattoos m’aident à apprécier mon corps et à le trouver beau, et c’est d’autant plus vrai concernant mes seins.</em>
- contenu_12_titre : Manon
- contenu_13_texte : <em>Bonjour, je m’appelle Manon (autre prénom que j’utilise) et j’ai 24 ans. Ayant eu mes règles à 9 ans, je me suis formée très rapidement. J’avais donc déjà des petits seins, mais j’avais du mal à les cacher, surtout car je ne comprenais pas pourquoi il fallait le faire. Ayant toujours eu plus d’attrait avec les activités de mon père (ancien garagiste), j’ai toujours voulu me comporter comme lui. Je n’étais pas prête ni préparée à l’arrivée de mes règles à 9 ans. Ma mère ne m’ayant jamais préparée (elle a toujours eu du mal à nous parler de sexualité, d’hormones, de relations sentimentales), ma grand-mère m’a soutenue et ce fut elle qui m’a donné les premiers “conseils/soins”. Me voilà donc dans un corps d’adulte avec diverses envies et hormones dont je ne comprenais l’origine ni même comment les interpréter. Ma relation avec ma poitrine fut dévastatrice, car elle m’a amenée à recevoir moqueries et rejets d’amies camarades jalouses de ses nouveaux regards des garçons.</em>
- contenu_14_texte : <em>En refus total d’accepter ce nouveau corps, car cette pression sociale, je ne mis pas de brassières ni de soutien-gorge. Ma poitrine prenait du volume, mais tombait.</em>
- contenu_15_texte : <em>Mes premières relations sexuelles se déroulèrent dans le noir complet afin de ne pas “exposer” cette partie de mon corps tant rejetée. À l’âge de 18 ans, je me suis mis en couple avec un homme. Lors de cette relation, j’ai appris à me dévoiler, mais pas à récupérer de la confiance en moi malgré le fait qu’il l’appréciait. Cette relation a duré 5 ans, et s’est terminée en 2021 après plusieurs mois de “confort” difficile à quitter pour la solitude.</em>
- contenu_16_texte : <em>Aujourd’hui, je suis en couple avec un homme de 27 ans mon aîné. Amour, tendresse, patience et douceur tels sont les adjectifs de notre relation qui m’ont permis dès le début de notre relation de m’ouvrir à lui.... à moi ! Un soir, en discutant avec mon compagnon, je lui ai indiqué la motivation de me faire percer les tétons pour — rire.... j’ai ainsi pris rendez-vous quelques jours suivants. Avec mes deux tétons percés et suite à une conversation avec une amie, j’ai décidé de faire du no bra durant la cicatrisation. J’ai ainsi continué jusqu’à aujourd’hui selon ma tenue, sans gene particulière.</em>
- contenu_17_texte : <em>Et puis, en juillet 2022, pour la première fois, nous avons été avec mon compagnon dans des thermes nudistes. J’ai ainsi marché devant plusieurs dizaines de personnes, nue, seins libres. La libération.</em>
- contenu_18_texte : <em>Notre relation, basée sur le libertinage sexuel et l’amour unique, m’a permis d’accepter mon corps au travers de différentes relations sexuelles. C’est bête, mais le sexe me libère et est pour moi, mon meilleur moyen d’expression dans la vie, je suis moi-même tout simplement.</em>
- contenu_19_texte : <em>Je vais ainsi prendre 25 ans le mois prochain, et suis heureuse de vous écrire et de voir mon chemin parcouru. Je suis maintenant une femme épanouie, aimant ma poitrine même si elle est très sujette à la gravité. Elle est juste unique.</em>
- contenu_20_texte : <em>Manon</em>
- contenu_21_titre : Charlie
- contenu_22_texte : <em>J'avais 8 ou 9 ans. Je jouais dans la cour. Un garçon de mon âge me court après. Je me retrouve adossé à un mur, lui devant moi. Il met ses mains sur ma poitrine, pince, dit "pouet-pouet". Quand les activistes LGBTQIA+ parlent d'assignation du genre, c'est de ça qu'on parle. Tu es assigné·e femelle, tu es assigné·e "femme" et dès 8 ans, ton corps est fantasmé et sujet de fantasme. Parce que concrètement, à 9 ans, à cet âge, je n'avais rien à pincer. Mais parce que les gens autour de moi me connaissaient comme une petite fille, ils se sentaient libres d'imaginer le corps que j'allais un jour développer. Ils se sentaient libres de déjà m'en punir (pincer, c'est faire mal). Ils se sentaient libres de le désirer, ce corps, avant que même moi je ne sache si je le voulais ou pas. Même avant d'exister, mes seins, ils n'étaient pas à moi.</em>
- contenu_23_texte : <em>Dans le rayon sous-vêtements, il y a eu les chemisettes, les brassières et puis les soutiens. Le passage de l'un à l'autre décidé arbitrairement par les parents. En portant mes premiers soutiens, j'avais l'impression d'indiquer l'espace où mes seins devraient pousser. J'avais l'impression d'indiquer le manque. De pointer du doigt l'espace que le futur avait pour devoir d'envahir. Tout le monde semblait les attendre, mes seins. Moi je m'en fichais un peu. J'étais curieux, je suppose, mais c'est à peu près tout et. J'étais content de pouvoir porter des sous-vêtements avec des jolis motifs.</em>
- contenu_24_texte : <em>Et puis un jour j'ai dû faire le deuil de mon magnifique soutien-gorge Etam, vert pastel et couvert d'un motif de cupcakes. Il est décidément trop usé aux goûts de ma mère, donc on part en acheter un autre. Énorme déception. À ce moment-là, je dois avoir 13 ans, j'ai entamé ma puberté, mes seins ont poussé. Plus question d'acheter une brassière thème bonbon dans le rayon enfant. Les seuls choix qui s'ouvrent à moi sont des affolantes dentelles, qui ont l'air d'être plus là pour révéler que pour soutenir, ou bien des soutiens de couleurs unies - tons chairs ou bleu foncé - rébarbatifs. À nouveau, on la sent, cette assignation "femme". 13 ans déjà, je n'ai plus le droit d'être un enfant. Soit je me décide à être objet de désir (parce que non, je n'en avais pas envie pour moi de cette dentelle), soit j'accepte d'être puni. J'aurai des sous-vêtements ennuyeux.</em>
- contenu_25_texte : <em>Et puis à 15 ans, je me rends compte que si je suis mal à l'aise avec cette constante assignation "femme" c’est peut-être parce que je me sens à l'étroit dans cette case de "fille", toujours ramené à ce que je devrais ou ne devrais pas faire, toujours poussé vers une vision fantasmée de moi-même que je n'arrive pas à m'imaginer. Je me suis rendu compte que je suis non-binaire, que je suis agenre, que j'ai le droit d'être autre chose qu'une fille.</em>
- contenu_26_texte : <em>C'était une liberté pour moi, et je l'ai utilisé pour courir dans la direction opposée à celle qu'on m'avait indiqué. J'ai commencé à cacher ma poitrine. Pas sous des soutiens en coton à fleur, mais sous un binder DIY, c'est à dire des couches de vieux bas nylons découpés. Tout ça pour échapper à la femme qu'on essayait de me forcer à devenir.</em>
- contenu_27_texte : <em>En vrai, mes seins, je les aime bien. Ils sont petits, ils sont doux, ils tiennent dans mes mains. Et en fait, la féminité, j'aime bien ça aussi, quand on me permet de l'explorer comme je veux plutôt que de m'enfermer dedans.</em>
- contenu_28_texte : <em>J'ai abandonné l'idée d'être une femme (je n'y arrivais pas de toute manière, ça n'a toujours été qu'un fantasme) et j'ai abandonné et les soutien-gorges. Mais j'ai aussi abandonné mon binder DIY, qui était encore plus moche que les soutifs rébarbatifs que j'avais porté avant. Parce que je me suis rendu compte que je n'avais pas besoin de cacher ma poitrine pour être autre chose qu'une femme, je n'avais pas besoin de détester mes seins pour prouver que je suis trans.</em>
- contenu_29_texte : <em>Mes seins sont assez petits que pour me laisser porter des t-shirts larges sans attirer l'attention. Mais juste assez grand que pour créer une jolie courbe quand je mets un décolleté.</em>
- contenu_30_texte : <em>Si ils étaient plus gros, je ne sais pas si j'aurais la même relation avec eux. Je peux me permettre de vivre ma vie sans soutif et sans binder justement parce qu'ils sont petits. Mais si ça n'avait pas été le cas... j'en sais rien. Je comprends les personnes non-binaires et trans qui désirent une torsoplastie. Parce que le regard que la société pose sur les seins est souvent très violent, mais quand il est associé à la violence d'un regard qui nie complètement la personne que tu es et que tu souhaites devenir, c'est encore pire. Parfois, je trouve ma position étrange. Tant de discours sur la transidentité tournent autour de l'inconfort qu'on peut avoir par rapport à son corps qu'au final c'est difficile de faire reconnaître mon corps comme le mien, comme un corps trans. Même dans les communautés trans, il y a certaines formes d'adelphité, certaines formes de solidarité auxquelles je n'ai pas accès parce que je n'ai pas le même parcours par rapport à mon corps. C'est hyper paradoxal. Pour moi, mon corps, il est trans, parce que je suis trans. Mais dans les yeux de beaucoup de gens, j'ai un corps de fille, j'ai des seins, donc je dois être une fille, ou alors je dois vouloir cacher ce corps. En vrai, j’aime mes seins et ma féminité, quand on me permet de l'explorer comme je veux plutôt que de m'enfermer dedans.</em>
- contenu_31_texte : <em>Mais bon. Moi j'aime bien mes petits seins. J'aime bien les toucher, j'aime bien qu'on les touche - gentiment, avec mon consentement. J'aime bien les sentir bouger librement sous mon t-shirt. J'aime bien les poils qui poussent dessus, que je refuse d'arracher. Parce qu'ils ont déjà été assez source de douleur, donc j'ai décidé que maintenant ils ne seraient que plaisir. Un plaisir, un corps, un genre DIY. Des seins DIY, je les ai fait pousser moi-même.</em>
- contenu_32_titre : Yaëlle
- contenu_33_texte : <em>Je suis une femme trans hormonée. Ça fait un an et 6 mois que je suis hormonée et ma poitrine s’est développée ces derniers mois. C’est assez confusant d’avoir le corps d’une jeune pubère de 13, 14 ans alors que je suis une adulte de 28 ans. Beaucoup de personnes cis pensent que les personnes trans n’ont pas une réelle poitrine, que c’est forcément artificiel. On a les mêmes processus physiques que les femmes cis. Certaines femmes trans peuvent même allaiter.</em>
- contenu_34_texte : <em>Peu de femmes trans l’expriment car c’est assez gênant. En tant que femme bisexuelle je n’ai jamais vu la poitrine comme un objet sexuel. Je n’ai pas pensé à faire d’augmentation mammaire car pour moi les seins ne représentent pas ma féminité.</em>
- contenu_35_texte : <em>Je constate qu’il existe peu d’informations liées à la santé des seins des personnes trans. Si mon médecin, membre de la communauté LGBT est attentif à ces questions, c’est parce qu’il fait partie de la communauté LGBT mais c’est un peu une l’exception.</em>
- contenu_36_texte : <em>J’ai beaucoup d’interrogations par rapport au cancer du sein car plus ma thérapie hormonale avance, plus je suis à risque. C’est pas évident d’aborder ces questions parce qu’on ne sait jamais comment les médecins vont réagir face à ce développement de poitrine « pas ordinaire ». Elles·ils ne sont pas toujours safe et inclusif. Il y a des questions déplacées du personnel soignant. Je n’ai pas envie d’aller chez le médecin pour faire un débat sur mon existence. J’ai de la chance, je n’ai pas connu de problème de santé vis-à-vis de ma poitrine. Certains dosages hormonaux peuvent générer des effets secondaire. J’ai un développement de croisière par rapport à ma puberté. Si on peut parler de croisière quand on parle de puberté ahah (rires) !</em>
- contenu_37_texte : <em>J’ai de la chance, je n’ai pas connu de problème de santé vis-à-vis de ma poitrine. Certains dosages hormonaux peuvent générer des effets secondaire. J’ai un développement de croisière par rapport à ma puberté… Si on peut parler de croisière quand on parle de puberté ahah (rires) ! Il y a des faits physiques qui ne sont jamais évoqués. Les femmes cis sont écartés de la médecine, tout comme les femmes trans. Il y a peu de recherche à notre sujet.</em>
- contenu_38_texte : [1] L’ensemble des noms a été modifié par souci de confidentialité.
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On vous laisse la parole ! – Partie 3
24/04/23 - 08:00 Pauline Kiesecoms Nous, vous & elle
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- contenu_2_titre : Maïté
- contenu_3_texte : <em>Aujourd’hui j’adore mes seins ! Ça ne me choque pas qu’une femme mette un décolleté, je trouve ça beau. Pas forcément sexuellement parlant, mais comme un beau collier. C’est cool de porter un beau bijou mais pas forcément de n’avoir que l’attention là-dessus. Je trouve ça agaçant du coup quand les gens matent les seins de façon obsessionnelle. Aujourd’hui je mets moins de décolleté qu’avant, je me dis que j’ai plus l’âge mais aussi parce que je vis à Bruxelles, c’est con mais c’est comme ça.</em>
- contenu_4_texte : <em>J’ai essayé le no bra pendant la crise sanitaire ce qui était chouette. Maintenant, je n’en mets pas tout le temps. J’ai quand même mis en place des stratégies dans le port de mon soutif. Par exemple, je ne vais pas ne pas porter de soutien-gorge au travail ou si je dois trop marcher. Si on devine trop mes seins sous mes vêtements je vais aussi avoir tendance à porter un soutien-gorge. </em>
- contenu_5_texte : <em>Les seins censurés sur Instagram représentent pour moi un summum de l’hypocrisie, on voit des seins partout de façon ultra sexualisée et les photos artistique de nu qui ne sont même pas sexualisé ont les tétons masqués.</em>
- contenu_6_titre : Sarah
- contenu_7_texte : <em>L’histoire de mes seins remonte au CM2 avec une poitrine qui pousse trop tôt. En tant que jeune fille dans les années 80 mes seins, qui poussent trop tôt, deviennent vite gênant. Je subis les regards de garçons de mon âge mais aussi de personnes beaucoup plus âgés. Il y a très tôt une prise de conscience de cet atout féminin, ça n’a pas toujours été évident dans mon parcours de jeune fille. Des fois j’avais envie de mettre en valeur mes seins mais j’ai vite senti que c’était trop lourd à porter dans tous les sens du terme.</em>
- contenu_8_texte : <em>A plein de moments ça m’a encombré physiquement, par exemple durant ma maternité. J’ai aussi dû apprendre à plaquer mes seins, à les cacher et à la protéger pour pratiquer la boxe. Je ne les ai jamais considéré comme un objet érotique et sexuel. J’ai rendu mes seins insensibles à toute stimulation ou caresse. Je me suis dissociée d’eux, j’ai fermé cette partie de mon corps. J’avais très envie de les faire disparaître, ce qui frustre particulièrement mon conjoint. A présent, je n’en parle plus avec lui, j’ai enterré le sujet mais c’est un petit moteur dans ma tête. Je sais qu’à la ménopause ma poitrine va encore bouger et ça me frustre de me dire que je vais encore subir les évolutions de mon corps. J’ai fait une croix sur toute intervention mais le fait de porter ce volume de chair qui doit être régulièrement palpé me pèse.</em>
- contenu_9_texte : <em>Il y a aussi énormément d’injonction que j’ai subi énormément d’injonctions en ayant grandi dans les années 80 et 90. Je trouve important de déconstruire ces codes normés de féminité, de minceur. J’ai été énormément malaxée et guidée par tout ça. Je suis prisonnière de cette image de la poitrine parfaite, jeune. J’observe beaucoup sur les réseaux les campagnes autour de l’acceptation de son corps, notamment le no bra. Ça m’épate. Je serai incapable de le faire aujourd’hui parce que l’on est encore trop sexualisée sur cette partie de nos corps. On accorde le torse nu pour les hommes dans certaines villes françaises alors qu’on jauge les femmes qui osent le faire. Il y a encore énormément de choses à dire et à faire en matière de libération du corps des femmes.</em>
- contenu_10_texte : <em>Je travaille les images, j’aime beaucoup partir de magazines érotiques de femmes des années 50. A l’époque on voyait beaucoup de représentations variées et diverses des poitrines, comme dans la peinture même si c’est très généralement vu par un regard masculin. Je trouve ça beau et ça me permet d’avoir un regard apaisé à propos de mes seins, d’être apaisée. On peut poser un regard sur un corps, sur une courbe sans être un prédateur.</em>
- contenu_11_texte : <em>Je ne me sens pas tout à fait en paix avec mes seins. J’aimerais être plus affranchie et libérée. Ne pas cacher le haut de mon corps, être libérée des injonctions. J’aimerais porter des vêtements qui cachent un peu moins, je serai heureuse et libérée.</em>
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- contenu_0_introduction : En décembre 2022, nous avons lancé un appel à témoignages pour que chaque personne concernée puisse s’exprimer à propos de ses seins. Vous avez été nombreuses·eux à répondre à notre appel. Voici quelques extraits de ces échanges [1].
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Soralia Namur donne la parole aux femmes!
20/04/23 - 08:00 Pauline Kiesecoms Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Certaines idées reçues, peurs et freins subsistent en matière de dépistage du cancer du sein. Pour les combattre et les déconstruire, depuis quelques années, plusieurs projets d’information et de sensibilisation existent dans la région rurale du sud de la province de Namur.
- contenu_2_texte : En 2012, notre Mouvement d’éducation permanente a réalisé une <a href="https://bit.ly/3Ialkiu" target="_blank" rel="noopener">étude de terrain</a> sur la problématique du dépistage du cancer du sein. Celle-ci a révélé que les femmes vivant dans un milieu rural sont nettement moins nombreuses à se faire dépister pour ce type de cancer par rapport aux femmes vivant en ville. Les raisons de cette différence sont multiples : problèmes de mobilité, manque de connaissance ou encore certains freins socioculturels.
- contenu_3_texte : Spécifiquement dans la région du Sud-Est de la Belgique, il s’avère que le nombre de femmes se faisant dépister est faible. Dans ces villages, la prévention et le dépistage sont souvent loin des préoccupations quotidiennes. Ces démarches semblent accessoires, reléguées au second plan pour la plupart des femmes. Elles se préoccupent davantage des problèmes de santé immédiats de leurs enfants et de leurs proches avant les leurs, comme l’indique l’étude. Pour pallier ce manque, les équipes de Soralia Namur ont décidé de trouver des solutions afin de sensibiliser les femmes vivant à la campagne au dépistage et en favoriser l’accessibilité.
- contenu_4_texte : C’est dans ce contexte que les animatrices de Soralia organisent des petits-déjeuners « santé » conviviaux, en collaboration avec le plan de cohésion sociale (PCS) de Viroinval afin de sensibiliser au dépistage. Le but est de sortir des idées reçues, informer sur l’autopalpation et déconstruire les peurs et les freins liés au dépistage. Après cette animation, les participantes sont invitées à s’inscrire pour faire un examen de dépistage à la polyclinique de Philippeville.
- contenu_5_texte : À Walcourt, le PCS s’engage également dans le dépistage du cancer du sein en invitant toutes les femmes qui sont dans la tranche d’âge concernée à réaliser une radiographie des seins (appelée mammotest ou mammographie). L’occasion pour le PCS et les animatrices de Soralia de réaliser une petite animation, en attendant son rendez-vous, pour encourager les femmes sur leur santé de manière générale, sur les maladies féminines et mettre en avant leur parole.
- contenu_6_texte : Pour favoriser l’accessibilité au dépistage, les deux PCS organisent une mobilité vers la polyclinique pour que celle-ci ne soit plus un frein.
- contenu_7_citation : Petits-déjeuners santé à Viroinval de 9 h 30 à 11 h 30 : le 15/04 à Mazée, le 17/06 à Nismes, le 09/09 à Vierves et le 14/10 à Dourbes.
Pour plus d’informations, contactez la régionale de Namur au 081/77 71 82 ou via soralia.namur@solidaris.be.
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Quand le cancer du sein questionne la féminité
04/04/23 - 08:00 Pauline Kiesecoms Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : En Belgique, <a href="https://bit.ly/3H0mL2K" target="_blank" rel="noopener">1 femme sur 9</a> est diagnostiquée d’un cancer du sein. Heureusement, le taux de survie ne cesse de s’améliorer depuis les années 1980 ! En moyenne, <a href="https://bit.ly/3IHGdCD" target="_blank" rel="noopener">2/3 des femmes survivent à la maladie</a>. Dans les traitements possibles, il y a les opérations chirurgicales qui entraînent une ablation (partielle ou totale) des seins touchés, appelée mastectomie. À partir de ce moment-là, les femmes n’entendent parler que de perte : perte du sein, perte de la féminité, perte du regard masculin porté sur elles… Dans ce contexte, la reconstruction mammaire (avec des prothèses ou de la graisse) est largement promue par les médecins. Mais, quelle est la véritable place du « sein malade » dans le champ médical ? Le cancer du sein peut-il remettre en question la féminité, et surtout, la manière dont la société la définit?
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- contenu_2_titre : Des pratiques qui dérangent
- contenu_3_texte : Une anthropologue, <a href="https://bit.ly/3uhNhgH" target="_blank" rel="noopener">Corinne Fortier</a>, indique dans ses recherches que la reconstruction mammaire ne semble pas être proposée aux patientes uniquement dans un but de « réparation ». Cette chirurgie plastique aurait aussi « un but sexuel moins avoué, visant à modeler le corps féminin selon des fantasmes masculins », affirme la chercheuse Corinne Fortier. En effet, le sein « artificiel » devient le sein de référence auquel celui d’origine se doit de correspondre malgré sa bonne santé. Les objectifs ? Assurer une « symétrie » de la poitrine (Pourtant, une asymétrie des seins est naturelle et généralement peu flagrante) et accompagner la reconstruction d’une augmentation mammaire. Si cela rejoint la volonté éclairée de la patiente, le processus médical est évidemment pertinent.
- contenu_4_texte : Mais que se passe-t-il si la patiente ne veut pas une augmentation mammaire ? Reconstruire un sein aussi similaire que possible à l’original (ce qui est tout à fait faisable au niveau technique) ou réduire la taille de la poitrine à reconstruire semble peu pertinent et concevable aux yeux de ces chirurgien·ne·s. Lorsque des patientes décident de ne pas faire de reconstruction mammaire, certain·e·s médecins peuvent tenter de les dissuader et d’insister sur les bénéfices de cette opération. Or, le choix que l’on pose est souvent la conséquence d’une réflexion qui se construit entre la·le médecin et la patiente… Cette situation entraîne une marge de négociation limitée entre ce que souhaite la patiente et ce qu’impose la·le médecin.
- contenu_5_texte : Cependant, ces pratiques parfois questionnables semblent dépendre de l’âge ou du sexe des patient·e·s. Les femmes considérées comme « trop vieilles » se voient moins proposer une reconstruction. Par ailleurs, lorsqu’il s’agit d’un homme avec un cancer du sein (ces formes de cancers touchant 99 % de femmes et 1 % d’hommes), une mastectomie est accomplie, mais aucune reconstruction chirurgicale ne leur est suggérée, pas même celle de l’aréole ou du mamelon. Comme si, à la différence des femmes, celle-ci était moins déterminante pour leur image (Corinne Fortier).
- contenu_6_titre : Être un « corps-objet » ?
- contenu_7_texte : Les patient·e·s sont encore trop souvent considéré·e·s dans le champ médical comme un « corps-objet », c’est-à-dire un corps à soigner, sans singularité individuelle (<a href="https://www.editionspoints.com/ouvrage/seins-camille-froidevaux-metterie/9782757889701" target="_blank" rel="noopener">Froidevaux-Metterie Camille</a>). Or, lorsqu’il s’agit de patientEs, cet effet « corps-objet » dans le champ médical est « doublé», car dans la société actuelle, le corps d’une femme en bonne santé est déjà considéré comme un objet en soi. Cela se remarque d’autant plus avec les seins qu’une autre partie du corps (Corinne Fortier). L’opportunité du « sein malade » est donc trop belle : on peut à la fois le guérir et le conformer aux normes, aux désirs masculins. L’exemple de l’augmentation mammaire effectuée durant une opération de reconstruction parle de lui-même : à une étape cruciale où les femmes côtoient la mort, on leur rappelle, voire leur impose parfois, qu’il leur faut avant tout, encore et toujours songer à être désirables et à plaire. On voit donc ici qu’il est difficile pour le personnel soignant et parfois certaines patientes de se détacher des dimensions symboliques du sein même si la vie des femmes en depend.
- contenu_8_titre : Faire ou ne pas faire une reconstruction mammaire ?
- contenu_9_texte : La mastectomie concerne 1/3 des femmes atteintes de ce cancer. Sur ce tiers, 22% d’entre elles choisissent de faire une reconstruction mammaire pour de multiples raisons (voir encadré).
Une très grande majorité de femmes décident donc de ne pas faire de reconstruction. Pourtant, certain·e·s professionnel·e·s de la santé ne les écoutent pas et laissent sous-entendre aux patientes qu’une majorité d’entre elles le font systématiquement ! (Camille Froidevaux-Metterie)
- contenu_10_titre : Pourquoi certaines femmes ne souhaitent-elles pas être reconstruites ?
- contenu_11_texte : Premièrement, de nombreuses femmes sont davantage effrayées à l’idée de la mort. Elles ont donc recours à un traitement plus radical, et se sentent presque soulagées lorsque le sein malade est retiré. Par la suite, elles ne veulent pas forcément faire de nouvelles opérations, car elles ont peur du risque de complications ou de cacher une récidive avec la reconstruction mammaire.
- contenu_12_texte : Deuxièmement, la féminité est représentée par d’autres parties du corps que la poitrine. Selon leur conception de la féminité, des traitements par radiothérapie (entre autres) peuvent avoir plus d’impact sur leur image de soi : prise de poids, perte des cheveux, diminution de la libido, apparition de rides liées à la maladie, etc. À noter que l’annonce d’un cancer « chamboule » le mode de vie, qui peut faire relativiser les enjeux autour de l’apparence physique, voire les reléguer au second plan pour des questions de survie financière et sociale : comment continuer ses occupations ? Assurer ses rentrées financières ?
- contenu_13_texte : Enfin, la réappropriation de sa nouvelle silhouette. Cette acceptation de l’ablation augmente avec le temps, d’autant plus si la·le partenaire l’accepte également. L’expérience de la maladie devient un levier de réappropriation de son corps. La figure mythologique de l’Amazone en est un bon exemple. Les Amazones sont à l’origine des guerrières qui s’amputent un sein pour mieux combattre avec un arc. Certaines femmes s’identifient à cette figure, se sentent victorieuses face à la maladie dont les cicatrices sont des « blessures de guerre ». Les Amazones ont redéfini elles-mêmes leur féminité, avec des caractéristiques généralement attribuées aux hommes (combat, puissance, guerre) et au-delà des normes de beauté contraignantes assignées à un genre. Elles lèvent aussi de nombreux tabous autour du corps. L’Amazone est militante, car elle revendique au quotidien ou publiquement des corps différents, beaux, suffisants, et épanouis (avec parfois un·e partenaire qui la soutient).
- contenu_14_titre : Et c’est quoi la féminité alors ?
- contenu_15_texte : La féminité n’est donc pas restreinte aux corps pourvus de seins. Faire une reconstruction mammaire peut être un acte positif quand celui-ci est consenti, éclairé et nécessaire pour la patiente. Le cancer du sein permet de remettre en question la binarité féminine/masculine et l’identification physique sous-jacente. Les symboles et les rôles que la société y rattache sont issus d’un référentiel patriarcal stable, fixe et limité. Encore aujourd’hui, le patriarcat réduit les femmes à leurs seins et à leur appareil sexuel et reproductif. Or, la réalité est tout autre !
- contenu_16_texte : Il existe une pluralité de féminités et de corps, évoluant au cours du temps et des expériences de vie (la maladie en est une). En imposer une seule forme n’a pas de sens… Finalement, dans notre société, s’approprier son corps de femme, dans la maladie ou non, c’est un combat féministe par excellence : celui qui fait de nous pleinement des « corps-sujets » qui se définissent elles-mêmes et agissent pour elles-mêmes, et non plus des « corps-objets » appartenant à d’autres qu’à soi-même.
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- contenu_17_citation : LE SAVAIS-TU ? [1]
Le taux de cancer du sein est légèrement plus élevé chez les femmes caucasiennes que chez toutes les autres femmes. Or, les femmes noires en meurent davantage. Elles sont diagnostiquées plus tardivement ehttp://www.femmes-plurielles.be/wp-content/uploads/2023/03/sans-titre-1-550x379.pngt les cancers développés sont plus agressifs. En effet, il existe un lien génétique entre les femmes afrodescendantes et une forme agressive du cancer, appelé CSTN.
- contenu_17_photo_moyenne : 9511
- contenu_17_legende : © canva
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- contenu_17_texte_lien :
- contenu_17_type : interne
- contenu_18_titre : Témoignages [2]
- contenu_24_texte : [1] Réseau Canadien du Cancer du Sein, « Quelle est l’influence de la race et de l’ethnicité sur le cancer du sein ? », article en ligne, 2018, https://bit.ly/3vVfnPB
[2] Les noms ont été modifiés
- contenu_19_introduction : Nous avons laissé la parole à deux femmes ayant réalisé une reconstruction mammaire.
- contenu_20_titre : SOLINE
- contenu_21_texte : <em>« Il y a deux ans, j’ai découvert que j’avais des kystes cancéreux. Le médecin m’a dit que je devais retirer mon sein droit et j’ai pris la décision de retirer les deux, car j’avais peur de cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête. À présent, ça ne se voit pas que tout ça s’est produit. Il y a beaucoup de gens qui croient que le cancer est derrière moi parce qu’il y a eu des opérations et que mes seins sur le plan esthétique sont réparés. Physiquement, ça va, mais la partie intérieure doit aussi être soignée. Je dois encore me réparer ».</em>
- contenu_22_titre : MARIANNE
- contenu_23_texte : <em>« Je suis porteuse de gènes BRCA1 défaillants (comme l’actrice Angelina Jolie) et j’ai eu un cancer aux deux seins en 2012. C’est un gène qui se transmet aux enfants et l’un de mes fils jumeaux est porteur. Cette découverte a été la chose la plus difficile dans ma maladie. Au début, j’avais juste enlevé les tumeurs, mais comme il y avait un risque de récidive j’ai fait une ablation de mes deux seins. Ne pas avoir de seins du tout, c’était dur. En 2020, j’ai fait une reconstruction de mes seins à partir de mes deux trois kilos de graisse en trop suite à la ménopause (rires). Je ne voulais pas de prothèses. Je ne regrette pas d’avoir fait cette reconstruction. C’était un mal pour un bien même si j’ai dû faire le deuil de mes anciens seins et que c’était terrible de passer par tout ça. À présent, mes seins font partie intégrante de mon corps ».</em>
- contenu_25_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_25_texte_2 :
- contenu_25_liens_0_lien : https://bit.ly/3Yq7AoP
- contenu_25_liens_0_texte_lien : Camille Froidevaux-Metterie - Seins En quête d'une libération
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- contenu_25_liens_1_lien : https://bit.ly/3uhNhgH
- contenu_25_liens_1_texte_lien : Corinne Fortier - Seins, reconstruction et féminité. Quand les Amazones s'exposent.
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- contenu_25_liens_2_lien : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2020/06/mythologie-les-fieres-amazones-ont-bel-et-bien-existe#:~:text=Dans%20la%20mythologie%20grecque%2C%20les,Amazones%20dans%20plusieurs%20mythes%20c%C3%A9l%C3%A8bres.
- contenu_25_liens_2_texte_lien : National Geographic - Mythologie : les fières Amazones ont bel et bien existé
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Quand l’allaitement transforme les seins et les sens
27/03/23 - 08:00 Pauline Kiesecoms Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Cet article met en avant trois témoignages spécifiques reçus via notre appel lancé sur les réseaux sociaux. Les trois récits ont en commun de montrer comment la grossesse et l’allaitement peuvent changer le rapport qu’ont les femmes cis et trans avec leur poitrine [1]. Des sentiments parfois ambivalents sont exprimés. Dans une société où le corps post-accouchement est encore tabou, libérer la parole peut avoir un effet bénéfique !
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- contenu_1_legende : Pexels - William Fortunato
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- contenu_2_titre : Aline [2]
- contenu_5_texte : <em>« J’ai 29 ans, je suis une femme transgenre. J’ai commencé ma transition il y a 11 ans. J’ai longtemps souffert de ne pas avoir de seins. À la puberté, ma soeur jumelle a vu sa poitrine se développer et j’attendais que la mienne change aussi. Pour moi, la poitrine représentait un symbole de la féminité. Quand j’ai commencé un traitement hormonal à 18 ans, j’attendais vraiment la pousse de mes seins. Comme j’ai commencé le traitement assez jeune, ma poitrine a poussé assez rapidement. J’ai senti le regard des gens changer à partir du moment où j’ai commencé à avoir une poitrine apparente.</em>
<em>J’ai une fille — avec mon mari — née par GPA au Canada. On nous a proposé un protocole pour que je puisse allaiter ma fille dès sa naissance. Ça a été un vrai bonheur, un moment extraordinaire, car je n’avais pas pu porter ma fille. Ça a un peu effacé tout ce que ma poitrine avait représenté avant. Ça a créé un lien important entre nous deux.</em>
<em>Au début de ma transition, les seins sont devenus ce que j’avais de plus précieux, je faisais tout pour les mettre en valeur, notamment au travers du port de soutien-gorge. En devenant maman, je les vois beaucoup moins comme un moyen de séduction, même si ça reste quelque chose d’important dans mon intimité. Depuis le confinement, je porte beaucoup moins de soutiens-gorge. Cet aspect-là d’érotisation de mes seins disparaît progressivement ».</em>
- contenu_6_titre : Juliette
- contenu_7_texte : <em>« Je suis de sexe féminin et j’ai une super relation avec les seins ! Ou plutôt j’avais. Une poitrine que j’aimais, que je trouvais belle et avec laquelle j’étais très à l’aise. Sans et avec soutif, sans ou avec vêtements, qu’on voit mes tétons par transparence ou pas.</em>
<em>Deux grossesses et deux allaitements plus tard dont un en cours, j’ai un rapport bien différent aujourd’hui. </em>
<em>J’ai adoré mon premier allaitement de 16 mois et la relation qui tournait autour de ma fille, le lait, mes seins. Cela compensait amplement le fait que ma poitrine soit devenue ce qu’elle était. En plus je produisais plein de lait : le pragmatisme et l’utilitarisme l’emportaient sur l’esthétisme. Donc j’acceptais assez bien les vergetures, le manque de remplissage effet gant de toilette, le sein droit plus gros que le gauche.</em>
<em>Mais là, mon 2e allaitement est plus compliqué. 7 mois et ça ne s’améliore que peu. Du coup j’ai nettement plus de mal à accepter d’avoir perdu mes si jolis seins. Bien sûr c’est lié à toute mon image corporelle qui s’est transformée et que je n’assume pas encore. Les kilos et les formes vont encore bouger, je le sais. L’allaitement aide à perdre ce poids venant de la grossesse, surtout après les 6 premiers mois. Mais mes seins, il faudra bien que je m’y fasse, ils resteront marqués ».</em>
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- contenu_8_titre : Amour & désamour
- contenu_9_texte : Les trois témoignages relatent une forme d’émerveillement et de satisfaction vis-à-vis de la capacité d’adaptation du corps en vue de l’allaitement. Ces personnes sont fières de voir comment leur poitrine s’est adaptée à de nouveaux besoins. Dans ce contexte, le corps humain semble doté d’un pouvoir un peu « magique » et autonome qui fascine.
- contenu_11_texte : Toutefois, lorsque l’apparence ou la sensibilité des seins se modifie temporairement, voire définitivement, l’évolution n’est pas toujours facile à accepter. Seule devant le miroir ou face à autrui (dans l’intimité de la chambre ; en consultation médicale), cette poitrine différente peut être complexe à apprivoiser. Si l’on en croit les magazines, les séries, les films ou les photos de stars sur les réseaux sociaux, il faudrait avoir retrouvé son corps « d’avant grossesse » en quelques jours, juste après la naissance, et paraître accomplies de la tête aux pieds, comme si rien ne s’était passé.
- contenu_13_texte : Pourquoi masquer à tout prix les traces de la grossesse et de l’allaitement ? Pourquoi une telle absence de représentations courantes ? Comment expliquer ce tabou ? Ce qui fait peur et engendre silences et injonctions, c’est « tout ce qui ramène à l’animalité et à la réalité concrète du corps qui se modifie, qui fuit, laisse des traces, fait mal, déborde, n’est pas “disciplinable”. La femme qui a accouché doit ainsi rester sous contrôle, correspondre à une image préétablie pour elle, “du lisse, du sans aspérité, du doux”, note Ilana Weizmann. “Pas de cri, pas de sang, pas de sueur. Le corps post-partum vient ébranler ces attentes chimériques” »[3].
En tout temps et en tous lieux, le corps féminin doit rester séduisant, attirant… comme prêt à une « partie de jambes en l’air ». Or, le corps post-partum, les seins marqués ne font pas assez preuve de disponibilité pour le bon plaisir de ces messieurs — dans la mesure où la sexualité prioritaire, légitime aux yeux de la société, reste celle des hommes hétérosexuels. On en revient ici à l’opposition entre les seins qui nourrissent, qui maternent et les seins qui sont source de désir et de plaisir sexuel.
Impossible ainsi d’imaginer que le corps féminin puisse échapper au regard et au désir de l’homme, que soudain un vagin, une vulve, un ventre, des seins, ne soient pas, d’abord, là pour le désir et le sexe, mais marqués par la grossesse et l’accouchement, douloureux et meurtris, disponibles pour l’enfant, et à se réapproprier par la femme elle-même4.
La phase de réappropriation de son corps après l’allaitement et pendant le post-partum peut être pleine de doutes, de solitude, de regrets maintenus et aggravés notamment par la persistance des tabous autour du corps des femmes. Et si libérer la parole permettait de libérer les tétons ?
- contenu_3_texte : <em>« Je n’ai pas une très grosse poitrine, elle s’est développée vers 14 ans, mais a vite arrêté de grandir. Ça ne m’a jamais pesé d’avoir de petits seins. Quand je suis tombée enceinte, j’ai vraiment vu l’évolution. Mes mamelons ont grossi et lorsqu’il faisait froid, j’avais super mal. Je savais qu’ils allaient changer, mais j’étais contente d’avoir été prévenue.</em>
<em>Avec l’allaitement, mon corps a repris sa forme initiale, mais pas mes seins. Je ne profite plus [d’eux] comme avant. C’était une partie importante de mon corps lors de rapports sexuels, mais ce n’est plus du tout agréable maintenant, sûrement parce qu’ils sont très fortement stimulés avec l’allaitement. Là encore, j’avais été prévenue. J’espère qu’ils vont redevenir comme avant.</em>
<em>Je suis super fière de voir comment mon corps s’est adapté, de mes seins et d’allaiter. La forme du mamelon s’est adaptée pour que ma fille puisse le prendre en bouche. C’est fou ! »</em>
- contenu_4_titre : Victoire
- contenu_10_citation : Si l’on en croit les magazines, les séries, les films ou les photos de stars sur les réseaux sociaux, il faudrait avoir retrouvé son corps « d’avant grossesse » en quelques jours, juste après la naissance, et paraître accomplies de la tête aux pieds, comme si rien ne s’était passé.
- contenu_10_alignement : droit
- contenu_12_titre : « Cachez ces traces que je ne saurais voir »
- contenu_14_texte : [1] Une personne cisgenre est une personne qui s’identifie au genre qu’on lui a assigné à la naissance. Une personne transgenre est une personne dont l’identité de genre diffère du genre assigné à la naissance.
[2]L’ensemble des noms a été modifié par souci de confidentialité.
[3] COTTIN Eva, « Donner naissance, et après ? Les enjeux du tabou autour de la période du post-partum », Analyse FPS, 2020, p. 9, <a href="https://link.infini.fr/GSpWWQBh" target="_blank" rel="noopener">https://link.infini.fr/GSpWWQBh</a>
- contenu_15_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_15_texte_2 :
- contenu_15_liens_0_lien : https://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782416007132/mes-seins-mon-choix
- contenu_15_liens_0_texte_lien : Anne-Florence Salvetti-Lionne - Mes seins, mon choix ! Pourquoi l'allaitement divise les feministes ?
- contenu_15_liens_0_type : externe
- contenu_15_liens_1_lien : https://carolineguillot.com/works/manuel-tres-illustre-dallaitement/
- contenu_15_liens_1_texte_lien : Caroline Guillot - La manuel très illustré de l'allaitement
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Lâchez-nous les seins
17/03/23 - 08:00 Pauline Kiesecoms Nous, vous & elle
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- contenu_10_texte : En Occident, les seins sont donc l’expression d’une féminité dépendante du regard masculin, objet de fantasmes et d’injonctions. Or, toutes les personnes avec des seins ne s’identifient pas nécessairement à cette forme restreinte de la féminité. Reconnaître et défendre la liberté des femmes, c’est accepter la diversité des corps et leurs significations personnelles. Autrement dit, il n’existe pas UNE féminité, mais DES féminités. Changeons notre regard, subordonné au regard masculin, pour une auto-représentation des femmes à travers leurs propres désirs et perspectives. D’autant plus que les seins des femmes ne sont jamais les mêmes, variant très régulièrement tout au long de la vie : s’il fait chaud ou froid, s’ils sont touchés, si les tétons pointent, s’ils sont libres ou enserrés, selon les cycles menstruels, la vieillesse, la grossesse, les opérations chirurgicales, les hormones de substitution… Ce sont des expériences très différentes de la « réalité » qu’on tente de nous imposer. Ainsi, « nous sommes libres pourvu que nous correspondions le mieux possible aux critères du moment, libres de nous conformer donc et non libres de paraître celles que nous sommes » souligne <a href="https://www.editionspoints.com/ouvrage/seins-camille-froidevaux-metterie/9782757889701" target="_blank" rel="noopener">Camille Froidevaux-Metterie</a>. Vecteur de domination masculine, le corps est aussi le lieu d’une émancipation possible. La poitrine féminine pourrait devenir un jour un « non-sujet », c’est-à-dire être à la fois visible et d’une banalité sereine et saine, loin des normes inscrites dans la chair.
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- contenu_2_introduction : Clitoris et plaisir féminin, ode à la diversité des vulves, meilleure connaissance des maladies liées à l’utérus et aux cycles menstruels, s’inscrivent de plus en plus dans le débat public… et, c’est tant mieux ! Mais où sont les seins ? Depuis des siècles, la poitrine féminine se décline sous toutes ses formes artistiques : peintures de femmes aux seins découverts, sculptures aux tétons apparents… De tout temps, la poitrine féminine a rempli plusieurs fonctions et a été porteuse de symboliques puissantes. Les seins, NOS seins, en disent long sur notre société occidentale et sa perception restreinte de LA féminité. Que nous disent nos poitrines malmenées, tantôt condamnées à être cachées, tantôt extirpées à la vue de tou·te·s et finalement, qu’en pensent les femmes ? Que nous apprend cette partie du corps, aimée et détestée, par celles qui les portent, par celles et ceux qui les voient ?
- contenu_3_titre : L’adolescence : amour, sexualité et beauté
- contenu_4_texte : <a href="https://www.instagram.com/camille.froidevauxmetterie/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">Camille Froidevaux-Metterie</a>, <a href="https://www.editionspoints.com/ouvrage/seins-camille-froidevaux-metterie/9782757889701" target="_blank" rel="noopener">autrice</a>, affirme que l’apparition des seins inscrit les filles dans une histoire qui est à la fois la leur, et celle de toutes les femmes. Pourtant, peu de femmes semblent se souvenir précisément de cette apparition, contrairement à l’achat de leur premier soutien-gorge, synonyme aussi des premières injonctions esthétiques. Les soutiens-gorge avec des coques rembourrées pour les plus jeunes imposent une seule beauté des seins, en demi-pomme, ronds et fermes, ni trop gros, ni trop petits. Avant même que leur poitrine n’apparaisse vraiment, les industries soufflent aux jeunes filles des complexes sur leur poitrine naissante « déjà » imparfaites et à corriger. La société, impose également à toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leur vécu, d’avoir constamment et invariablement les seins d’une jeune femme… à qui pourtant l’on rappelle sans cesse ses « imperfections ». Les normes de beauté n’ont aucun sens, à part celui du profit. Pire, ces normes nous poussent à nous comparer, à entrer en concurrence avec les autres pour un regard masculin nous valorisant, sans que notre expérience commune ne crée pour autant de sororité. C’est à la fois une souffrance personnelle et un scandale collectif.
De plus, la puberté propulse en quelques mois les filles dans le champ de la sexualité. Qu’elles le veuillent ou non, elles deviennent rapidement un sujet sexuel, mais aussi un objet sexuel. Le renflement des seins indique soi-disant « une disponibilité sexuelle » traduite bien souvent par des regards, des gestes ou des commentaires déplacés de certains hommes. En conséquence de ce nouveau « rôle » attribué, les jeunes filles peuvent ressentir un mélange d’émotions allant de la honte (se dissimuler sous des vêtements larges) à de la fierté (fières d’être passées au rang de femmes), évoluant au fil du temps et des expériences positives et négatives liées à leurs corps.
Quand les filles doivent vivre avec certains regards et commentaires sur leurs poitrines, les garçons, eux, peuvent déambuler plus librement dans notre société. En effet, aucun signe apparent de la puberté masculine (poils, voix, taille, etc.) n’est utilisé dans notre société pour indiquer socialement que ces derniers sont maintenant vus comme des sujets sexuels et encore moins comme des objets sexuels. Entre « intimité publique » pour les filles et « intimité privée » pour les garçons, cela a des conséquences sur la manière d’investir l’espace public.
- contenu_5_titre : Être adulte : l’âge des décisions, pas des injonctions !
- contenu_6_texte : Le sein érotisé et le sein maternel sont les deux seules figures valorisées en Occident, au fil des siècles. Même si la maternité est devenue aujourd’hui un choix grâce à l’accès à la contraception et à l’avortement, la pression à être mère est forte. L’injonction actuelle à l’allaitement par l’entourage et certain·e·s médecins suit la même logique. Les féministes ne le rappelleront jamais assez : mon corps, mon choix. La maternité et l’allaitement doivent rester des choix personnels qui n’ont pas besoin d’être argumentés. Rappelons que les seins sont définitivement plus que des instruments plaisants pour les autres. Ils sont aussi un lieu de plaisir féminin, voire orgasmique pour certaines. C’est une partie du corps à investiguer au gré des envies et pas seulement durant les préliminaires.
- contenu_7_titre : La vieillesse : pourquoi si négative ?
- contenu_8_texte : Les seins les plus invisibles sont ceux des femmes ménopausées et âgées. Au croisement du sexisme et de l’âgisme, cette période est souvent connotée négativement par la notion de perte : perte de fécondité, perte du rôle maternel, perte de la séduction. Autrement dit, une perte de LA féminité et de son utilité dans la société… Vraiment ? N’y aurait-il pas dans ces « pertes », une source potentielle de libération ? Par exemple, pour certaines femmes, il s’agit d’être enfin libérée du risque de grossesse non désirée et ne plus avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
La vieillesse est aussi appréhendée sous le prisme des maladies et du cancer du sein. Les médecins recommanderaient « une reconstruction mammaire à 95 % des patientes de moins de 31 ans, mais seulement à 65 % des patientes de plus de 59 ans » [1]. À croire que la date de péremption imposée sur notre front ferait office de tatouage ! La reconstruction mammaire doit d’ailleurs être avant tout un choix, car être une femme ne se résume pas uniquement à deux seins. Chaque femme devrait pouvoir vivre à son rythme et comme elle l’entend les périodes de sa vie, et définir par et pour elle-même sa manière d’être au monde sans rendre de comptes à personne.
- contenu_9_titre : Lâchez-nous les seins !
- contenu_11_texte : [1] MADAN AK., ALIABADI-WAHLE S., BEECH DJ., « Ageism in medical students' treatment recommendations: the example of breast-conserving procedures »,
- contenu_12_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_12_texte_2 :
- contenu_12_liens_0_lien : https://www.editionspoints.com/ouvrage/seins-camille-froidevaux-metterie/9782757889701
- contenu_12_liens_0_texte_lien : Camille Froidevaux-Metterie - Seins: en quête d'une liberation
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- contenu_12_liens_1_lien : https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-corps-des-femmes-la-bataille-de-l-intime-camille-froidevaux-metterie/9782757888490
- contenu_12_liens_1_texte_lien : Camille Froidevaux-Metterie - Le corps des femmes. La bataille de l'intime.
- contenu_12_liens_1_type : externe
- contenu_12_liens_2_lien : https://editionsdelisatis.com/livres/le-poids-des-seins/
- contenu_12_liens_2_texte_lien : Nathalie Lagacé - Le poids des seins
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Quelques ressources pour vous aider dans vos démarches
15/06/22 - 09:46 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : <strong>En tant qu’aidant·e ou aidé·e, vous vous sentez perdu·e·s ? Vous avez besoin d’être épaulé·e ? Un truc en + vous aide à y voir plus clair.</strong>
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- contenu_2_titre : J’ai des questions sur les maladies graves et invalidantes.
- contenu_3_texte : <strong>L’</strong><strong>Association Socialiste de la Personne Handicapée (ASPH) peut vous soutenir à différents niveaux : </strong>
<strong> </strong>
<ul>
<li><strong><u>Contact Center</u></strong>: Les assistantes sociales expertes en législation répondent à toutes les questions liées de près ou de loin au handicap. Véritable écoute, informations adaptées, conseils individualisés du lundi au vendredi, de 8h à 12h. Le contact center est accessible de 9h30 à 11h aux personnes sourdes ou malentendantes habitant en Wallonie ou à Bruxelles. Ce service est entièrement gratuit pour les particuliers</li>
<li><strong><u>Handydroit® </u>:</strong> Au sein de ce service, les expertes en législation de l’ASPH conseillent et accompagnent chaque personne tout en s’assurant de la bonne compréhension de chacune des démarches. Pour accompagner au mieux et répondre à la demande, l’ASPH collabore avec des tiers (administrations, avocat·e·s, expert·e·s, etc.) en accord avec la personne. Au besoin, en tant que point d’appui Unia, l’ASBL peut aussi dénoncer des discriminations.</li>
<li><strong><u>Handyprotection</u></strong>: Pour toute personne en situation de handicap ou avec une maladie grave et invalidante, l’ASPH dispose d’un service technique spécialisé dans le conseil, la guidance et l’investigation dans le cadre des législations de protection de la personne handicapée.</li>
</ul>
<strong> ASPH : rue Saint-Jean 32/38 – 1000 Bruxelles Tél : 02/515.19.19</strong>
- contenu_4_titre : Je souhaite être épaulé·e, informé·e sur le statut d’aidant·e proche (et éventuellement l’obtenir)
- contenu_5_texte : <ul>
<li><strong><u>Les Centres de Service Social de la Mutualité Solidaris</u></strong> sont généralistes, gratuits et ouverts à tou·te·s. Les assistant·e·s sociales·aux y sont formé·e·s à la législation sociale la plus récente, sur des thématiques variées : allocations pour personnes handicapées, pensions, revenu d’intégration sociale (RIS), logement, aides matérielles, maladies professionnelles, incapacité de travail, indemnités de maladie, soins de santé, convalescence, etc.</li>
</ul>
<ul>
<li>Pour trouver un centre près de chez vous en Wallonie :
<ul>
<li><a href="https://bit.ly/38zGwPZ">https://bit.ly/38zGwPZ</a>.</li>
<li>A Bruxelles : <a href="https://bit.ly/3sFypZ9">https://bit.ly/3sFypZ9</a>.</li>
</ul>
</li>
</ul>
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- contenu_6_titre : Je souhaite obtenir un accompagnement au quotidien pour ma·mon proche aidé·e ou en tant qu’aidant·e
- contenu_7_texte : <ul>
<li><strong><u>La Fédération des Centres de Services à Domicile (FCSD)</u></strong> regroupe 8 Centrales de Services à Domicile (CSD) et 7 services associés. Elles proposent divers services pour adapter le quotidien des personnes aidées :</li>
<li>Un·e aide familial·e, qui aide votre proche dans les tâches quotidiennes qu’elle·il ne peut plus assumer seul·e. Une aide-ménagère peut également être dépêchée et assurer l’entretien du logement de votre proche.</li>
<li>La télévigilance : en cas de problème, votre proche appuie sur un pendentif/un bracelet qui le mettra en communication avec un service accessible 24h/24.</li>
<li>Un transport adapté : votre proche peut avoir des difficultés à se déplacer et à utiliser les transports publics. Comme vous ne pouvez pas toujours vous libérer, la FCSD propose des services de transports à finalité médicale, professionnelle ou personnelle.</li>
</ul>
<ul>
<li>Aidant·e proche ? <strong><u>Les services membres de la FCSD </u></strong>proposent également un service qui vous permettra de souffler et de prendre du temps pour vous. Il existe 2 types de garde qui peuvent prendre votre relais :</li>
<li>La·le garde-malade, qui intervient auprès de bénéficiaires qui ont besoin d’une présence de jour comme de nuit ;</li>
<li>La·le garde répit, qui est dédiée aux aidant·e·s proches d’enfant ou d’adulte en situation de handicap afin de leur permettre de prendre du temps pour elles·eux</li>
</ul>
<strong>Fédération des Centres de Services à Domicile (FCSD) Rue de Gembloux 196 - 5002 Saint-Servais Tél. 02 515 02 08 csd@solidaris.be</strong>
- contenu_8_titre : Je cherche de la documentation sur le sujet, des activités et des formations pour aller plus loin
- contenu_9_texte : <strong>Espace Seniors</strong> est une association reconnue en éducation permanente. Depuis 1977, elle représente et défend les droits des personnes de plus de 55 ans. Elle propose diverses actions et productions sur le sujet. Pour en savoir plus : <a href="http://www.espace-seniors.be">www.espace-seniors.be</a>.
Au sein des <strong>FPS</strong>, nous sommes particulièrement sensibles à la question des aidantes proches à laquelle nous souhaitons insuffler une vision genrée. Découvrez sans plus attendre notre étude : « Aidant·e·s proches : tour d’horizon dans une perspective de genre », disponible gratuitement sur notre site : <a href="http://www.femmesprevoyantes.be">www.femmesprevoyantes.be</a><u>. </u>
Notre régionale du Brabant wallon dispose également d’une ligne téléphonique à destination des aidant·e·s proches : <strong>010/84.96.64</strong>.
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Aidant·e·s proches : « Ce n’est pas uniquement une histoire intime, c’est aussi un souci sociétal »
15/06/22 - 09:13 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : <strong>Aide-ménagère, garde-malade, ergothérapeute, psychologue… La Centrale de service à domicile (CSD) permet à des personnes en perte d’autonomie de rester au maximum chez elles en proposant des soins adaptés à leurs besoins. Au Brabant Wallon, on accompagne également les aidant·e·s proches. Rencontre avec Angélique Marcq et Muriel Willems, psychologues pour la CSD BW. </strong>
- contenu_13_texte : M.W. : Il y a parfois un sentiment de culpabilité. On sent qu’au fond de soi, c’est trop, mais on n’ose pas s’en plaindre ou déléguer. Parler des aidant·e·s proches permet de mettre en avant cette aide informelle, d’informer sur le poids que ça fait porter à des individus et aussi comment cette aide vient compenser tout un tas de manquements.
A.M : Il est nécessaire de continuer à développer des services d’accompagnement, d’avoir une vision politique sur la question. Ce n’est pas uniquement une histoire intime, c’est aussi un souci sociétal.
M.W. : On a beau proposer des choses pour les aidant·e·s proches, il leur reste difficile de s’autoriser à prendre du temps pour elles·eux. Les aidant·e·s sont overbooké·e·s par leur vie perso, leur conjoint·e, leurs aidé·e·s. Comment s’autoriser à prendre du temps pour soi pour aller à un groupe de parole ou une activité bien-être quand d’autres priorités sont là ? C’est essentiel pour moi de continuer à aborder la question des aidant·e·s, car en parler permettra aux personnes de déculpabiliser et de lever un tabou. La santé des aidant·e·s est importante aussi, il ne faut pas la mettre de côté. On doit tou·te·s communiquer autour de ça pour faciliter la compréhension et déculpabiliser. Au plus on va le répéter, au plus les aidant·e·s vont s’autoriser à prendre ce temps.
A.M. : Il y a aussi la difficulté de se reconnaître en tant qu’aidant·e. Les gens ne s’identifient pas toujours comme un·e aidant·e proche, mais plutôt comme un parent, un enfant, un membre de la famille. Cela semble évident pour ces personnes de prendre en charge leurs proches. Aider ces personnes à s’identifier comme aidant·e proche, ça permet de comprendre que l’être n’est pas forcément un rôle qui va de soi, une obligation pour laquelle on ne peut pas se plaindre ou chercher du soutien.
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- contenu_2_titre : Qu’est-ce que la CSD ? Qui peut en bénéficier ?
- contenu_3_texte : A.M. : C’est une multitude de services qui, si c’est le choix de la personne, lui permettent de rester à domicile, dans de bonnes conditions et en profitant de soins accessibles. On est vraiment dans le respect du choix de la·du patient·e avec une approche personnalisée. Une coordinatrice se rend au domicile des patient·e·s pour voir de quels services les personnes ont besoin. Elle revient régulièrement au domicile et on réajuste en permanence en fonction des besoins de la personne.
M.W. : Il ne faut pas forcément être affilié·e à Solidaris pour profiter de nos services. Toute personne en perte d’autonomie (temporaire ou permanente) peut profiter des soins. Il suffit de nous contacter par téléphone, que l’on appelle pour soi ou pour un proche, et notre call center fait le reste.
Au service psy, on fonctionne vraiment au cas par cas. Nous appelons la personne pour connaître sa situation, fixer un rendez-vous et nous nous rendons au domicile de la personne. Actuellement, les deux premières visites sont gratuites et les visites suivantes sont à 25 euros. Solidaris prend en charge 20 euros durant 12 séances maximum. Avec l’intervention de la mutuelle, les séances reviennent donc à 5 euros.
- contenu_4_titre : Pourquoi avoir décidé de travailler à la CSD en tant que psy ?
- contenu_5_texte : M.W. : Très peu de psychologues indépendant·e·s se rendent à domicile. Pour les personnes bloquées chez elles, on ne peut qu’imaginer la souffrance de ne pas sortir dans le monde extérieur. L’accompagnement de ces personnes-là est important et trop négligé au niveau des psychologues indépendant·e·s, car cela est plus contraignant, prend plus de temps... C’est important pour moi de permettre à ces publics d’être accompagnés.
A.M. : On a la sensation de répondre à un besoin qui n’est pas toujours pris en compte. On se met au service de personnes qui sont éloignées des services de soins.
- contenu_6_titre : Être psy à domicile, qu’est-ce que ça implique ?
- contenu_7_texte : M.W. : Il y a beaucoup plus d’authenticité dans la relation que l’on a avec les patient·e·s à domicile. On voit les personnes dans leur quotidien avec les proches qui les entourent, leurs animaux. On rentre clairement dans leur intimité tout en restant discrètes·ets. La personne nous accueille et nous nous devons de respecter la part d’intimité que nous ne partageons pas avec elle.
A.M. : Ça nous demande des facultés d’adaptation… On fait parfois des séances avec le chat de notre patien·te sur les genoux (<em>rires</em>). Il arrive que la gestion de l’entourage soit compliquée. Dans une consultation privée, les psys cadrent les échanges, ce qui permet d’entretenir le secret professionnel. Dans un échange à domicile, il y a des fois un enfant, un parent qui arrive en pleine rencontre. On est plus en risque d’être court-circuité·e·s. C’est déstabilisant et en même temps ça permet d’enrichir les échanges.
- contenu_8_titre : En quoi venir en aide aux personnes en perte d’autonomie permet aussi d’accompagner les aidant·e·s proches ?
- contenu_9_texte : A.M. : On va d’abord se concentrer sur la personne aidée. Mais, force est de constater que nos services ont un impact sur la famille élargie. Nos soins vont permettre par exemple d’alléger les aidant·e·s proches, de déléguer certains soins à des équipes de professionnel·le·s. C’est aussi permettre aux familles de respirer, de ne pas être systématiquement prises dans une multitude de tâches d’accompagnement et d’aide auprès de personnes en perte d’autonomie et au détriment de leur propre vie et fonctionnement. La prise en charge d’un·e bénéficiaire va forcément avoir un impact sur l’aidant·e.
M.W. : En tant que psychologues à domicile, nous nous rendons chez les personnes en perte d’autonomie, mais aussi chez les aidant·e·s. Nous proposons aussi un suivi psychologique pour les aidant·e·s proches, même si elles·ils ne sont pas en perte d’autonomie.
- contenu_10_titre : Plus concrètement, que propose la CSD pour venir en aide aux aidant·e·s proches ?
- contenu_11_texte : M.W. : Nous nous occupons de la ligne téléphonique à destination des aidant·e·s proches. Les personnes peuvent nous contacter si elles ont la moindre question à propos de leur statut ou pour une écoute. Nous organisons également des activités à destination des aidant·e·s proches. Nous avons aussi un groupe de parole qui sera bientôt actif et s’installera dans un lieu adapté à la majorité de nos aidant·e·s proches. Il suffit que les personnes se manifestent pour qu’on le lance !
A.M. : Nous avions déjà un groupe de parole par le passé. En 2014, dans le Brabant wallon, la CSD, Espace Seniors et les FPS avaient décidé d’en mettre un en place, car ça faisait écho à des projets déjà menés par Espace Seniors. On a essayé de faire percoler ce sujet des aidant·e·s proches sur notre territoire.
Le groupe de parole a vécu quelques mois. Ce type de groupe évolue parfois fortement. Les besoins des personnes changent et certaines qui étaient aidantes ne le sont plus par la force des choses. Par ailleurs, il n’est pas toujours facile pour les aidant·e·s proches de s’inscrire dans des projets au long cours, car leurs réalités sont complexes. Ce groupe-là s’est donc éteint, mais on a aussi développé des activités plus ponctuelles, car c’est souvent plus facile pour ces personnes de venir à un moment précis et de façon brève afin d’obtenir du soutien.
- contenu_12_titre : Pourquoi reste-t-il essentiel d’accompagner les aidant·e·s proches ?
- contenu_14_texte : La<strong> Fédération des Centres de services à Domicile</strong> (FCSD) regroupe 8 <strong>Centrales de Services à Domicile</strong> (CSD) et 7 services associés. Aidant.e proche? Les services membres de la FCSD proposent également un service qui vous permettra de souffler et de prendre du temps pour vous.
Il existe 2 types de garde qui peuvent prendre le relais:
La.Le <strong>garde-malade</strong>: elle intervient auprès des bénéficiaires qui ont besoin d'une présence de jour comme de nuit;
La.le <strong>garde répit</strong>: elle est dédiée aux aidants proches d'enfant ou d'adulte en situation de handicap afin de leur permettre dep rendre du temps pour eux.
la régionale du Brabant Wallon dispose également d'une ligne téléphonique à destination des aidant.e.s proches: 010/84.96.64
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Une fresque féministe à Verviers !
13/06/22 - 11:02 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : <strong>Aux FPS, on aime mettre les mains dans le cambouis… ou plutôt, dans les pots de peinture ! En collaboration avec PAC Verviers (Présence et Action culturelle) et le collectif 7<sup>e</sup> gauche, les FPS Verviers ont participé à la mise en place d’une incroyable fresque à Verviers. On retrace pour vous l’histoire de ce projet haut en couleur ! </strong>
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- contenu_2_texte : 2019 : Les <strong>FPS Verviers</strong> organisent des marches exploratoires. Ces marches dans la ville permettent d’identifier les aménagements nécessaires pour favoriser la place des femmes dans l’espace public. Les participantes estiment alors que <strong>l’art et les couleurs</strong> créent un sentiment de sécurité. Cette envie exprimée par le groupe a été ensuite reprise par PAC Verviers et les FPS Verviers avec l’envie de créer un projet collaboratif et créatif.
Juin 2021 : Un groupe de verviétoises et de son arrondissement, s’est réuni autour du collectif d’artistes 7<sup>e</sup> gauche, de <strong>PAC Verviers</strong> et des FPS de Verviers pour réfléchir ensemble à ce que cette fresque allait représenter.
Pour le collectif 7<sup>e</sup> gauche « De nombreuses pistes ont été évoquées sur les droits des femmes et leur place dans le monde qui les entoure. Beaucoup d’idées ont émergé, et de nombreux sujets ont été évoqués. L’idée de cette <strong>fresque</strong> a été de parvenir à synthétiser toute cette réflexion afin de pouvoir la traduire ensuite en une image générale et collective. »
2 avril 2022 : Après de nombreuses heures sur le chantier, la fresque « acrobates » peut enfin être inaugurée en présence notamment de <strong>Sarah Schlitz</strong> (Secrétaire d’État à l’Égalité des genres) et de <strong>Christie Morreale</strong> (Ministre wallonne de l’Égalité des chances).
Pour le collectif 7<sup>e</sup> gauche <em>« La première image qui saute aux yeux est celle de 5 silhouettes de femmes imbriquées les unes contre les autres. 5 femmes de couleurs différentes, qui tiennent en équilibre comme des “acrobates”. L’envie est de montrer, à travers ces silhouettes, cette sororité, ce soutien que les femmes peuvent s’apporter mutuellement. C’est un jeu d’équilibre qui joue aussi avec les formes du mur et ses contraintes. Lorsque l’on regarde le mur de loin, on peut voir et s’amuser de ce jeu de formes et de couleurs qui apportent de la gaieté à l’entrée de la ville. Ces silhouettes aux corps, aux couleurs et aux coiffures différents invitent à y voir une diversité. </em>
<em>À l’intérieur de ces formes sont illustrées les idées évoquées pendant les ateliers. Des actions de tous les jours, des métiers de femmes, des femmes ensemble, la question du handicap, la sororité, le mouvement “<strong>No Bra</strong>”, les violences faites aux femmes, le droit de vote, etc. »</em>
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Soirée-spectacle « Aidant·e·s proches » : les retrouvailles !
13/06/22 - 10:38 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : <strong>Le 25 février dernier, nous organisions un spectacle-débat qui abordait la thématique des aidant·e·s proches sous l’angle du genre. La soirée a débuté par la pièce de théâtre-action « Et moi dans tout ça ? » par le théâtre du Copion et s’est poursuivie par un débat avec le public présent sur place et le public qui nous suivait en direct sur la plateforme internet Zoom.</strong>
- contenu_1_texte : Cette soirée fut l’occasion de se retrouver toutes et tous en présentiel ! En effet, après 2 ans de contexte pandémique, nous avons pu échanger ensemble dans la convivialité du lieu qui nous accueillait, le théâtre de La Plume Persée à Ixelles.
- contenu_2_titre : Aidant·e·s proches : une réalité de genre trop méconnue
- contenu_3_texte : Marie-Virginie Brimbois déléguée syndicale Titres-services, Muriel Willems, psychologue CSD Solidaris Brabant wallon, Alba Izzo du théâtre du Copion et Laudine Lahaye chargée d’études aux FPS ont nourri le débat et répondu aux questions du public.
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Comment renverser la tendance et enfin aider les aidant·e·s proches ?
13/06/22 - 09:47 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : <strong>Plutôt que d’adopter une approche globale, pérenne et cohérente de la prise en charge de l’état de dépendance, notre société patriarcale opère un transfert des responsabilités qui fait peser le poids des soins et services sur le dos des femmes. Ce rôle essentiel d’aidante proche doit pourtant pouvoir être le fruit d’un choix. Si tel est le cas, il doit alors être reconnu, valorisé à sa juste valeur et encadré par des mesures concrètes. Celles que nous dégageons ici concernent plusieurs niveaux de pouvoir belge : régionaux, communautaires et fédéral. Elles procèdent à une réflexion globale sur le traitement du <em>care</em> (tant formel qu’informel) dans notre société, incontournable dans la mise en œuvre d’une véritable politique égalitaire.</strong>
- contenu_1_titre : Adopter une lecture féministe du statut d’aidant·e proche
- contenu_2_texte : En raison de la socialisation genrée<sup>[1]</sup>, le « prendre soin » est majoritairement investi par les <strong>femmes</strong>. Mais comment oser parler de ses propres difficultés et souffrances d’aidantes, sans culpabiliser, quand on répète aux femmes que c’est leur rôle « naturel » de s’occuper des autres ? En tant qu’aidantes proches, les femmes « récupèrent » toutes ces tâches qu’une large frange de la population préfère mettre à distance et ignorer.
C’est pourquoi l’application du <em>gender mainstreaming </em><sup>[2]</sup> à la politique de soutien aux aidant·e·s proches est <strong>fondamentale</strong>. Cette analyse stratégique permettrait, par exemple, d’identifier que la lutte contre les <strong>stéréotypes</strong> de genre ainsi que l’existence de structures d’accueil et d’aide de qualité, en suffisance et à prix abordable, sont des conditions <em>sine qua non</em> pour que les droits des femmes ne se perdent pas face aux droits des aidant·e·s proches.
Par ailleurs, pour <strong>protéger</strong> le droit des femmes au travail, la législation doit leur permettre d’exercer ce rôle tout en minimisant les conséquences sur leur parcours professionnel, actuel ou futur. Adaptation des horaires, réduction du temps de travail, télétravail, octroi de jours de congé spécifiques comme le congé aidant·e proche, organisation de réunions thématiques, création d’un livret de ressources sont autant de mesures proactives et ciblées qui faciliteraient l’articulation vie privée-vie professionnelle des aidant·e·s.
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- contenu_4_titre : Sensibiliser le corps médical et informer sur les services d’aides existants
- contenu_5_texte : La <strong>santé mentale</strong> et physique des aidant·e·s proches pâtit irrémédiablement de leur rôle : stress, épuisement, solitude, troubles du sommeil, dépression, douleurs chroniques… Cependant, il existe des mesures qui pourraient améliorer considérablement leurs conditions de vie et par extension celles de la personne aidée. Une des pistes est d’assurer un suivi conjoint de ce binôme spécifique (aidant·e/aidé·e) et de lier leurs parcours de soins. Il s’agirait donc de<em> « prendre en charge les malades au-delà de leur pathologie, dans leur globalité, en considérant leur entourage »</em><sup>[3]</sup>. Cette grille de lecture ne peut s’envisager que si une prise de conscience s’opère dans les pratiques médicales par rapport au rôle des aidant·e·s.
Par ailleurs, il n’est pas aisé pour les aidant·e·s de s’y retrouver et de <strong>coordonner</strong> le service d’aide familiale, le service de garde-malade, l’aide-ménagère, le recours aux repas à domicile, les centres de soins de jour, les services de répit, les soins infirmiers, etc. La mise en place d’un accompagnement « personnalisé » basé sur l’écoute, le partage d’informations, les besoins de l’aidant·e et de l’aidé·e et les différents services afin de réduire la charge mentale, physique et émotionnelle de l’aidant·e avec les services de soutien déjà existants apparaît donc comme primordial.
- contenu_6_titre : Développer un projet de société solidaire, égalitaire et durable
- contenu_7_texte : La·le proche aidé·e, tout comme l’aidant·e proche, doit pouvoir disposer des conditions (sociales, économiques, humaines) suffisantes pour opérer un choix réel et éclairé : celui de rester chez elle·lui et de bénéficier d’une aide à domicile ou de faire appel à un centre résidentiel, celui d’être aux côtés de la personne aidée ou de passer le relais à des professionnel·le·s. Cela implique, par exemple, d’enclencher sans plus tarder une démarchandisation et une démocratisation des soins de santé. Il est également nécessaire de <strong>refinancer</strong> les services publics, d’augmenter les montants des pensions et des allocations sociales au-dessus du seuil de pauvreté ou encore de revaloriser (financièrement et socialement) le secteur du <em>care</em> formel, représenté par des femmes souvent précarisées et racisées.
Ainsi, dans un monde où la demande en soins de santé ne fait qu’augmenter, un projet de société fondé sur la <strong>solidarité</strong>, la cohésion sociale et la durabilité, et non sur l’individualisme, le profit et le court terme, est indispensable pour réenchanter l’ensemble des rôles de soins au sein de notre société. C’est, somme toute, ce dont tout·e aidant·e proche a cruellement besoin, et ce depuis longtemps.
- contenu_8_texte : <sup>[1]</sup> Processus social à l’œuvre depuis notre naissance par lequel nous apprenons les règles, normes et attentes de notre culture liées au genre. Ce processus nous amène à acquérir et intérioriser des rôles sociaux genrés et plus à tard à développer des stéréotypes sur ce que « doit » être une femme (douce, gentille, à l’écoute, etc.) et ce que « doit » être un homme (entreprenant, actif, viril, etc.).
<sup>[2]</sup> Stratégie qui a pour ambition de renforcer l’égalité des femmes et des hommes dans la société, en veillant à ce que toutes les étapes des processus politiques — élaboration, mise en œuvre, suivi et évaluation — tiennent compte de la dimension de genre, c’est-à-dire des différences socio-économiques qui existent entre les hommes et les femmes.
<sup>[3]</sup> GUÉRIN Serge, « De la société civile à l’assemblée », <em>L’école des parents</em>, 2015/6 (N° 617), pp. 24-25.
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Comment obtenir une reconnaissance en tant qu’aidant·e proche ?
13/06/22 - 15:12 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_1_titre : Qui peut fournir ce statut ?
- contenu_2_texte : D’après la loi, ce sont les <strong>mutualités</strong> qui sont responsables de l’octroi et de la gestion de ces reconnaissances.
C’est la mutualité de l’aidant·e qui doit recevoir la demande de reconnaissance. Que la personne aidée soit affiliée à la même mutualité ou à une autre est sans importance.
Chez <strong>Solidaris</strong>, ce sont les assistants sociaux de nos Centres de Services Social (CSS) qui vous accompagneront dans ces démarches.
- contenu_3_titre : Quelles sont les démarches ?
- contenu_4_texte : Après avoir pris rendez-vous avec un·e de nos assistant·e·s sociales·aux, ce·tte dernière·ier vous aidera à remplir la <strong>déclaration sur l’honneur</strong> (DH). Ce formulaire devra être signé par l’aidant·e proche et par la personne aidée afin d’établir l’existence d’une relation d’aide.
Pour obtenir la reconnaissance pour l’octroi de droits sociaux, il faudra prouver l’état de dépendance de la personne aidée en joignant à la demande une des attestations prévues par la réglementation. Les assistant·e·s sociales·aux des <strong>CSS Solidaris</strong> vous aideront à obtenir les attestations requises ou vous les fourniront lorsque cela est possible.
- contenu_5_titre : Quelles sont les différentes reconnaissance ?
- contenu_6_texte : Il existe deux types de reconnaissances donnant droit à deux attestations différentes : l’attestation générale et l’attestation pour l’octroi de droits sociaux. Ces deux reconnaissances offrant des <strong>statuts</strong> différents, les conditions d’octroi des attestations sont également différentes.
<ul>
<li>L’attestation générale : cette attestation n’ouvre, a priori, aucun droit, mais apporte une reconnaissance formelle de la relation d’aide entre deux personnes, la personne aidée et l’aidant·e proche. Il est intéressant d’obtenir cette reconnaissance pour pouvoir comptabiliser le nombre d’aidant·e·s proches. Ce recensement pourrait, en effet, aider à améliorer le statut.</li>
<li>L’attestation pour l’octroi de droits sociaux permet de demander l’octroi de tout avantage social octroyé tant au niveau fédéral, régional, que communautaire ou communal. Pour une même personne aidée, maximum 3 aidant·e·s proches peuvent être reconnu·e·s pour l’octroi de droits sociaux.</li>
</ul>
- contenu_7_titre : Quelles sont les conditions pour la reconnaissance générale ?
- contenu_8_texte : <strong>La personne aidée doit </strong>:
<ol>
<li>résider en Belgique ;</li>
<li>être dans une situation de dépendance due à son âge, son état de santé ou son handicap.</li>
</ol>
<strong>L’aidant·e doit</strong> :
<ol>
<li>résider en Belgique ;</li>
<li>avoir développé une relation de confiance ou de proximité affective ou géographique avec l’aidé·e ;</li>
<li>être inscrit·e au registre de la population ou au registre des étrangers ;</li>
<li>fournir son aide de manière gratuite à des fins non professionnelles ;</li>
<li>fournir son aide avec le concours d’au moins un·e intervenant·e professionnel·le ;</li>
<li>tenir compte du projet de vie de l’aidé·e.</li>
</ol>
- contenu_9_titre : Quelles sont les conditions pour la reconnaissance pour l’octroi de droits sociaux ?
- contenu_10_texte : <strong>La personne aidée doit :</strong>
<ol>
<li>résider en Belgique</li>
</ol>
Pour cela, l’aidé·e ne peut séjourner à l’étranger plus de 29 jours, consécutifs ou non, par année civile. Par exception : les séjours de 30 jours et plus ne sont pas pris en compte s’il s’agit d’une admission temporaire dans un hôpital ou un autre établissement de soins.
<ol start="2">
<li>prouver son statut de dépendance par une attestation établissant une des situations suivantes :
<ol>
<li>être dans une situation de dépendance évaluée à 12 points ou plus par la DGPH (reconnaissance médicale sans paiement d’allocation), Medex ou lale médecin-conseil de la mutualité</li>
<li>bénéficier d’ARR, AI ou APA avec degré de dépendance reconnu de 12 points ou plus</li>
<li>bénéficier d’une aide de tierce personne avec 12 points de dépendance ou plus</li>
<li>avoir moins de 21 ans et se voir reconnaître minimum 12 points de dépendance ou 6 points dans le 3<sup>e</sup>pilier dans le cadre d’allocations familiales majorées</li>
<li>bénéficier d’un supplément pour handicap grave (concerne les fonctionnaires pensionnée·s)</li>
<li>avoir obtenu au moins 35 points sur l’échelle profil BEL (Flandre — Zorgkas)</li>
<li>avoir obtenu au moins 13 points au BelRAI screener ou 6 points pour la somme des modules AIVQ et AVQ (Flandre – Zorgkas)</li>
<li>avoir obtenu au moins 15 points sur l’échelle AVQ/CPS (Wallonie et Bruxelles)</li>
<li>avoir droit à un forfait B ou C après évaluation selon échelle de KATZ</li>
<li>remplir au moins une des conditions médicales donnant droit au forfait de soins pour malades chroniques</li>
</ol>
</li>
</ol>
Pour l’aidant·e, les conditions sont <strong>similaires</strong> pour les deux attestations.
- contenu_11_titre : Quels sont mes droits ?
- contenu_12_texte : En dehors d’éventuels avantages locaux (renseignez-vous auprès de votre commune), le seul droit social actuellement mis en place est un congé thématique avec une allocation versée par l’ONEM. Ce droit ne concerne que les salarié·e·s et les fonctionnaires.
<strong>Ce congé peut prendre la forme </strong>:
<ul>
<li>d’une interruption de travail complète de maximum 3 mois par personne aidée (maximum dans la carrière de l’aidant·e) ou</li>
<li>d’une réduction des prestations de 1/2 ou 1/5 ème temps de maximum 6 mois par personne aidée (maximum 12 mois dans la carrière de l’aidant·e).</li>
</ul>
<strong>La demande doit être faite :</strong>
<ol>
<li>Premièrement, auprès de l’employeuse·eur, soit par recommandé, soit par la remise d’un écrit en mains propres contre accusé de réception ;</li>
<li>Ensuite auprès de l'ONEM : après que l’employeuseeur ait encodé la demande auprès de l’ONEM, la·le travailleuse·eur recevra un lien pour remplir un formulaire électronique.</li>
</ol>
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Le quotidien des aidant·e·s, c’est aussi ça
13/06/22 - 09:06 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_citation : « Maman souffre de diabète et d’insuffisance rénale. Depuis le décès de papa, il y a 10 ans, elle vit seule. Mes sœurs et moi nous occupons de tout : ses courses, l’entretien de sa maison, ses finances, ses déplacements chez les médecins. Sans nous, elle ne pourrait plus vivre chez elle ! »
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- contenu_1_citation : « Notre petit dernier est autiste et a une santé très fragile. Il demande une attention de chaque instant alors j’ai dû arrêter de travailler, car même une réduction de mon temps de travail n’était plus conciliable avec ses besoins. Je culpabilise de laisser mon mari porter à lui seul notre famille. Nous sommes très fatigués, mais personne ne peut nous aider, d’ailleurs, beaucoup de nos amis ne prennent même plus de nos nouvelles. »
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- contenu_3_citation : « Je suis maman d’un pré ado handicapé et j’héberge depuis un an mon papa âgé de 69 ans. Le quotidien est très difficile et je suis au bord de l’épuisement comme beaucoup d’aidants, j’imagine. »
- contenu_3_alignement : gauche
- contenu_4_citation : « Je ne me suis jamais accordé de répit pendant plusieurs années, je n’ai jamais eu le droit d’être malade ou fatiguée, j’ai essuyé mes larmes de désarroi, d’inquiétude, j’ai géré les difficultés financières… »
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- contenu_5_citation : « Du travail il n’y en a malheureusement plus pour tout le monde, les emplois disponibles sont rares… Je suis chômeuse et pourtant au quotidien j’ai souvent l’impression d’être bien plus épuisée que si j’avais un emploi… »
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- contenu_6_citation : « Je voudrais garder mon mari à la maison, car il a encore toute sa conscience. Mais je dois aussi continuer à travailler à temps plein pour faire rentrer un salaire. La difficulté, c’est de trouver la personne adéquate, le bon service pour quand je ne suis pas là. Par exemple, je n’imagine pas le placer dans un centre de jour avec des personnes handicapées mentalement, alors qu’il a encore toute sa tête. »
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- contenu_7_citation : « On devrait même pouvoir valoriser au niveau professionnel les compétences qu’on développe en tant qu’aidant proche. Par exemple, lorsqu’il y a des tensions entre collègues, j’utilise parfois des méthodes de communication que j’ai apprises pour mon fils autiste. »
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- contenu_8_citation : « On ne peut pas être aidant proche à 100 %, sinon on craque après quelques semaines ! Et on ne peut pas se permettre de sombrer. Par exemple, moi je me suis retrouvée aux urgences et ça a été la panique parce que je me suis demandé ce qu’il se passerait pour mon mari si je ne pouvais plus m’occuper de lui. »
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- contenu_9_citation : « Au début, j’ai pris des congés sans solde et des congés maladie pour m’occuper de mon mari. Et maintenant, je ne travaille plus qu’à mi-temps. Sinon, je ne pourrais pas aller le conduire au centre de jour où il est. »
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- contenu_10_citation : « Parfois, je n’ose pas dire aux professionnels quoi faire ou comment le faire. Car je ne veux pas faire comme si j’allais leur apprendre leur métier. Mais à force de voir comment les professionnels font, je commence à m’y connaître aussi finalement. »
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- contenu_11_texte : Ces témoignages proviennent de deux brochures : MICHAUX Aude et al. <em>Suis-je aidant proche ?</em>, Belgrade, 2021 et PEQUET Sandrine, <em>Aidants proches indispensables, mais invisibles</em>, Bruxelles, 2015.
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Être une personne aidant·e proche, c’est…
13/06/22 - 09:01 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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Réforme des pensions : un pas de plus vers la privatisation ?
03/03/22 - 09:05 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_2_texte : La Sécurité sociale a été créée en 1944 sur base d’arguments très politiques : le patronat était considéré comme une classe usurpatrice des richesses produites par les travailleuses·eurs. Plutôt que de se lancer dans une révolution, un compromis a été forgé :<strong> le système capitaliste n’était pas remis en cause</strong>, à condition que le patronat garantisse aux travailleuses·eurs <strong>des conditions de vie dignes</strong>. Au fondement de la Sécurité sociale, il y a donc l’idée que c’est au patronat de la financer.
Ce raisonnement, qui met le patronat face à ses responsabilités, est largement oublié aujourd’hui à la faveur d’une rhétorique où la Sécurité sociale est pensée comme une « charge » pesant sur les employeuses·eurs. Les exonérations de cotisations sociales sont le produit d’un marchandage au licenciement. Elles se soldent par un définancement de la Sécurité sociale [1]. Malheureusement, <strong>la réforme actuelle n’aborde pas le problème du financement</strong> (ou plutôt du définancement) des pensions. Bien au contraire, la réforme est présentée comme « budgétairement neutre »[2]. Or, le défi du vieillissement implique une augmentation des dépenses. La question politique qui se pose alors est de savoir si ces coûts seront assumés par la <strong>collectivité</strong>. Ou nous recommandera-t-on d’épargner pour nos vieux jours ? Dans ce cas, nombreuses et nombreux (car ce sont surtout les femmes qui sont concernées par la pauvreté) resteront sur le carreau.
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- contenu_1_introduction : Une réforme des pensions est actuellement à l’agenda politique. La mesure phare, 1 500 euros pour tou·te·s, n’est pas passée inaperçue. Malheureusement, la suite des mesures est très technique et résultera principalement de négociations entre les différents groupes politiques du gouvernement.
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- contenu_4_texte : Un deuxième problème très important posé par la réforme des pensions concerne une vieille rengaine brandie par la droite : imposer <strong>des conditions toujours plus restrictives pour l’accès à la pension.</strong> Actuellement, une condition de trente ans de carrière est requise. Mais il peut s’agir d’années effectivement travaillées ou de périodes dites « assimilées » (chômage, maladie, invalidité). L’Open VLD réclame un pas de plus : conditionner les pensions au travail effectif [3]. La droite cherche ici à détruire un mécanisme essentiel de solidarité de la Sécurité sociale : le droit à la pension ne dépendrait plus des besoins, mais de ce que chacun et chacune aura versé à la caisse. <strong>Exit la solidarité, seul compterait l’individu. </strong>
Ces deux jalons (le définancement et la condition de carrière effective) sont les étapes de toute privatisation des pensions, ce qui suppose <strong>des attaques sur le plan matériel et idéologique.</strong> D’une part, réduire le montant des pensions afin d’<strong>inciter les travailleuses·eurs à épargner dans des fonds privés</strong> (la pension est alors réduite à un « filet de sécurité », selon l’expression nauséabonde de la Banque mondiale) et, d’autre part, <strong>déconstruire les mécanismes de solidarité par une restriction des conditions d’accès à la pension. </strong>
Ainsi, gardons-nous de penser que les réformes sont de simples ajustements techniques de la Sécurité sociale. Heureusement, il n’est pas besoin d’être grand·e politologue pour comprendre le sens des réformes : il suffit de se demander qui va payer le coût du vieillissement de la population.
- contenu_5_texte : [1] Par exemple, la Cour des comptes a évalué que les exonérations de cotisations sociales pour premier emploi (mesure du gouvernement Michel) coûtent un milliard
d’euros par an (Premiers engagements – Réduction groupe cible pour cotisations pa-
tronales à l’ONSS, rapport de la Cour des comptes, janvier 2021).
[2] « La réforme des pensions est quasi neutre budgétairement », L’Écho, 9 septembre
2021.
[3] « Les propositions pour changer le régime de pensions se multip lient », L’Écho, 25 août 2021.
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Au Maroc, les femmes construisent leur avenir
07/12/21 - 11:57 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Femmes divorcées, veuves, jeunes mères célibataires, victimes de violence… Dans les quartiers populaires de Casablanca, métropole marocaine qui concentre 10 % de la population du pays, les femmes ont souvent des histoires compliquées, mais elles se sont serré les coudes et entraidées pour aller de l’avant. AFAQ (Action Femmes des Associations des Quartiers du grand Casablanca), une organisation marocaine partenaire de l’ONG belge Solsoc, s’est donné pour rôle de mobiliser les femmes issues de ces quartiers précarisés. L’association leur permet de s’émanciper, de bénéficier de conditions de travail dignes, d’un accès à la protection sociale, de rêver grand et surtout d’un avenir meilleur pour les femmes marocaines.
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- contenu_2_titre : L’émancipation économique comme premier outil de lutte des femmes
- contenu_3_texte : AFAQ fonde son approche sur le travail de proximité, l’éducation populaire, la participation de tou∙te∙s et le respect environnemental. À travers son action dans les quartiers populaires de Casablanca composés de familles particulièrement précarisées, AFAQ identifie des femmes qui vivent des situations importantes de vulnérabilité et de discrimination : principalement des veuves ou divorcées. Pour ces femmes, l’autonomie économique sera l’une des clés de leur émancipation et un outil de lutte contre les violences qu’elles subissent. « Les femmes subissent de la violence de la part de leur mari, de leur père, de leurs frères, de leurs voisins… La Femme dans les quartiers populaires c’est l’élément le plus « fragile ». Mais si elle est indépendante économiquement, elle n’est plus dépendante de ces hommes. On travaille sur deux aspects avec elles, l’accompagnement économique et sur la confiance en soi » nous explique Amina Zaïr, présidente d’AFAQ. Kenza Chaaibi, responsable de projet, ajoute que « l’autonomisation économique des femmes est le premier pas pour que les femmes aient accès à leurs droits, puis aux postes de décisions et à la vie politique ».
- contenu_4_titre : Une voie : l’économie sociale et solidaire
- contenu_5_texte : Depuis 2014, AFAQ appuie 120 femmes par an dans leur accès au marché du travail à travers des formations professionnelles (boulangerie, traiteur, esthétique, couture, etc.), mais aussi en gestion administrative et financière, et via des ateliers de gestion de conflit ou de prise de parole. AFAQ a ensuite proposé aux participantes de mettre sur pied, ensemble, des initiatives économiques basées sur des principes d’économie sociale et solidaire. En 2015, onze initiatives voient ainsi le jour. Petit à petit, les bénéfices générés par ces actions grandissent et les revenus des femmes s’améliorent, elles acquièrent une indépendance financière. En 2016, les initiatives prennent la forme de coopératives. Elles renforcent leurs pratiques d’économie sociale et solidaire notamment grâce à différents outils et ateliers développés et organisés par les structures partenaires de Solsoc actives sur cette thématique au Maroc et dans d’autres pays. Les membres des coopératives des différents pays s’organisent en véritable mouvement social. En 2019, elles·ils organisent un forum international de l’économie sociale et solidaire, comme espace de partage et de rencontre avec d’autres expériences de Palestine, du Burkina Faso et du Sénégal. Une série de revendications sont alors identifiées lors d’ateliers autogérés et sont portées vers le gouvernement marocain.
- contenu_6_titre : Des quartiers populaires à l’engagement politique
- contenu_7_texte : AFAQ encourage les femmes qu’elle accompagne à participer à la vie politique dans les différentes sphères de pouvoir et les encourage à accéder aux postes de décision. Aujourd’hui, elles influencent les politiques publiques au niveau local, notamment via des comités de femmes au sein des quartiers, qui agissent pour sensibiliser les femmes aux thématiques qui les concernent (violences, précarité, etc.), et qui interpellent directement les élus locaux. AFAQ motive les femmes des quartiers à voter, voire à se présenter sur les listes électorales. Quatre femmes accompagnées par AFAQ et actives dans les coopératives étaient ainsi inscrites sur les listes pour les élections de septembre 2021. Trois d’entre elles ont été élues. Amina conclut, « aujourd’hui, la priorité est d’encourager les femmes à faire le premier pas pour accéder à la vie publique, car c’est la clé pour améliorer la situation des femmes au Maroc ».
- contenu_8_texte : <strong>Solsoc est une ONG de coopération au développement. Avec des organisations locales, elle combat l’exclusion et les inégalités en Bolivie, au Burkina Faso, au Burundi, en Colombie, au Maroc, en Palestine, au Sénégal et en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en Belgique. Leur objectif commun est de contribuer à la construction d’un monde plus juste et plus démocratique. Vous souhaitez poser un acte militant en faveur des actions de Solsoc ? </strong>
<strong>Faites un don sur le compte BE52 0000 0000 5454 Plus d’infos : www.solsoc.be. </strong>
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Je poste donc je suis?!
07/12/21 - 11:47 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : TikTok, Instagram, Snapchat… les réseaux sociaux occupent une place prépondérante dans nos vies. À tel point que 76 % des Belges sont actives·tifs sur les réseaux sociaux et ce sont les femmes qui les consomment le <a href="https://www.xavierdegraux.be/reseaux-sociaux-belgique-statistiques-2021#:~:text=8%2C83%20millions%20de%20Belges,de%20la%20population%2C%20sont%20actifs.&text=Par%20rapport%20%C3%A0%20janvier%202020,%25%2C%20soit%20environ%20850.000%20Belges.">plus</a>.
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- contenu_1_legende : © Knock Knock Prod, Steppers et Aurore Vegas
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- contenu_2_texte : Si tous les médias véhiculent des normes esthétiques (minceur, épilation, peau lisse…), les <strong>réseaux sociaux</strong> ont la particularité de les exacerber en raison de la
grande visibilité qu’ils offrent aux utilisatrices·teurs et de la vitesse de propagation des contenus. Ces <strong>injonctions</strong> peuvent avoir des répercussions sur la construction de l’identité ou l’estime de soi : anxiété, solitude, dépression, perte de <a href="https://www.evras.be/fileadmin/user_upload/3/2015_-_CPCP_-_Hypersexualisation.pdf">confiance</a> en soi. Les femmes et les jeunes filles sont les plus concernées par ces normes en raison du contexte patriarcal de notre société. Par ailleurs, elles sont davantage soumises au regard d’autrui et aux <strong>commentaires</strong> sur leur physique : remarques déplacées, insultes voire même harcèlement sexiste en ligne. Des réactions <strong>inappropriées</strong> ou disproportionnées qui peuvent donc entretenir le sexisme ordinaire. Étant plus grandes consommatrices des réseaux sociaux, les femmes sont plus à risque de développer des troubles de santé <a href="https://www.lesechos.fr/2016/10/la-nouvelle-dictature-de-limage-1112879">mentale</a>.
- contenu_3_titre : Des images souvent retouchées
- contenu_4_texte : Sur les réseaux sociaux, la majorité des contenus publiés sont modifiés ou <strong>retouchés</strong> à grand coup de filtres ou de logiciels. Ces contenus à l’allure « parfaite » sont alimentés par les algorithmes des réseaux sociaux, programmés pour mettre en avant certains contenus : les photos de femmes en bikini ou en sous-vêtements
sont davantage susceptibles d'apparaître dans le fil d’actualité des utilisatrices·teurs par exemple. Ces <strong>algorithmes</strong> peuvent alors les enfermer dans des bulles de filtre ne leur faisant voir que des contenus similaires et des représentations peu diversifiées des corps auxquels nous avons tendance à nous <a href="https://www.rtbf.be/info/medias/detail_une-enquete-devoile-l-existence-d-une-prime-a-la-nudite-sur-le-reseau-social-instagram?id=10523768">comparer</a>. Cheveux longs, ventre plat, poitrine imposante… En raison d’un idéal <strong>impossible</strong> à atteindre ou d’une pression sociale trop forte, ces injonctions à être belle et sexy peuvent avoir des répercussions négatives sur la santé et le bien-être des femmes, surtout chez les jeunes en pleine construction <a href="https://www.vogue.fr/beaute/article/2010-2019-decennie-des-reseaux-sociaux-comment-la-course-aux-likes-a-affecte-notre-inconscient-collectif">identitaire</a>.
En effet, il existe une certaine pression quant aux <strong>injonctions</strong> à être belle et sexy. Certaines femmes miseront alors tout sur leur physique pour accéder à ce modèle considéré comme « parfait ». Et si décider de s’épiler par exemple n’est pas un problème en soi, se sentir obligée de le faire pour être acceptée socialement en est un. Par ailleurs, la dépendance à l’appréciation d’autrui et notamment au regard masculin est également problématique. Si le contenu posté n’a pas l’écho positif attendu, il peut avoir des <strong>répercussions</strong> sur la santé des femmes : troubles alimentaires, régimes ou encore consommation de drogue ou d’alcool. Enfin, ces normes peuvent enfermer les femmes dans des comportements stéréotypés comme l’image de la femme-objet. Le message qui pourrait à tort transparaître est que le corps des femmes peut être utilisé, exploité, ce qui pérennise les violences faites aux femmes et la culture du <a href="http://cdeacf.ca/dossier/dossier-special-lhypersexualisation-jeunes-filles-phenomene">viol</a>.
- contenu_5_titre : Des astuces pour consommer les réseaux sociaux de manière libre et positive
- contenu_6_texte : L’éducation aux médias permet de peu à peu détecter les <strong>limites</strong> des médias et de démêler le vrai du faux. Vous pouvez notamment tester des logiciels de retouches ou des filtres pour prendre conscience de la manière dont les contenus peuvent être manipulés. Autre astuce : changer d’horizon. Il peut être intéressant de chercher des comptes qui nous correspondent davantage, auxquels nous pouvons nous identifier [1]. Certains comptes permettent d’ailleurs de décomplexer et de dédramatiser les imperfections et particularités physiques de chacun·e en montrant l’envers du décor des photos postées sur les <a href="https://www.planningsfps.be/">réseaux</a>.
[1]DIOUF Elena et MALCOURANT Eloïse, Entretien avec Benoit Laloux et Églantine Braem, chargé·e·s de projets et animatrice·teur chez Action Médias Jeunes (ACMJ), 30 avril 2021.
- contenu_7_citation : La Fédération des Centres de Planning familial des FPS (FCPF-FPS) a lancé une campagne d’information « Je poste donc je suis ?! » pour conscientiser les citoyen·ne·s à l’impact des normes esthétiques véhiculées sur les réseaux sociaux sur la santé des femmes et pour contribuer à la réappropriation des corps des femmes par les femmes, dans l’espace public numérique.
Pour découvrir leur campagne :https://bit.ly/3mVSFnd.
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Campagne 2021: Ensemble, inversons la situation !
07/12/21 - 10:55 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Une justice fiscale équitable, féministe et harmonisée? C’est le crédo de la nouvelle campagne des Femmes Prévoyantes Socialistes (FPS), lancée le 17 octobre, pour la Journée mondiale du refus de la misère. Au travers d’outils militants et accessibles, cette campagne encourage la population à littéralement changer de perspectives en montrant qu’un monde plus inclusif et égalitaire est possible.
- contenu_1_texte : Depuis 2019, nous affrontons une crise sanitaire sans précédent. Alors que la pandémie a impacté de nombreux groupes sociaux, la relance est présentée par le monde politique comme une bonne solution pour remonter la pente d’après-crise. Les politiques de relance misent sur des dépenses publiques (et donc l’endettement de l’État) afin d’augmenter et de relancer la consommation, la production et donc la croissance. Mais ces politiques peinent à prendre en compte les inégalités sociales et de genre. Comme l’explique Florence Vierendeel, chargée d’études impliquée dans la campagne : « Entre stéréotypes de genre et inégalités salariales, les femmes sont les principales victimes de la précarité. Sans parler des femmes qui croisent plusieurs formes de discriminations, par exemple les femmes racisées, celles qui travaillent à mi-temps ou les mamans solos. Pour elles, c’est la double peine. »
- contenu_2_titre : Pour une meilleure justice fiscale
- contenu_3_texte : Que faire alors pour lutter contre des politiques qui risquent de faire basculer dans la précarité des personnes déjà fragilisées ? Pour Florence V., il n’y a pas 36 solutions : «<em> Plutôt que de défendre une relance purement économique, il est indispensable de lutter pour une meilleure justice fiscale. C’est à-dire de mettre la fiscalité au service de la lutte contre les inégalités !</em> » Les inégalités fiscales sont en effet nombreuses : évasion/ fraude fiscale, impôts avantageux pour les grandes fortunes ! « <em>Il existe un lien direct entre les pratiques fiscales mises en place par l’État et l’accroissement de la pauvreté.</em> », explique Florence V.
- contenu_4_titre : Des outils et partenariats pour inverser la situation
- contenu_5_texte : Face à ces constats, les FPS ont décidé de prendre la thématique à bras le corps en réalisant une campagne de sensibilisation autour des questions de précarité et de justice fiscale. Comme l’explique Elise Voillot, chargée de communication et pilote de la campagne : «<em> L’objectif de notre campagne est de montrer qu’il est possible de dépasser le discours fataliste ambiant et que des solutions sont possibles pour rendre la fiscalité plus inclusive et égalitaire. Grâce à notre campagne d’affichage, nous allons donc littéralement demander aux gens de “tourner la tête” et d’ainsi changer la donne. </em>» Mais la campagne ne s’arrête pas là. « Pour faire bouger les choses, il faut pouvoir les comprendre. On a donc créé un site avec des éléments de compréhension autour de la justice fiscale. Et pour vraiment passer à l’action, on a aussi réalisé une pétition afin de présenter nos revendications aux instances politiques compétentes. », raconte Elise V.
« <em>On est en contact avec d’autres structures, dont le CNCD11.11.11 et le RWLP afin de faire vivre la pétition sur le terrain. Sans oublier nos collègues FPS de terrain qui vont partager un maximum la campagne ! On veut montrer qu’on n’est pas les seul·e·s à vouloir faire changer les choses et qu’en unissant nos forces, tout est possible !</em> »
- contenu_6_texte : Pour découvrir la campagne et ses outils rendez-vous sur notre site <a href="http://www.justicefiscale.be">www.justicefiscale.be</a>
Pour prendre contact avec les membres de l’équipe :
<strong>Florence.vierendeel@solidaris.be</strong>
<strong>Elise.voillot@solidaris.be</strong>
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Aborder les masculinités avec les hommes, un pas de plus vers l’égalité des genres?
07/12/21 - 11:48 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Nombre de projets féministes spécifiques aux femmes visent à renforcer leurs capacités à agir et à faire face au quotidien teinté de sexisme. Bien que ces interventions soient primordiales, pourquoi les femmes seraient-elles les seules à devoir changer et s’armer contre le patriarcat? En effet, il semble ambitieux de penser que l’égalité des genres peut être atteinte en tenant les hommes en dehors de la lutte pour l’égalité. Mais alors, comment encourager les hommes à questionner leurs privilèges liés à l’expression de leur masculinité et adopter en conséquence des pratiques égalitaires?
- contenu_8_texte : Un homme allié du féminisme est donc un homme qui observe le monde avec les lunettes du genre, remet en question l’expression de sa masculinité et questionne ses privilèges pour adopter des pratiques quotidiennes plus <a href="https://www.femmes-plurielles.be/les-hommes-peuvent-ils-etre-feministes/">égalitaires</a>. La littérature parle notamment de masculinités du care qui consistent à être à l’écoute de
soi, des autres et de son environnement. Concrètement, cela passe notamment par un partage équitable des tâches ménagères et relatives à l’éducation des enfants. Malgré la perte des privilèges liés à l’expression d’une masculinité hégémonique, les hommes ont à gagner à se diriger vers ces pratiques égalitaires : meilleure expression des émotions, paternité renforcée, meilleure santé par l’abandon de certaines injonctions de performance, etc.[LE MONDE SELON LES FEMMES, Perspectives de genre sur les masculinités… op. cit] En tant qu’alliés du féminisme, c’est aussi aux hommes de s’encourager mutuellement vers l’expression de masculinités positives tout en soutenant le discours critique des féministes [SPAAK Marine, « Les hommes peuvent-ils être féministes », op. cit].
- contenu_4_titre : Et si on parlait de l’empowerment des hommes ?
- contenu_5_texte : <strong>L’empowerment</strong> est un processus qui vise à renforcer le pouvoir, la capacité d’agir des individus afin qu’ils deviennent actrices·teurs du changement au sein de leur propre vie et de leur environnement. Sa promotion se fait actuellement au travers de nombreux projets spécifiques aux femmes. Par exemple, dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. L’empowerment des hommes est quant à lui moins connu. Contrairement à celui des femmes, il aspire à favoriser leur compréhension des rapports de genre [4] , des privilèges et des inégalités liés à l’exercice d’une masculinité virile et patriarcale. L’objectif de l’empowerment des hommes est donc de déconstruire cette masculinité hégémonique, de la comprendre comme une construction sociale pour pouvoir encourager les hommes à développer l’expression d’autres formes de masculinités égalitaires [LE MONDE SELON LES FEMMES, Perspectives de genre sur les masculinités… op. cit].
- contenu_6_citation : L’empowerment est un processus qui vise à renforcer le pouvoir, la capacité d’agir des individus afin qu’ils deviennent actrices·teurs du changement au sein de leur propre vie et de leur environnement.
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- contenu_7_titre : Des hommes alliés du féminisme ?
- contenu_9_texte : [1] GOVERS Patrick et MAQUESTIAU Pascale, Les essentiels du genre 13 : Genre et masculinités, Bruxelles, Le
Monde selon les femmes ASBL, 2014.
[2] CONNELL Raewyn, Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie, Paris, Éditions Amsterdam.
[3] LE MONDE SELON LES FEMMES, Perspectives de genre sur les masculinités : Bolivie, RDC, Sénégal et Belgique, Bruxelles, 2020.
[4] Les rapports de genre sont des rapports de pouvoir perpétués par la socialisation. En effet, « le genre conditionne les rapports de pouvoir qui existent entre les sexes,
les classes sociales, les races, l’ethnicité » (LE MONDE SELON LES FEMMES, Les essentiels du genre 01 : Approche genre – Concepts et enjeux actuels, Bruxelles, 2019).
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- contenu_2_titre : Qu’est-ce que les masculinités ?
- contenu_3_texte : L’étude des <strong>masculinités</strong> apparait dans les années ‘70 durant la seconde vague du féminisme lorsqu’émergent les théories critiques féministes dénonçant le patriarcat comme un système autonome d’exploitation et de domination des femmes [1] . Les masculinités sont alors identifiées comme des ensembles de représentations émanant de l’idée que chacun·e se fait de ce qui caractérise un homme et sont traduites en pratiques quotidiennes. Les formes d’expression de la masculinité sont donc multiples et propres à chaque homme. Néanmoins, certaines s’avèrent être plus <strong>discriminantes</strong> que d’autres. Notamment celles qui visent à mettre en avant un idéal <a href="https://www.cairn.info/revue-travailler-2017-2-page-141.htm">viril</a>.
À ce titre, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xmqV3m79jvk">Raewyn Connell</a> nous explique que la masculinité hégémonique participe au <strong>maintien du système patriarcal</strong>. Elle constitue la norme dominante de l’idéal à incarner par les hommes. Cette masculinité compose un ensemble de pratiques et stéréotypes discriminants à l’égard des femmes, mais aussi de certains hommes minoritaires (homosexuels, issus de minorités ethniques et raciales, etc.) [2]. Par exemple, au travers des publicités pour les produits cosmétiques, l’homme y est présenté comme fort, déterminé et ne cédant devant aucun obstacle ; tandis que la femme y est vue comme douce, coquette et <a href="https://popmodeles.be/des-produits-dhommes-une-masculinite-a-sens-unique/">passive</a>. Toutefois, peu d’hommes correspondent à l’idéal type de la masculinité hégémonique. D’une part, ceux qui détiennent certaines des caractéristiques de l’hégémonie virile en tirent des privilèges. D’une autre, ceux qui ne correspondent pas à la norme subissent les discriminations qui en découlent [3]. Par ailleurs, les caractéristiques de la masculinité hégémonique ne sont pas figées, mais se reconfigurent au fil des années, des endroits et des milieux socio-économiques. Nous pouvons illustrer cela par le glissement qui s’est opéré ces dernières années concernant la figure virile du leader politique. Aujourd’hui, celui-ci n’hésite plus à laisser
transparaitre certaines émotions comme de l’empathie, ce qui aurait été autrefois qualifié « d’efféminé ». Or, sous cette apparente neutralisation trompeuse, les discriminations prennent d’autres formes qu’il faut prendre soin de <a href="http://www.slate.fr/story/157855/hommes-mythe-virilite-masculinite-male-alpha-transformation-mutation">déceler</a>.
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SOLSOCKS, UN ORTEIL D’HONNEUR AUX INÉGALITÉS !
10/09/21 - 11:54 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_texte : SOLSOCKS, ce sont des chaussettes <strong>solidaires</strong> avec les mutuelles de santé. Pour chaque paire de chaussettes SOLSOCKS, 3 euros sont consacrés à permettre aux populations dans les pays où les systèmes de protection sociale sont fragiles ou en voie de privatisation d’accéder à des soins médicaux de qualité grâce aux mutuelles de santé soutenues par Solidaris et ses régionales au Sénégal, au Burkina Faso, en République démocratique du Congo et au Burundi.
De plus, les SOLSOCKS sont produites dans des conditions de travail décentes et respectueuses des droits des travailleuses·eurs.
Et, vernis sur l’ongle, elles sont belles, confortables, de qualité et résistantes. Bref, acheter SOLSOCKS, c’est être solidaire jusqu’au bout des orteils !
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- contenu_2_titre : Les femmes, pilier des mutuelles de santé
- contenu_3_texte : Les femmes jouent un rôle central dans le secteur des mutuelles de santé. En effet, ce sont elles qui sont en <strong>première ligne</strong>, découvrent qu’un membre de la famille est malade, conduisent la·le malade dans un centre de santé, remplissent le rôle de garde-malade en cas de nécessité ; ce sont aussi elles qui se retrouvent obligées de vendre leurs biens lorsque l’argent dont elles disposent ne suffit pas pour payer la facture des soins médicaux. Les revenus des femmes ne leur permettent pas d’accéder aux soins de santé autant de fois qu’elles, ou leur famille, en auraient besoin. C’est pour cette principale raison qu’il est vital pour elles d’adhérer à une mutuelle de santé.
- contenu_4_texte : <em>Pour voir le catalogue et commander vos SOLSOCKS : <a href="http://www.solsoc.be/">www.solsoc.be</a></em>
<em>Plus de renseignements ? <a href="mailto:info@solsoc.be">info@solsoc.be </a>— 02/505.40.70</em>
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Les femmes, oubliées des maladies cardio-vasculaires
10/09/21 - 11:52 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_15_texte : Les maladies cardio-vasculaires sont donc <strong>moins bien</strong> traitées chez les femmes que chez les hommes et ce tout au long du parcours de soin. Une prévention efficace passe donc avant tout par une information et une sensibilisation (campagnes, formation continue, etc.) tant du grand public que des professionnel·le·s du secteur psycho-médico-social. En identifiant mieux les facteurs de risques, les obstacles à la prise en charge féminine, et surtout les leviers à mettre en place pour les limiter, chacun·e aura les clés pour prendre sa santé en main et se prémunir au mieux des maladies cardio-vasculaires. Par conséquent, développer une politique de prévention efficace en prenant le sexe et le genre en compte est très important. Cela constitue un enjeu majeur de santé publique, car la majorité (80 %) des maladies cardio-vasculaires sont causées par des facteurs liés à l’hygiène de vie, sur lesquels il est donc possible d’agir de manière très concrète au quotidien. Les femmes ne seraient pourtant que 26 % à avoir déjà échangé à ce sujet avec un·e professionnel·le de <a href="https://www.fedecardio.org/sites/default/files/image_article/FFC-Observatoire-du-coeur04-coeur-et-femmes.pdf">santé</a>.
En tant que mouvement féministe, nous ne pouvons que saluer et soutenir la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui insiste sur l’importance de la prise en compte des dimensions de sexe et de genre dans tous les domaines de la santé et à toutes les étapes de soins et ce, y compris via les essais cliniques et la généralisation de mannequins féminins pour l’apprentissage des massages cardiaques. Il s’agit là d’un passage absolument nécessaire pour atteindre une société réellement égalitaire.
- contenu_16_texte : <em>Cet article est tiré de l’étude FPS de Fanny Colard « Femmes </em><em>et maladies cardio-vasculaires. Quand une approche non genrée de la santé fait des ravages », disponible en ligne par <a href="https://lstu.fr/N3xX8nbp">ici</a>.</em>
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- contenu_0_legende : © Olivier Collet
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- contenu_1_introduction : <h5>Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès des femmes en Belgique, devant le cancer du sein. Pourtant, l’imaginaire collectif continue de considérer que la santé du cœur concerne davantage les hommes. Pour comprendre pourquoi ces maladies progressent chez les femmes alors qu’elles reculent chez les hommes, il faut pointer des inégalités de sexe {1} et de genre aux lourdes conséquences sur la santé des femmes. Suivez-nous dans le parcours de soins (des facteurs de risques jusqu’au traitement) d’une femme victime d’un AVC ou d’un infarctus du myocarde (ce que l’on nomme aussi crise cardiaque), deux exemples parlants pour illustrer ce constat interpellant.</h5>
- contenu_2_titre : La prévention : les facteurs de risques
- contenu_3_texte : Avant même que les symptômes se manifestent, de nombreux stéréotypes de genre entourent les facteurs de risques des maladies cardio-vasculaires. Pourtant, contrairement aux idées reçues, les femmes sont de plus en plus concernées par le <strong>tabagisme</strong>, la consommation <strong>d’alcool</strong>, le manque d’<strong>activité physique</strong>, le <strong>surpoids</strong>, <strong>l’obésité</strong> et le <strong>stress</strong>. Les femmes sont aussi plus susceptibles d’être plus vite ou plus gravement impactées par ces facteurs de risques que les hommes, car, au niveau anatomique, leur cœur est en moyenne plus petit. D’autres critères transversaux peuvent jouer un rôle, tels que l’origine ethnique et l’âge.
Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, mais en moins bonne santé.
Cela allonge leur période de vulnérabilité {2} aux maladies cardio-vasculaires via une hypertension artérielle et un taux de cholestérol plus fréquents et plus sévères après 60 ans. Cela s’explique notamment par l’apparition de la ménopause qui réduit l’effet protecteur des hormones féminines.
Plusieurs “étapes” de la vie des femmes sont souvent accompagnées d’un traitement ou d’une contraception hormonale qui favorisent des effets négatifs tels que la coagulation du sang et la formation de caillots. La combinaison avec le tabac peut multiplier par <strong>30</strong> le risque <a href="https://bit.ly/2McmUot">d’infarctus</a>.
- contenu_4_titre : L’apparition de la maladie : des symptômes peu (re)connus
- contenu_5_texte : Le sexe et le genre influencent le <strong>diagnostic</strong> d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC. Les symptômes de ces deux maladies bien identifiés du grand public sont des signaux d’alerte spécifiques chez les hommes, mais près d’une femme sur deux ne s’y reconnait pas. De manière générale, les symptômes des femmes sont plus difficilement identifiables que ceux des hommes (dont la douleur fulgurante au bras gauche) et surtout <strong>mal connus</strong>. Par exemple, chez les femmes, un infarctus du myocarde se manifeste des façons suivantes : <strong>une oppression thoracique, une grande fatigue persistante, des difficultés à respirer, des troubles digestifs, etc.</strong> Ajoutons à cela les idées reçues évoquées plus haut. Cela amène à de lourdes conséquences au niveau de la prise en charge des femmes malades. Par exemple, il faut en moyenne une heure de plus pour que l’entourage appelle un numéro d’urgence et ce sont rarement les partenaires masculins qui appellent en cas d’accident <a href="https://www.fedecardio.org/sites/default/files/image_article/2016-BROCHURE-CoeurArteres-Femmes.pdf">cardiaque</a>. Les femmes elles-mêmes ont plus de difficultés à se rendre compte qu’elles sont victimes d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC. Dans ce con texte, les femmes faisant un malaise sont 27 % moins susceptibles que les hommes de bénéficier d’un massage cardiaque, alors qu’il est in- dispensable à la réanimation du <a href="https://bit.ly/2YR6Eeq">cœur</a>. Cela s’explique par la méconnaissance des symptômes, mais aussi par la réticence des personnes à toucher la poitrine d’une femme, même si elle se trouve en danger. La poitrine féminine n’est d’ailleurs pas prise en compte dans les cours de réanimation cardio-respiratoire puisque les mannequins utilisés sont exclusivement des torses masculins. C’est une évidence que la norme médicale se pense à partir des hommes et a des impacts dramatiques sur la santé des femmes.
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- contenu_7_titre : Une prise en charge à deux vitesses
- contenu_8_texte : Les femmes malades entament le processus de prise en charge médicale avec <strong>deux heures de retard</strong> sur les hommes. Il s’agit d’abord du temps mis par l’entourage pour appeler les urgences. Ensuite, une fois arrivées à l’hôpital, les femmes attendent en moyenne une heure de plus avant la prise en charge par un·e cardiologue (que les hommes dans la même situation) {3} . Le temps d’attente explique le nombre de décès plus important chez les femmes : entre l’admission aux urgences et la sortie de l’hôpital, le taux de survie atteint seulement <strong>37 %</strong> contre 55 % chez les hommes.
Le sous-diagnostic chez les femmes s’explique aussi par la méconnaissance de ces symptômes qualifiés d’« atypiques » par les professionnel·le·s de la santé. Seuls 51,3 % des étudiant·e·s en médecine sont conscient·e·s que les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes dans le <a href="https://bit.ly/2yPjEq8">monde</a>. Toutefois, les femmes ayant des symptômes « typiques » (c’est-à-dire similaires à ceux des hommes) ne sont pas mieux loties. Elles ont trois fois plus de chances que les médecins expliquent leur état par des causes émotionnelles plutôt que par des causes biologiques du type trouble cardiaque. {4} Dans le cas d’une suspicion d’un AVC mineur, les femmes ont<strong> 10 %</strong> de chances de plus de recevoir un tout autre diagnostic : une migraine par <a href="https://bit.ly/2MUZAuR">exemple</a>. De manière générale, les symptômes présentés par une femme ont plus de risques d’être identifiés comme relevant d’une forme de stress, de dépression ou de fatigue plutôt qu’une maladie cardio-vasculaire. Ainsi, les femmes se voient prescrire des anxiolytiques plutôt qu’un rendez-vous chez un·e cardiologue. Le genre d’une personne influence donc le diagnostic posé par un·e professionnel·le de la santé !
La prise en charge et la prescription de certains examens s’en trouvent également inadaptées : les femmes ont déjà <strong>40 %</strong> de chances en moins que les hommes de se faire prescrire un examen des artères coronaires{5} . De plus, certains examens prescrits comme l’angiographie, un examen radiologique au moyen d’un colorant, est inefficace pour le diagnostic de maladies micro-vasculaires dont les femmes sont davantage victimes. Certains résultats d’examens doivent d’ailleurs être interprétés différemment selon le sexe du patient, ce qui n’est pas toujours le cas.
- contenu_9_titre : Les traitements
- contenu_10_texte : Une fois la maladie détectée vient l’étape du traitement. Or, les femmes sont moins souvent traitées par des interventions dites « invasives » (pacemakers, chirurgie, cathéters, etc.). Certains traitements sont <strong>trop faiblement dosés</strong>, car on a sous-estimé leur maladie, et les trois types de médicaments les plus couramment indiqués (dans certains cas de crises cardiaques) sont moins fréquemment prescrits aux femmes. Pourtant, les recommandations européennes ne font aucune différence en fonction du sexe pour la prise en charge médicamenteuse en la matière.
- contenu_11_citation : Seuls 51,3 % des étudiant·e·s en médecine sont conscient·e·s que les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes dans le monde.
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- contenu_12_titre : Le rétablissement
- contenu_13_texte : Globalement, les femmes ont, en moyenne, plus de difficultés à se remettre d’une maladie cardio-vasculaire, quelle qu’en soit la forme. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elles reprennent plus <strong>rapidement</strong> les activités ménagères ainsi que leurs responsabilités familiales. Mais un autre élément qui rentre en ligne de compte est le suivi éventuel d’un programme de réadaptation cardiaque prometteur. Ce programme est peu connu et le nombre de places limitées. Seule une femme victime d’infarctus sur cinq y a recours, contre un homme sur <a href="https://www.fedecardio.org/sites/default/files/image_article/FFC-Observatoire-du-coeur04-coeur-et-femmes.pdf">trois</a>. Ce programme est davantage prescrit aux hommes. De plus, les femmes y ont plus difficilement accès, car ces dernières disposent moins souvent d’un véhicule que les hommes et elles se déplacent donc en transports en commun. Les femmes ont également tendance à retourner le plus rapidement possible à leur domicile pour prendre soin de leur famille, un rôle qui encore aujourd’hui incombe principalement aux femmes.
- contenu_14_titre : Pour une santé plus inclusive
- contenu_17_texte : {1} Lorsque nous évoquons des éléments biologiques liés au sexe d’une personne, le terme « femme » recouvre ici l’ensemble des personnes ayant des caractéristiques physiques dites féminines pouvant avoir une influence sur les maladies cardio-vasculaires.
{2} La grossesse est également une étape physiologique typiquement féminine qui demande une prise en charge adaptée par rapport au diabète de grossesse, d’une potentielle pré-éclampsie, des facteurs de risques d’une grossesse après 35 ans, etc.
{3} FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE, <em>Cœur,</em> <em>artères</em> <em>et</em> <em>..</em> <em>op.</em> <em>cit</em>., p.13
{4} SALLE Muriel et VIDAL Catherine, Femmes et santé, encore une affaire d’hommes? <em>Penser</em> <em>la santé au prisme du sexe et du genre</em>, Paris, 2017, 38.
{5} FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE, <em>Cœur,</em> <em>artères</em> <em>et</em> <em>..</em> <em>op.</em> <em>cit</em>., p. 12
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Déconstruisons les idées reçues sur l’avortement en Belgique!
10/09/21 - 11:56 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : <h5>Chaque année, le 28 septembre, se tient la Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement. L’occasion de rappeler qu’il est primordial que tous les pays du monde se dotent de lois reconnaissant un véritable droit des femmes à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et facilitant son accès. Interdire l’avortement n’en diminuera jamais le nombre, mais le rendra clandestin et risqué pour la santé et la vie des femmes. La reconnaissance d’une réelle liberté des femmes à disposer de leur corps passe, entre autres, par la déconstruction des idées reçues sur l’IVG. En Belgique, ces fausses idées sont encore bien présentes dans les mentalités. Les derniers chiffres publiés par la Commission nationale d’évaluation relative à l’interruption de grossesse portant de 2012 à 2019 permettent de déconstruire ces nombreux <a href="https://lstu.fr/ktmj5ydr">clichés</a>.</h5>
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- contenu_2_titre : Idée reçue N° 1 : « Il y a de plus en plus d’IVG »
- contenu_3_texte : D’année en année, le nombre d’avortements en Belgique reste stable. En 2012, on comptait 19 155 IVG pratiquées en Belgique. En 2019, ce chiffre était de <strong>18 027 IVG</strong>. Nous constatons donc une <strong>légère baisse depuis 2012.</strong>
- contenu_4_titre : Idée reçue N° 2 : « L’avortement concerne majoritairement les jeunes filles »
- contenu_5_texte : Ce mythe est notamment véhiculé par les anti-IVG. <strong>Depuis 2012, l’âge moyen de l’avortement se situe autour de 28 ans </strong>(28,77 ans en 2019 et 27,56 ans en 2012). En 2019, c’était la tranche d’âges des <strong>25-29 ans </strong>qui était la plus représentée (environ 25% du nombre total d’IVG en Belgique). En 2012, c’était chez les 20- 24 ans que les IVG étaient les plus pratiquées (environ 25% du nombre total d’IVG en Belgique).
- contenu_6_titre : Idée reçue N° 3 : « De plus en plus de femmes se rendent à l’étranger pour avorter, car elles ont dépassé le délai légal en Belgique »
- contenu_7_texte : En Belgique, l’IVG peut être pratiquée jusqu’à 12 semaines de conception. Une fois ce délai dépassé, la situation la plus fréquente est de renvoyer la femme vers les Pays-Bas où l’IVG peut être pratiquée jusqu’à 22 semaines. En 2012, 611 femmes ont dû se rendre aux Pays- Bas pour avorter. <strong>En 2018, elles étaient 444</strong>. {Le nombre de femmes s’étant rendues aux Pays-Bas pour avorter en 2019 n’est pas encore disponible.} On constate donc une diminution des femmes se rendant aux Pays-Bas entre 2012 et 2019. En étant correctement et suffisamment informées, les femmes demandent une IVG dans les premières semaines de grossesse. Ajoutons que ces renvois révèlent une certaine hypocrisie de la part de la Belgique. Les autorités politiques belges doivent urgemment prendre en considération ces données afin d’adopter une législation correspondant davantage aux réalités des femmes et à leur droit à disposer de leur corps. {Pour connaitre les revendications de la FCPF-FPS en matière d’IVG, rendez-vous sur son site internet : <a href="http://www.jeveuxavorter.be/">jeveuxavorter.be.</a>}
- contenu_8_titre : Idée reçue N° 4 : « L’avortement, c’est une solution de confort »
- contenu_9_texte : Comme le souligne <strong>Sylvie Lausberg</strong>, présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique : « Évoquer une ‘’banalisation de l’avortement ‘’c’est puiser au vocabulaire de l’extrême droite et de ses ‘’<a href="https://lstu.fr/sCTa2SKA">IVG de confort</a>’’ ». Depuis 2012, la raison la plus évoquée est celle d’un non- souhait d’enfant au moment de la demande d’IVG. En 2019, <strong>18%</strong> des IVG étaient demandées pour cette rai- son. En 2012, ce pourcentage était de 19%. De 2012 à 2019, la deuxième raison la plus évoquée par les femmes était celle d’une famille complète. Ensuite viennent les cas où la femme se sent trop jeune. Chaque femme a sa ou ses propre·s raison·s de demander une IVG et celle·s- ci doi·ve·nt être respectée·s. Il n’y a ni bonne ni mauvaise raison. Les professionnel·le·s des Centres de Planning familial sont à l’écoute pour accompagner au mieux les demandes des femmes et ne pas les juger.
- contenu_10_texte : Depuis 2012, 4 avortements sur 5 se pratiquent en milieu extrahospitalier. En 2019, plus de 80 % des IVG en Belgique étaient pratiquées au sein des structures extrahospitalières comme les Centres de Planning familial (à Bruxelles et en Wallonie) et les Abortuscentra (en Flandre). Ce pourcentage est relativement stable depuis 2012. L’atout majeur de la prise en charge dans les structures extrahospitalières est l’accompagnement pluridisciplinaire de qualité centré sur la personne qui y est proposé (premier rendez-vous, intervention, suivi). L’intervention s’y déroule dans des conditions médicales optimales. Rappelons aussi qu’en centre extrahospitalier, pour les bénéficiaires en ordre de paiement de cotisations à la mutuelle, l’IVG est quasiment gratuite.
Pour plus d’<strong>informations sur l’avortement</strong> en Belgique : <a href="http://www.jeveuxavorter.be">www.jeveuxavorter.be</a>.
Pour les coordonnées des <strong>Centres de Planning familial en Wallonie et à Bruxelles</strong> (certains Centres pratiquent l’avortement, d’autres pas, mais tous sont formés pour accueillir les demandes d’IVG et les orienter vers d’autres structures si besoin) : <a href="http://www.loveattitude.be">www.loveattitude.be</a>
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Lever de rideau sur les discriminations dans le monde culturel
09/09/21 - 08:52 Amélie Zucca Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Théâtre, musique, danse, cirque, cinéma, littérature, bande dessinée, arts plastiques… on ne cesse de louer le potentiel de la «Culture » pour développer l’esprit critique ou dénoncer les injustices. Pourtant, si ces différents secteurs faisaient leur examen de conscience, ils s’en trouveraient bien moins exemplaires. Des initiatives se mettent en place pour chiffrer et relater les inégalités de genre et les comportements sexistes traversant ces milieux. Quels sont les impacts que ces fonctionnements peuvent avoir sur la culture et sur ses protagonistes ? Coup de projecteur sur l’envers des décors.
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- contenu_1_legende : ©Ilse Orsel
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- contenu_2_texte : Une œuvre culturelle est le produit de l’action d’une multitude d’intervenant·e·s. Les <strong>films</strong>, les <strong>livres</strong>, les <strong>pièces de théâtre</strong> ou les <strong>spectacles</strong> existent grâce aux divers métiers, parfois « de l’ombre », nécessaires à leur aboutissement. Dessinatrices·teurs, scénaristes, productrices·teurs, réalisatrices·teurs, comédien·ne·s, acrobates, directrices·teurs de compagnie, conseils d’administration, technicien·ne·s son et lumière, metteuses·eurs en scène, créatrices·teurs de costumes, maquilleuses·eurs, assistant·e·s de production, assistant·e·s administratives·tifs donnent vie, chacun·e à leur niveau, à une kyrielle d’œuvres et d’activités que l’on englobe sous le mot « culture ». Si nous avons volontaire- ment mis l’accent sur les dénominations féminines et masculines de ces professions, la réalité n’est pas aussi inclusive.
- contenu_3_titre : Observer et compter pour mieux révéler les inégalités
- contenu_4_texte : Trouver les chiffres de la répartition femmes-hommes dans ces domaines n’est pas une mince affaire. Il n’existe pas de base de données officielle en Belgique et peu d’études sont menées à petite ou grande échelle. La récolte de chiffres se fait parfois à l’initiative de collectifs de professionnel·le·s issu·e·s de ces secteurs, qui cherchent à objectiver les inégalités vécues au quotidien.
C’est le cas de la compagnie de théâtre Écarlate la Cie. Celle-ci a initié le projet <em>La Deuxième Scène </em>pour mettre en lumière les <strong>inégalités</strong> de droits et de pratiques entre les femmes et les hommes dans le secteur des arts de la scène, à l’exception de la sphère musicale. Ainsi, en 2019, la compagnie a fait appel à l’Université de Liège pour récolter des données chiffrées sur les postes à responsabilités, les formations, les subventions, les programmations des opératrices·teurs culturel·le·s en arts de la scène, avec le critère du genre en guise de fil rouge.
Les résultats montrent une <strong>ségrégation</strong> verticale (accès inégalitaire aux plus hauts postes dans les structures) et horizontale (accès déséquilibré à l’ensemble des études ou des métiers). Bien qu’elles tendent à se réduire au fil des années, ces ségrégations restent malgré tout fort présentes et génératrices <a href="https://lstu.fr/CHSRKX9o">d’inégalités</a>. On notera par exemple que les conseils d’administration majoritairement constitués par des femmes sont les plus présents dans le secteur du Théâtre professionnel Enfance et Jeunesse. Doit-on s’en étonner ? Pas vraiment quand on sait à quel point la société attend des femmes une attitude bienveillante et éducative vis-à-vis des enfants.
À l’inverse, les femmes sont moins présentes dans les conseils d’administration des secteurs du Cirque, arts forains et de la rue, du secteur de la danse et du secteur du théâtre pro et semi-pro adultes. Dans ce dernier, on constate également que les postes de direction générale ou artistique sont moins souvent attribués aux femmes et, quand c’est le cas, elles reçoivent moins souvent de subventions que les hommes. Quand elles enseignent dans les écoles d’art, c’est plus souvent à des postes <strong>temporaires</strong> et pour des cours ne représentant pas beaucoup d’heures.
- contenu_5_titre : Répartition dans les métiers selon les stéréotypes classiques
- contenu_6_texte : La Chaufferie — Acte 1 a complété l’étude de l’Université de Liège en se penchant sur les programmations de plusieurs salles de spectacles en Wallonie, deux années de suite. Cette analyse montre notamment que, sur ces deux dernières années, les hommes ont été <strong>majoritaires</strong> à la création des contenus, à la mise en scène, à la création son et lumière, à la direction technique des œuvres produites et diffusées. Les femmes, quant à elles, ont été majoritaires à la création des costumes et comme assis- tantes. La distribution des rôles entre comédiennes et comédiens ainsi que la chorégraphie des œuvres constituaient les postes avec la répartition la plus équilibrée. {Les résultats obtenus par La Chaufferie-Acte 1 sont visibles dans l’étude de l’Université de Liège citée ci-dessus.}
Ces constats sont-ils semblables dans d’autres domaines de la culture ? La plateforme Scivias s’est attelée à mesurer la place des musiciennes et professionnelles de la musique en Fédération Wallonie-Bruxelles, parmi la trentaine de structures signataires du projet. Les hommes sont majoritaires dans les postes de direction et de programmation (choix des groupes/artistes mis·e·s à l’affiche d’un lieu ou d’un événement) ainsi que dans les métiers techniques. Les femmes sont surreprésentées au niveau de l’accueil/ billetterie et de la gestion du bar/de la restauration.
Autrement dit, aux hommes les postes de <strong>pouvoir</strong> et la <strong>technique</strong>, comme s’ils étaient « naturellement » plus doués pour décider et maîtriser les outils. Aux femmes, les postes davantage <strong>relationnels</strong> comme si elles étaient « naturellement » plus aptes à communiquer ou à se mettre au service des autres. Or, nous savons que cela n’a rien de naturel. Ce sont l’éducation reçue, les personnes côtoyées, les expériences vécues, les représentations véhiculées qui vont influencer notre manière d’être femme, homme ou de tout autre genre.
Le monde du cinéma n’est pas non plus très progressiste en matière d’égalité des genres. Sur dix éditions de la remise des prix des Magritte du cinéma, <strong>aucune</strong> femme n’a été élue comme meilleure <a href="https://lstu.fr/2QgC8zCy">réalisatrice</a>. La proportion de femmes ayant été distinguées lors des Césars en France ou des Oscars aux USA est à peine plus élevée. Comment pourrait-il en être autrement dans un milieu où les inégalités se marquent dès les bancs de l’école ? Le collectif belge Paye ton tournage l’exprime en ces <a href="https://lstu. fr/BMQuNrvy">mots</a> : « Nos profs sont de vieux hommes de plus de 60 ans, il y a très peu de femmes. On n’a pas de modèle de référence, ni par- mi les enseignants, ni parmi les films que l’on étudie, c’est comme s’il n’y avait pas de femmes dans le cinéma ».
- contenu_7_citation : Certain·e·s personnes diront que s’il n’y a pas de femmes dans les métiers cul- turels, c’est parce qu’elles sont peu nombreuses à s’y intéresser ou à être motivées pour y exercer.
Est-ce bien vrai?
- contenu_7_alignement : gauche
- contenu_8_titre : La censure sociale en premier rôle
- contenu_9_texte : Certain·e·s personnes diront que s’il n’y a pas de femmes dans les métiers culturels, c’est parce qu’elles sont peu nombreuses à s’y intéresser ou à être motivées pour y exercer. Est-ce bien vrai ? Pas si l’on en croit les chiffres des inscriptions dans les différentes écoles où les étudiantes sont autant, voire parfois plus <strong>présentes</strong> que les étudiants. {Voir les deux enquêtes mentionnées précédemment} Pourquoi la tendance s’inverse-t-elle à l’entrée dans le monde professionnel ? Pourquoi les femmes quittent-elles ces milieux ? Oserions-nous plutôt dire : <strong>« pourquoi et comment les femmes sont-elles poussées vers la sortie »</strong> ?
Des dynamiques d’exclusion, conscientes ou non et relevant du <strong>patriarcat</strong>, sont à l’œuvre dans ces milieux ; nous en avons déjà mentionnées certaines dans les paragraphes précédents : plafond de verre, subventions moindres, discriminations par rapport à la maternité, doute sur les compétences des femmes, entre-soi masculin, stéréotypes de genre tenaces, chantage sexuel, maltraitances physiques et verbales, etc
S’il existe des statistiques sur les <strong>inégalités</strong> salariales, de subvention ou d’accès aux métiers et postes de pouvoir, le sexisme ambiant ainsi que les maltraitances physiques et verbales sont, quant à elles, davantage perceptibles au travers de témoignages. Les collectifs Paye ton tournage, Paye ton rôle ou encore Paye ta note rassemblent sur internet des témoignages pour visibiliser et dénoncer les discriminations et violences faites aux femmes dans les domaines du cinéma, du théâtre et de la musique.
Extraits choisis :
<ul>
<li>Un membre du jury (41 ans) s’adressant à une musicienne (16 ans), la veille d’un concours : « Si tu me rejoins dans ma chambre ce soir, je te garantis une place au second tour », lu sur Paye ta note.</li>
<li>Un régisseur à des actrices : « Bon, on la tourne quand votre scène de cul ? J’ai quand même accepté ce projet pour voir ça moi », lu sur Paye ton tournage.</li>
<li>« Un comédien que je connaissais depuis 1 jour m’a claqué les fesses en coulisse de manière salace alors que j’étais habillée en soubrette pour le rôle. 10 secondes plus tard, j’entrais sur le plateau encore choquée de ce qu’il venait de se Sa seule explication a été : «oh ça va, faut pas être coincée, c’était pour rire’’ », lu sur Paye ton rôle.</li>
</ul>
- contenu_10_titre : Une mécanique bien huilée
- contenu_11_texte : Les chiffres et témoignages énoncés montrent toute la prégnance du patriarcat enraciné dans le monde de la culture, organisé par et en faveur des hommes blancs, hétéros, cisgenres {Qui s'identifient au genre qui leur a été assigné à la naissance}, valides, de plus de 50 ans. Si cette organisation est aussi solide et pérenne, c’est parce que ceux qui en bénéficient ont tout intérêt à la voir perdurer. Elle leur apporte des privilèges, c’est-à-dire des avantages pour évoluer dans leur vie personnelle et professionnelle.
Cette position de privilégié s’opère grâce à l’oppression d’autres catégories de la population comme les femmes, les personnes racisées, les personnes en situation de handicap, les personnes LGBTQIA+ ou les personnes qui cumulent plusieurs de ces discriminations. Les privilégiés{Nous avons volontairement laissé ce terme au masculin en référence aux hommes blancs, cisgenres et hétérosexuels} du système occupent les postes stratégiques (là où se prennent tous types de décisions). Ils créent/programment/soutiennent des œuvres qui leur ressemblent et vont dans leur sens. Ils ignorent ou tiennent des propos méprisants à l’égard des dominé·e·s, menacent ou jettent le discrédit sur celles et ceux qui dénoncent les injustices du milieu.
Minimiser ou taire les propos de celles et ceux qui osent parler, tout comme ne pas reconnaître l’existence des privilèges, permet de maintenir les tabous et les comportements problématiques, donc <em>in fine </em>de laisser les <strong>inégalités prospérer</strong>.
- contenu_12_titre : Une conscience féministe nécessaire
- contenu_13_texte : Diverses pistes peuvent permettre un <strong>renversement </strong>de ces mécanismes de domination. Promouvoir et renforcer, par un système de quotas ou non, la diversité des profils dans les différentes sphères de la culture est essentiel. Cette diversité serait le juste reflet de toutes les composantes de la société. Elle est également capitale pour changer les pratiques professionnelles et insuffler de nouveaux contenus culturels luttant contre les inégalités de genre, de race {1}, de classe, d’apparence physique, etc.
Cependant, augmenter la présence des femmes à tous les niveaux n’est pas un gage de réussite absolue. Un conseil d’administration peut être paritaire, mais continuer à répartir les tâches de façon stéréotypée (les femmes à la prise de notes, la préparation du café, la gestion des conflits). Il peut y avoir des réunions où les membres masculins interrompent ou monopolisent la parole ou tiennent des propos sexistes envers les administratrices.
C’est le développement, par toutes et tous, d’une conscience féministe <strong>intersectionnelle</strong> qui fera réellement avancer les choses. Une mobilisation fondamentale pour analyser les mécanismes des discriminations cumulées, leurs ramifications et les actions à mener pour les combattre {2} . C’est ouvrir les yeux et la bouche et ne plus jamais les fermer.
- contenu_14_titre : Les Journées du Matrimoine
- contenu_15_texte : Quelles femmes ont contribué au développement architectural et artistique de nos villes ? Comment l’ont-elles fait ? Pour répondre à ces questions, depuis quelques années, la Ville de Paris a initié le concept des <a href="https://www.matrimonydays.be/fr/"><strong>Journées du Matrimoine</strong></a>, en marge des traditionnelles journées du patrimoine. Plusieurs villes belges comme Bruxelles et Liège ont par la suite rejoint le mouvement. Chaque année, le temps d’un week-end, ces villes organisent diverses activités. Des conférences et visites guidées sont organisées pour mettre en lumière le nom et l’histoire de ces femmes qui ont été déterminantes d’un point de vue architectural, sculptural, social, mais aussi artistique, politique et féministe. À Bruxelles, ces journées ont été mises en place par la Plateforme L’architecture qui dégenre et l’ASBL L’ilot — Sortir du sans-abrisme.
- contenu_16_texte : {1} Si les Sciences sociales ont préféré contourner le terme « race » pour préférer parler de « culture », de « groupe ethnique » ou encore d’« origine », plusieurs chercheuses·eurs et militant·e·s anti-racistes optent pour réhabiliter le terme. Si les fondements biologiques de la race n’ont aucun sens, cette notion permet néanmoins de penser les dimensions socio-politiques du racisme.
{2} À l’image par exemple du collectif F(s), du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme ou du mouvement Les Tenaces
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Un truc en plus : et la santé mentale des femmes
04/06/21 - 05:34 Elise Voillot Nous, vous & elle
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L’ASPH, au service des grand·e·s oublié·e·s de la société
04/06/21 - 01:46 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Il y en a eu, des grand·e·s oublié·e·s de la crise sanitaire. Des personnes qui, souvent au croisement entre plusieurs difficultés et précarité, sont à la fois dépassées par des situations administratives, financières ou sociales et délaissées par les politiques ou les services d’aides débordés. Comment y répondre ?
- contenu_2_texte : Les femmes sont plus souvent en situation de précarité économique que les hommes et assument la majeure partie des tâches liées à leur famille. Cela réduit leur disponibilité pour effectuer des démarches administratives qui permettraient d’avoir un <a href="https://www.ccc-ggc.brussels/fr/observatbru/publications/2016-rapport-thematique-apercus-du-non-recours-aux-droits-sociaux-et-de-la">recours effectif à leurs droits</a>. Cette situation s’empire dans le cas de familles monoparentales. Les conséquences sont parfois lourdes : perte de droits, non-accès à des indemnités, non-recours en cas de décision d’une administration à contester, etc. Nous constatons aussi à l’ASPH - Association Socialiste de la Personne Handicapée - qu’encore trop souvent, des personnes ne peuvent faire valoir leurs droits par manque de compréhension, de connaissance des procédures de recours ou par manque de temps.
Il est important pour nous de donner les moyens afin que toute personne puisse faire valoir ses droits, être accompagnée au mieux dans les diverses procédures tout en allégeant la charge mentale et administrative qu’elles impliquent. Et ceci, peu importe la situation de la personne ou de sa·son proche, qu’il y ait une reconnaissance d’un handicap par un organisme officiel ou pas !
Concrètement, notre contact center gratuit traite de questions générales concernant la santé, l’emploi, l’enseignement, les aménagements. Cela passe par les incapacités de longue durée, les allocations familiales pour enfant à besoins spécifiques, les aides individuelles, les aménagements raisonnables, etc. Au besoin, nous pouvons aussi vous orienter vers les structures adéquates pour traiter votre question. Au sein du service Handydroit®, les expertes en législation de l’ASPH conseillent et accompagnent chaque personne tout en s’assurant de la bonne compréhension de chacune des démarches. Pour accompagner au mieux et répondre à la demande nous collaborons avec des tiers (administrations, avocat·e·s, expert·e·s,…) en accord avec la personne. Au besoin, en tant que point d’appui <a href="https://www.unia.be/fr">Unia</a>, nous pouvons aussi dénoncer des discriminations.
- contenu_3_titre : Voici quelques situations pour lesquelles nos services peuvent vous être utiles :
- contenu_4_texte : <table width="0">
<tbody>
<tr>
<td width="208">« Je vis une situation médicale particulièrement difficile liée à ma grossesse et mon médecin conseil refuse de me reconnaitre en incapacité de travail malgré l’avis médical de mon médecin. »</td>
<td width="208">« Je suis mère célibataire, on a refusé les allocations familiales supplémentaires à mon enfant à besoins spécifiques et je ne suis pas d’accord avec les conclusions médicales, mais je n’ai pas le temps d’entreprendre des démarches. »</td>
<td width="208">« Auparavant, j’étais transporteuse routière, mais depuis quelques années, ma maladie m’empêche de rester assise pour de longues périodes. Lors de ma dernière visite médicale chez le médecin-conseil, celui-ci m’a déclarée inapte pour mon précédent travail, mais estime que je pourrais effectuer un travail moins lourd, comme agent d’accueil. Cela reviendrait à être assise toute la journée, je n’en suis pas capable et j’aimerais contester cette décision. »</td>
</tr>
<tr>
<td width="208">« J’ai besoin d’aménagements raisonnables pour pouvoir suivre sereinement mon parcours dans mon école de Promotion Sociale. À l’école, ils sont assez peu renseignés sur la question, je me sens stigmatisée et leur absence de réaction me discrimine ! »</td>
<td width="208">« Je suis en fauteuil roulant et aveugle. Je vis encore chez mes parents. Ceux-ci, vieillissants, ne peuvent plus pousser mon fauteuil roulant sans difficulté. Nous avons donc entré une demande d’aide individuelle pour une aide électronique adaptée à mon fauteuil. L’AVIQ<a href="#_ftn1" name="_ftnref1"><sup>[1]</sup></a> estime que le matériel déjà mis à ma disposition est adapté à mon handicap et utilise certains articles législatifs que je ne comprends pas pour refuser ma demande. »</td>
<td width="208">« Auparavant, je travaillais dans une association, mais ma phobie sociale s’est accentuée et je ne suis désormais plus apte à travailler dans des endroits où il y a beaucoup de passage. Le médecin-conseil estime que ma maladie n’est pas suffisante pour être mise en incapacité et me déclare apte au travail. »
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
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- contenu_6_texte_1 : Nouveau ! Le contact center de l’ASPH est maintenant accessible de 9h30 à 11h00 aux personnes sourdes ou malentendantes habitant en Région wallonne ou bruxelloise. Il suffit de cliquer sur le logo « Relais signe ». C’est totalement gratuit pour les bénéficiaires. L’ASPH prend en charge le coût de l’interprète. Horaires classiques du contact center : 08h à 12h du lundi au vendredi, au 02/515.19.19. Plus d'infos :
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Une femme avec une femme : des parcours de soins en santé sexuelle parsemés d’embûches
04/06/21 - 08:00 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Dans une société où les normes priment, la prise en considération des spécificités du public LGBTQIA+ demeure fragile, d’autant plus dans le domaine de la santé. Une <a href="https://www.liberation.fr/france/2018/01/16/le-grand-malaise-des-lgbti-face-au-monde-de-la-sante_1622823/">enquête</a> française réalisée en 2017 dévoile qu’au moins une personne LGBTQIA+ sur deux s’est déjà sentie discriminée dans le cadre de son parcours de soins. Ces inégalités affectent particulièrement les femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes (FSF) [1]. En cause ? Une société profondément <a href="https://www.femmes-plurielles.be/lexique/">hétérosexiste</a>. Et pourtant, plusieurs leviers d’action existent pour améliorer la prise en charge de cette minorité sexuelle !
- contenu_2_texte : À l’échelle de la population mondiale, l<a href="http://www.observatoire-sidasexualites.be/health-4-lgbti/">’état de santé, tant physique que mental, des personnes LGBTQIA+ est globalement moins bon</a> (anxiété, dépression, violences, tentatives de suicide, addictions, etc.). Les FSF n’échappent pas à la règle, notamment en matière de santé sexuelle. Pourtant, à risques élevés (en raison de leurs pratiques et du manque d’informations) [2], elles sont moins nombreuses à se protéger lors de rapports sexuels. Elles ont également moins souvent recours aux soins de santé, notamment gynécologiques. Ce type de comportement n’est pourtant pas anodin et met en exergue les limites de notre système de soins de santé.
- contenu_3_titre : Des inégalités sociales de santé à la stigmatisation intériorisée
- contenu_4_texte : Les FSF sont en réalité victimes d’inégalités. Celles-ci sont inscrites dans l’organisation même de la société dont le mode de pensée tend à nier, dénigrer ou encore stigmatiser toute forme de sexualité qui n’est pas hétérosexuelle. Nos institutions, leurs pratiques, politiques et actions, en sont le reflet ! Par exemple, beaucoup de professionnel·le·s de la santé pensent toujours que les FSF sont épargnées des IST et du VIH, ce qui est totalement faux. De nombreux stéréotypes et ignorances entourent encore et toujours la sexualité des FSF. Perçue comme un impensé social [3], celle-ci est invisible et banalisée. Et si, dans l’imaginaire collectif, elle n’existe pas, pourquoi s’en préoccuper ?
Cette question alarmante est au fondement de nombreux obstacles pour les FSF. Les recherches médicales les concernant sont pauvres. En raison de données manquantes à leur sujet, les risques qu’elles encourent sont sous-évalués et les politiques publiques développées ne les prennent pas en compte. Quant aux professionnel·le·s de la santé, celles·ceux-ci ne sont pas formé·e·s à ces questions et manquent très souvent d’informations sur la santé sexuelle des FSF. Beaucoup d’entre elles·eux peinent à aborder l’orientation sexuelle et présupposent l’hétérosexualité de leurs patientes. La prise en charge des FSF est dès lors inadaptée. Les représentations erronées à leur sujet persistent et se reproduisent.
Sans surprise, les FSF intègrent ces discriminations potentielles (<a href="https://www.femmes-plurielles.be/lexique/?preview_id=7567&preview_nonce=ee3a4d563e&preview=true">lesbophobie</a>, préjugés, remarques sexistes, etc.) qui se cristallisent sous la forme de craintes diverses les poussant souvent à éviter les consultations, ou tout du moins, à les raréfier, au prix de leur santé.
- contenu_5_titre : De la prise de conscience à la mise en action
- contenu_6_texte : Afin de garantir à toutes et tous le droit à la santé, une prise de conscience doit s’opérer chez l’ensemble des actrices·teurs concerné·e·s afin de reconnaitre la nécessité d’adopter des approches spécifiques pour répondre aux besoins de tous les publics, dont les publics vulnérables. Une attention particulière doit être accordée au public LGBTQIA+, et plus précisément, à la santé sexuelle des FSF.
Parmi les pistes d’action concrètes, l’intégration de contenus concernant les personnes LGBTQIA+ au sein des formations initiales et continuées des professionnel·le·s de la santé doit devenir une priorité. Le financement et le développement de campagnes de sensibilisation et de recherches sur la santé sexuelle des FSF doit s’inscrire dans cette prise en considération globale de leurs réalités et vécus. Sur le terrain, les professionnel·le·s de la santé détiennent un pouvoir d’action immédiat en adoptant un vocabulaire inclusif et une attitude d’ouverture, sans préjugés et sans présomption de l’orientation sexuelle de leurs patientes. Des salles d’attente et de consultation LGBTQIA+ friendly, à travers la mise à disposition de brochure et d’affiches inclusives concernant les publics non-hétérosexuels, contribuent également à la création d’un espace accueillant et sécurisant. Enfin, de manière générale, la lutte contre les stéréotypes et les violences dont sont victimes ces minorités doit s’intensifier en s’effectuant dès le plus jeune âge via la généralisation effective de l’Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle (EVRAS) en milieu scolaire.
[1] Le terme FSF permet d’inclure l’ensemble des femmes ayant déjà eu une relation homosexuelle, indépendamment de leur orientation sexuelle. Par ailleurs, cet article ne concerne que les femmes dites cisgenres, c’est-à-dire qui s’identifient au genre qui leur a été assigné à la naissance.
[2] La prévalence d’infections sexuellement transmissibles (IST) est plus élevée chez les FSF que chez les femmes hétérosexuelles.
[3] « Les pratiques sexuelles lesbiennes n’étant pas reconnues comme des pratiques sexuelles, on déniait l’existence d’une sexualité autonome des femmes. La sexualité lesbienne est un impensé social : "Il n’y a pas de sexualité là où il n’y a pas de pénétration masculine". » (Source : <u><a href="https://lstu.fr/7jX0TVzJ">https://lstu.fr/7jX0TVzJ</a></u>).
- contenu_7_texte_1 : Cet article s’inspire de l’analyse FPS d’Eléonore Stultjens : « Les oubliées de la santé sexuelle : les femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes » , disponible en ligne :
- contenu_7_texte_2 :
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Tarana Burke, la femme derrière #MeToo
28/09/20 - 08:39 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <p style="text-align: center;"><em>Ou l’invisibilisation des femmes racisées dans les luttes féministes</em></p>
- contenu_2_introduction : En octobre 2017, la tour d’ivoire des hommes riches et puissants se retrouve ébranlée. Pour ce faire, 6 caractères (ou presque) ont suffi. Très vite, le hashtag #MeToo, popularisé sur les réseaux sociaux, a traversé le monde entier. Ce phénomène viral, qualifié de <a href="https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/14/metoo-du-phenomene-viral-au-mouvement-social-feminin-du-xxie-siecle_5369189_4408996.html" target="_blank" rel="noopener">« mouvement social féminin du XXIe siècle »</a> par Le Monde, a également dépassé le microcosme du cinéma et de ses célébrités pour permettre à de nombreuses « anonymes » de dénoncer le harcèlement et les violences dont elles ont été victimes au travail, dans leurs activités ou parfois même au sein de leur foyer. Si l’on cite souvent l’actrice Alyssa Milano comme initiatrice de #MeToo, elle n’est en réalité que celle qui a popularisé un mouvement créé 10 ans plus tôt par une militante afro-américaine : Tarana Burke.
- contenu_3_titre : Un « Me Too » bien avant le #MeToo
- contenu_4_texte : Tarana Burke est née dans le Bronx en 1973. <a href="https://www.womenshistory.org/education-resources/biographies/tarana-burke" target="_blank" rel="noopener">Rapidement, elle se passionne pour l’activisme et s’engage dans de nombreuses causes.</a> À la fin des années ‘90, alors qu’elle est monitrice auprès d’adolescentes, elle est appelée par Heaven, une jeune fille de 13 ans. Cette dernière lui raconte les violences sexuelles dont elle est victime au sein de son foyer. Tarana, elle même victime, ne parvient pas à entendre ce témoignage à l’époque. <a href="https://gazettedesfemmes.ca/18662/les-origines-premieres-du-mouvement-moiaussi/" target="_blank" rel="noopener">Elle écourte la discussion et perdra définitivement le </a>contact avec Heaven. C’est notamment cet acte manqué ainsi que son propre vécu qui permettront à Tarana de fonder une dizaine d’années plus tard le mouvement Me Too.
Ce dernier est né pour montrer aux jeunes victimes, principalement racisées et/ou issues de milieux défavorisés, qu’elles ne sont pas seules (« Me too » se traduit par « Moi aussi ». Ce mouvement est créé pour montrer que les victimes ne sont pas seules et ainsi développer un réseau de solidarité et d’échanges entre les victimes.) et ainsi créer un cadre d’échanges et de soutien par le biais d’ateliers, et de l’organisation communautaire. En effet, Tarana a pris conscience du <a href="https://www.amnesty.org/fr/latest/education/2018/08/tarana-burke-me-too/" target="_blank" rel="noopener">« manque de ressources nécessaires pour se lancer sur le long chemin de la guérison »</a>.
En 2017, l’affaire Weinstein éclate au grand jour. Quelques jours plus tard, l’actrice Alyssa Milano, sans connaître l’origine du mouvement Me Too, incite les victimes de violences sexuelles à s’exprimer sur les réseaux sociaux en apposant le hastag #MeToo à leur publication. En un mois, celui-ci a été tweeté 85 millions de fois (IACUB Marcela, Scandale à la porcherie, analyse d’une révolte contre l’inégalité sexuelle, Paris, Michalon, 2018, p. 12). Si l’actrice a par la suite précisé les origines du mouvement, en mettant régulièrement Tarana Burke à l’honneur, le mal était déjà fait : cette dernière a été relativement oubliée par les médias.
- contenu_5_titre : Les oubliées de #MeToo
- contenu_6_texte : Même si Tarana Burke se réjouit de l’impact que #MeToo a provoqué dans le monde, d’autres voix résonnent face à cette reconnaissance tardive et, plus globalement, à cette invisibilisation des femmes racisées dans les mouvements militants.
Bien que l’impact de #Metoo soit indéniable et ait permis à de nombreuses femmes de témoigner, il est intéressant de mentionner qu’il s’agit avant tout d’un mouvement porté par des femmes blanches, riches et célèbres, qui semble laisser de nombreuses femmes sur le côté.
Un reportage du magazine les Inrockuptibles montre la difficulté d’une libération de la parole dans les quartiers dits « défavorisés ». Outre la précarité financière, les femmes interrogées dénoncent un manque de confiance envers les institutions, le « poids du quartier » qui fait que « tout se sait rapidement» ou encore un manque de prise en considération de leur situation. Comme l’explique Nadia Remadna, présidente de l’association Brigade des mères qui soutient des victimes de violences
dans les quartiers dit « défavorisés », <a href="https://www.lesinrocks.com/2018/04/03/actualite/societe/balance-ton-porc-est-un-mouvement-pour-lelite/" target="_blank" rel="noopener">« cela n'a pas libéré la parole de celles qui ont peur de parler. Quand ce sont des stars de cinéma, tout le monde en parle mais les femmes de quartier, tout le monde s'en fout ».</a> Comme l’explique Sabira, l’une des témoignantes, parler quand on affronte toutes sortes d’obstacles n’est pas aisé : <a href="https://www.lesinrocks.com/2018/04/03/actualite/societe/balance-ton-porc-est-un-mouvement-pour-lelite/" target="_blank" rel="noopener">« On doit prioriser. Il y a d'autres soucis. Ne pas se faire virer de son boulot, nourrir les gosses, faire bonne figure à leur école. Tout ça fait qu'on est dans la crainte de s'exprimer »</a>.
- contenu_7_citation : Même si Tarana Burke se réjouit de l’impact que #MeToo a provoqué dans le monde, d’autres voix résonnent face à cette reconnaissance tardive et, plus globalement, à cette invisibilisation des femmes racisées dans les mouvements militants.
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- contenu_8_titre : Les femmes racisées, invisibilisées des luttes féministes ?
- contenu_9_texte : Au-delà des obstacles individuels, comment expliquer ce manque de considération pour une grande partie de la population au sein d’un courant féministe ? Pour comprendre cela, il est nécessaire de questionner la place des femmes racisées au cœur des mouvements féministes.
Dans la continuité des mouvements pour les droits civiques et de mai ‘68, une seconde vague féministe émerge. <a href="https://media-animation.be/Feminismes-loin-du-mainstream.html" target="_blank" rel="noopener">Les icônes féministes les plus médiatisées sont pour la plupart des femmes blanches, hétérosexuelles, issues de classes favorisées</a>. Celles-ci développent des revendications
qui, la plupart du temps, correspondent à leur condition et à leur réalité sans forcément tenir compte d’autres formes de discriminations auxquels certaines femmes sont confrontées (racisme, homophobie, situation de handicap…). En parallèle de ce mouvement dit « mainstream » se développent alors d’autres courants féministes « intersectionnels » répondant mieux aux réalités des personnes racisées, queer, trans, en situation de handicap…
Comme le précise Hassina Semah, Cheffe de Cabinet de l'échevine de la Culture et de l'Égalité des genres et des chances à la commune de Schaerbeek, <a href="https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_un-peu-racistes-les-feministes-une-chronique-d-hassina-semah?id=10474125" target="_blank" rel="noopener">« ces nouveaux courants féministes ont reçu un accueil plutôt mitigé, voire hostile, dans le mouvement belge en dépit de son objet social de défense des intérêts des femmes »</a>. Cette dichotomie entre le féminisme mainstream ou universel qui déclare défendre « toutes les femmes » sans tenir compte de leurs spécificités et réalités, et le féminisme intersectionnel reste, hélas, encore bien présente dans les luttes féministes et divise profondément un mouvement particulièrement complexe.
- contenu_10_titre : De l’importance de devenir des allié·e·s
- contenu_11_texte : Dans une société où chaque individu est un média en puissance, #MeToo présente une opportunité sans précédent. De nombreuses femmes ont pu s’exprimer sur ce qu’elles vivaient au quotidien et ainsi lever une omerta qui sévissait depuis des siècles. C’est une avancée particulièrement symbolique pour les droits des femmes et la lutte contre les violences et agressions sexuelles.
Il serait cependant naïf de croire qu’un tel mouvement apportera à court terme des solutions structurelles et à destination de toutes les femmes. #MeToo reste par ailleurs le reflet d’une hiérarchisation des luttes au cœur même de mouvements militants et engagés.
Cette réalité doit pousser les mouvements féministes/militants représentant majoritairement des femmes blanches à se questionner sur leurs propres pratiques, valeurs et responsabilités. Invisibiliser des parcours qui ne correspondent pas à ceux d’une majorité et nier les privilèges représentent une grande violence pour toutes les femmes qui affrontent d’autres obstacles au quotidien.
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Ateliers d’expression créative : se poser un moment, un crayon à la main
23/09/20 - 11:48 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Depuis plusieurs années, les <a href="https://www.femmesprevoyantes.be/qui-sommes-nous/regionales/namur/" target="_blank" rel="noopener">Femmes Prévoyantes Socialistes de Namur</a> initient des ateliers d’écriture créative et organisent, une fois par an, un cabaret littéraire pour faire vivre les textes dans l’espace public.
- contenu_2_texte : Un atelier d’écriture créative, c’est l’occasion de se poser un moment, un crayon à la main, l’imagination en déroute pour noircir le papier blanc de lettres qui s’articulent les unes aux autres. C’est faire naître des mots, des phrases, des histoires. C’est aussi parfois du collage de mots, d’images, des taches de couleur qui prennent forme ou pas, selon l’inspiration. Ce sont des petits carnets en accordéon, des traces de ce moment hors du temps, un moment pour soi.
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- contenu_4_texte : Pour y participer, nul besoin de savoir écrire, les fautes d’orthographe et de style sont les bienvenues. Il faut juste avoir envie de se raconter. Et au fil du temps, chacun·e développe sa capacité de s’exprimer et s’affirmer au sein du groupe. Ces ateliers donnent la possibilité d’aller à la rencontre des autres et de s’enrichir pour réfléchir aussi au monde qui nous entoure. Et bien sûr, les textes abordent très souvent des faits, des idées liées à la condition des femmes, parfois avec beaucoup d’émotion, colère ou sagesse…
L’animatrice accompagne le groupe de séance en séance. Elle va lui permettre de progresser en fonction des demandes qui peuvent être plus littéraires ou plus créatives. Elle y apporte sa touche personnelle et veille à la bienveillance.
- contenu_5_texte_1 : ENVIE DE NOUS REJOINDRE ? Dates du prochain module : 11/09, 9/10, 13/11 et 11/12 2020, 15/01, 12/02, 05/03, 09/04, 07/05, 11/06 2021. (Sous réserve du contexte sanitaire et des décisions gouvernementales en vigueur) De 13h à 16h dans les locaux de Solidaris à Saint-Servais (182, chaussée de Waterloo).
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Un pied de nez créatif à la fibromyalgie
16/09/20 - 11:39 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_2_texte : Chez nous, on estime qu’entre 200 000 et 400 000 personnes souffrent de fibromyalgie. <a href="http://www.asph.be/AuQuotidien/MaSante/Pages/La-fibromyalgie.aspx" target="_blank" rel="noopener">Parmi les malades, 70% sont des femmes</a>. La fibromyalgie se manifeste, entre autres, par des douleurs diffuses, un sommeil non récupérateur et de la raideur musculaire, le tout variant d'une personne à l'autre et en intensité. Les symptômes et leurs répercussions, leurs causes multifactorielles et les mécanismes neurophysiologiques en font une affection complexe. Initialement, ce terme fut choisi car « fibro » veut dire tissus fibreux (tendons, ligaments…), « my » signifie muscle et « algie » douleur. Certain·e·s médecins parlent parfois d'un « syndrome polyalgique diffus ». Même si des douleurs musculaires et des tendons n'expliquent pas à eux seuls ce syndrome, il n’existe pas aujourd’hui de consensus médical pour le nommer autrement. Actuellement, les algologues, médecins spécialistes des douleurs, tiennent le dysfonctionnement du système nerveux central comme responsable.
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- contenu_4_titre : Une expo colorée pour rompre le silence
- contenu_5_texte : Chaque mois, à l’initiative des FPS Brabant wallon en collaboration avec Focus Fibromyalgie, un atelier créatif réunit des personnes atteintes de fibromyalgie dans les locaux nivellois de Solidaris. « Anne Gérard, animatrice FPS, et l’artiste Sandrine Hardat nous accompagnent, explique Dolores, l’une des participantes. Au fil des rencontres, nous avons réalisé une exposition afin de partager ce que nous vivons au quotidien avec cette maladie. »
Car, en effet, la fibromyalgie est un syndrome encore méconnu et sous-estimé.
Il est très éprouvant et empêche souvent d’accomplir ses activités quotidiennes. Se retrouver autour d’un projet commun est l’occasion pour les participantes de discuter de leur vécu et d’exprimer leurs souffrances et leur ressenti. Et quel plus beau moyen d’expression que la créativité ?
« Nous sommes heureuses de participer à ce projet pilote, poursuit Dolores. Pour concevoir l’exposition, nous avons d’abord répondu à des questions sur la fibromyalgie à l’aide de découpages d’images et de mots ainsi qu’à travers le dessin et la peinture.
Ensuite, nous avons décoré les lettres du mot fibromyalgie grâce à différentes techniques (collage de papier de soie, peinture et autres éléments de déco). Chaque lettre colorée et brillante est devenue l’initiale d’un mot positif et optimiste qui reflète ce que nous souhaitons pour notre avenir…
C’est une façon de faire un joli pied de nez à cette maladie ! ».
Cette exposition ne demande qu’à voyager !
Il est possible de l’emprunter gratuitement et de faire appel aux membres du groupe prêtes à venir discuter de l’histoire de ce projet mais aussi de leur quotidien face à la maladie.
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- contenu_7_texte_1 : Plus d’info ? Contactez la régionale FPS du Brabant wallon : page Facebook (Femmes Prévoyantes Socialistes du Brabant Wallon), mail (fps.bw@solidaris.be), téléphone (010/24.37.24) et adresse (Rue Saint-André 1 – 1400 Nivelles)
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- contenu_7_liens_0_texte_lien : Page Facebook FPS du Brabant wallon
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Malheur ! Je suis Noire et je ne veux pas d’enfants
15/07/20 - 18:01 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <strong>Être afropéenne et ne pas souhaiter avoir d’enfant, un sujet qui semble encore tabou. Et si on renversait quelques clichés ? Carte blanche d’une lectrice de Femmes Plurielles, autrice du blog et des podcasts <a href="https://www.tantquejeserainoire.com/" target="_blank" rel="noopener">Tant que je serai Noire</a>.</strong>
- contenu_2_titre : Des childfree, il n'en court pas les rues !
- contenu_3_texte : Dans des sociétés où l'infertilité et les grossesses tardives sont devenues des sujets d'actualité, il existe aussi des femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. Aux États-Unis, elles se font appeler les <em>childfree</em>. En France, la part de la population qui ne souhaite pas avoir d’enfant demeure très faible, de l’ordre de 5% : 4,4% chez les femmes et 6,8% chez les hommes, <a href="https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/173/population_societes_2014_508_choix_sans_enfant.fr.fr.pdf" target="_blank" rel="noopener">selon une enquête de l’Ined de 2010</a>. Autour de 5% pour les moins de 25 ans, le taux diminue à 2,5% chez les 30-34 ans et remonte à 7% pour les 40-49 ans.
Et le non-désir de maternité chez les femmes noires ? En tant qu’Afropéenne, je sais que dire ouvertement à sa famille qu'on ne veut pas d'enfant est tabou voire choquant ! Face à ce choix, les critiques et les arguments ne manquent pas.
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- contenu_4_titre : « Mais t'en connais, toi, d'autres femmes noires qui ne veulent pas d'enfants ? Non, ben t'es trop bizarre ! »
- contenu_5_texte : En Belgique et en France, il manque énormément d'articles et témoignages sur les <em>childfree </em>noires. Outre-Atlantique, le sujet est un peu plus documenté, notamment grâce à la Dre. Kimya N. Dennis, sociologue et criminologue <em>childfree</em> africaine-américaine, qui a commencé à faire des interviews et des enquêtes lorsqu’elle s’est aperçue qu’aucune source n’abordait la question.
Cela s’explique entre autres car ce sujet reste fort tabou. Quand on est issue d’une double culture franco-africaine, avoir des enfants coule de source. Ne pas en avoir est un problème de santé, une malédiction, mais ne peut s'expliquer par un non-désir. Cette question ne se pose même pas.
- contenu_6_citation : Le non-désir d'enfants est un désir.
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- contenu_7_texte : J'ai souvent entendu mes parents parler de tantes à l’étranger qui n'arrivaient pas à avoir d'enfants. Les conséquences se traduisaient par des divorces voire même par l'arrivée d'une co-épouse (Gosh !). En effet, dans la plupart des communautés africaines, l'incapacité de donner naissance à un enfant est sujet à la critique sociale.
- contenu_8_titre : « C'est par égoïsme que tu fais ça ! Une femme, de surcroît afrodescendante, ne peut pas rester sans enfant par choix. »
- contenu_9_texte : On résume souvent cela par de l'égoïsme. Peut-être parce que pour beaucoup, ne pas vouloir d'enfants s'explique par une volonté de rester seule et autonome, libre de ses mouvements et consacrer son temps à soi plutôt que de le sacrifier pour des enfants.
Pour ma part, je pourrais leur demander si avoir des enfants est bel et bien un acte généreux ? L’expression « donner la vie » nous le fait croire mais n'est-ce pas tout autant égoïste de mettre un être au monde pour ne pas être seule, lui transmettre ses gênes, lui inculquer ses valeurs ? Cette transmission peut être faite auprès d'autres personnes et pas forcément à une personne issue de sa chair. De plus, on peut ne pas vouloir d'enfant et être hyper généreuse avec ses frères et sœurs, neveux et nièces, ami·e·s, collègues, stagiaires …
Le non-désir d'enfants est un désir, un choix et celui d'en avoir en reste un aussi.
- contenu_10_titre : « Tu dois fonder ta famille voyons, tu ne vas pas mourir seule ! »
- contenu_11_texte : J'ai une famille, des parents, des frères et soeurs. « Oui, mais non, je veux dire avoir ta propre famille. », pourrait-on me répondre. Mais c'est ma famille, bon Dieu ! Elle me suffit. J'ai ma vision de la famille, tu as la tienne, respecte-la.
Dans beaucoup d'ethnies africaines, avoir des enfants était et reste encore aujourd'hui un moyen d'assurer son avenir et de ne pas mourir seule. Peut-on transférer ce raisonnement au sein des communautés afropéennes ?
- contenu_12_titre : « Nan mais c'est sûrement la peur de l'accouchement et des violences obstétricales qui explique tout ça ! »
- contenu_13_texte : La tokophobie, vous en avez déjà entendu parler ? Il s’agit d’une phobie intense de la grossesse et de l’accouchement. Dans l'imaginaire des personnes atteintes de tokophobie, l’accouchement se passera mal, elles vont trop souffrir ou l'idée d'en mourir devient une obsession. À la lecture de cette définition, je l'affirme haut et fort : non je ne suis pas tokophobe, je veux juste rester sans enfant, pas d'excuses scientifiques !
- contenu_14_titre : « En tant qu'africaine, tu dois avoir un enfant car nos enfants meurent déjà beaucoup. Le combat racial prime sur ton pseudo #afroféminisme, #mybodymychoice. »
- contenu_15_texte : Aux USA, pour certain·e·s, avoir un enfant noir est un devoir car beaucoup trop d'enfants meurent, notamment à cause des <a href="https://www.liberation.fr/planete/2017/07/06/etats-unis-la-mortalite-infantile-deux-fois-plus-elevee-chez-les-noirs-que-chez-les-blancs_1581807" target="_blank" rel="noopener">« difficultés d’accès aux soins pour les femmes noires »</a>. Aussi, en 1968, des hommes du <em>Black Unity Party</em> se déclaraient contre toute forme de contraception et par conséquent contre ce désir de non-enfant, disant à leurs Soeurs noires que prendre la pillule, c’était contribuer à leur propre génocide : « The Brothers are calling on the Sisters to not take the pill … To take the pill means that we are contributing to our own genocide … When we produce children, we are aiding in the revolution in the form of nation building. »
- contenu_16_texte : Je peux être une citoyenne active en m'engageant dans des associations, luttes, manifestations de ma communauté. Il y a d'autres moyens de contribuer au combat contre le racisme. Et enfin, je dis stop au patriarcat. Dans tout combat, j'estime que doit être inclue la liberté des femmes en matière de procréation.
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- contenu_18_texte_1 : Pour aller plus loin
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- contenu_18_liens_0_texte_lien : Découvrez le podcast "Tant que je serai noire"
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- contenu_18_liens_1_lien : http://lesflux.fr/2020/07/09/tant-que-je-serai-noire/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=tant-que-je-serai-noire
- contenu_18_liens_1_texte_lien : L'interview par Les flux
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Rosie la Riveteuse : de l’affichette paternaliste à l’étendard féministe
23/06/20 - 11:44 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Tout le monde ou presque a déjà vu cette affiche. Ses couleurs éclatantes, son slogan engageant et son modèle intemporel ont élevé Rosie la Riveteuse au rang d’icône féministe universelle indétrônable, largement devant Simone de Beauvoir. Immédiatement identifiable et détournée à l’envi, elle est partout dans les manif, représentée par une armée de jeunes féministes et ce, malgré ses presque 80 printemps. Mais qui est cette fameuse Rosie ? Où cette image trouve-t-elle ses origines? Aujourd’hui, on vous raconte l’histoire de cette héroïne fictive devenue, bien malgré elle, un étendard féministe.
- contenu_2_titre : Non pas une mais bien des Rosies !
- contenu_3_texte : Dans les années ‘40, après une entrée tardive dans la Seconde Guerre mondiale, les États Unis envoient leurs hommes combattre en Europe. Afin de soutenir l’effort de guerre, de nombreuses femmes de la classe moyenne sont encouragées à prendre leur place pour travailler dans les usines. De vastes campagnes de propagande patriotique sont alors organisées. On surnomme ces travailleuses de l’ombre les Rosies. Ce nom tire son origine probable de la chanson Rosie the Riveter du groupe The Four Vagabonds, qui raconte l’histoire d’une jeune femme prête à tout pour soutenir son petit ami engagé dans les Marines, notamment en travaillant à sa place dans l’usine (<a href="https://editions.flammarion.com/Catalogue/librio/idees/la-veritable-histoire-de-rosie-la-riveteuse" target="_blank" rel="noopener">pp. 25-29</a>). Ce soutien à l’effort de guerre est avant tout pragmatique et n’entre pas dans un quelconque engagement féministe. <a href="https://theconversation.com/rosie-la-riveteuse-figure-controversee-de-la-lutte-feministe-133543" target="_blank" rel="noopener">Bien loin des visions présentées par la propagande, les travailleuses évoluaient dans des milieux profondément misogynes et touchaient environ 50% de moins qu’un homme</a>. La plupart d’entre elles ont servi de « remplaçantes » et sont retournées dans leurs foyers dès la fin de la guerre (<a href="https://editions.flammarion.com/Catalogue/librio/idees/la-veritable-histoire-de-rosie-la-riveteuse" target="_blank" rel="noopener">p. 31</a>). <a href="https://europeremembers.com/fr/biography/rosie-la-riveteuse/" target="_blank" rel="noopener">Le reconnaissance de l’implication des Rosies arrivera seulement dans les années ‘70</a>.
- contenu_4_titre : D’affichette paternaliste à icône féministe
- contenu_5_texte : Avant l’image iconique que nous vous présentons dans ces lignes, Rosie a servi d’inspiration à l’artiste Norman Rockwell, grand peintre américain et fier patriote, qui illustre une vision de la Rosie politisée (elle écrase sous ses pieds Mein Kampf) et bien loin des normes esthétiques et « féminisées » de l’époque (<a href="https://www.nova.fr/rosie-la-riveteuse-limage-de-propagande-devenue-embleme-feministe" target="_blank" rel="noopener">La propagande présentait souvent des modèles féminins sexualisés et stéréotypés tandis que la Rosie de Rockwell est plutôt musclée, présentée comme une « géante »</a>). Mise en couverture du Saturday Evening Post, cette image sera à l’époque beaucoup plus populaire et diffusée que la « petite affiche » réalisé par Howard Miller la même année. Ce dernier, embauché par la Westinghouse Electric Corporation, réalisera plusieurs affiches visant à lutter contre l’absentéisme au travail et encourageant la productivité.
<a href="https://www.nova.fr/rosie-la-riveteuse-limage-de-propagande-devenue-embleme-feministe" target="_blank" rel="noopener">Destinées aux employé·e·s de l’usine, ces illustrations paternalistes, dans un contexte propice à la lutte syndicaliste et à l’émergence du communisme, ne seront diffusées qu’une quinzaine de jours dans l’usine</a>. Elles disparaîtront ensuite des radars jusqu’à leur exhumation au début des années ‘80. Les Archives nationales américaines, qui avaient récupéré les affiches de l’usine, s’en serviront pour réaliser des cartes postales - sans contextualisation aucune - afin de vendre des produits dérivés de leurs collections. Ces cartes seront ensuite reproduites dans une maison d’édition féministe avec, cette fois, une petite légende sur l’importance du travail des femmes durant la Seconde Guerre mondiale. De fil en aiguille, la carte se propagera jusqu’en Europe, dans les cercles militants, avant d’atteindre le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.
- contenu_6_titre : Une image qui ne fait pas l’unanimité
- contenu_7_texte : Malgré une popularité grandissante dès le milieu des années ‘90, c’est surtout l’émergence d’internet qui la fera entrer au panthéon des icônes féministes. Comme l’explique l’historienne Christine Bard, <a href="https://www.nova.fr/rosie-la-riveteuse-limage-de-propagande-devenue-embleme-feministe" target="_blank" rel="noopener">« le contexte des années 2000, c’est la troisième vague du féminisme. Elle se caractérise par une circulation très facile des images via internet, le mouvement est beaucoup plus mondialisé qu’auparavant »</a>. <a href="https://www.madmoizelle.com/we-can-do-it-beyonce-273706" target="_blank" rel="noopener">À l’instar de son apparence rétro mais intemporelle, les valeurs associées à Rosie telles que l’empowerment, la culture queer, l’émancipation individuelle mais aussi collective (à travers ce « We Can Do It » digne des plus grands publicitaires du XXe siècle)</a> séduisent une nouvelle génération de féministes à travers le monde entier (<a href="https://editions.flammarion.com/Catalogue/librio/idees/la-veritable-histoire-de-rosie-la-riveteuse" target="_blank" rel="noopener">pp. 39-44</a>).
- contenu_8_citation : Si cette image libre de droit a permis à des femmes du monde entier de s’approprier leur vision des Rosies et de lutter pour leurs convictions, elle a aussi laissé le champ libre à un marketing opportuniste et à une réappropriation de la part de certaines personnalités politiques, aux antipodes des nouvelles valeurs féministes qui lui sont attribuées.
- contenu_8_alignement : gauche
- contenu_9_texte : Mais si son universalisme fonctionne particulièrement bien dans notre société mondialisée, Rosie ne fait pourtant pas l’unanimité. Tout d’abord parce qu’elle est dépouillée de message politisé. Comme l’explique Marie-Jo Bonnet, spécialiste de l’histoire des femmes, « cette affiche rassemble parce qu’elle n’est pas dangereuse et qu’elle ne va politiquement pas très loin. Elle est révélatrice de notre époque ». D’autres féministes préfèrent se référer à la Rosie de Norman Rockwell, plus engagée politiquement mais aussi dépassée historiquement (<a href="https://editions.flammarion.com/Catalogue/librio/idees/la-veritable-histoire-de-rosie-la-riveteuse" target="_blank" rel="noopener">pp. 22-24</a>). Ensuite parce que son apparence dérange également certaines féministes. On lui reproche sa sexualisation ou au contraire sa « virilisation » comme si une femme devait ressembler à un homme pour être forte (<a href="https://editions.flammarion.com/Catalogue/librio/idees/la-veritable-histoire-de-rosie-la-riveteuse" target="_blank" rel="noopener">pp. 20-24</a>). Enfin, si cette image libre de droit a permis à des femmes du monde entier de s’approprier leur vision des Rosies et de lutter pour leurs convictions, elle a aussi laissé le champ libre à un marketing opportuniste et à une réappropriation de la part de certaines personnalités politiques, aux antipodes des nouvelles valeurs féministes qui lui sont attribuées (par exemple Ivanka Trump) (<a href="https://editions.flammarion.com/Catalogue/librio/idees/la-veritable-histoire-de-rosie-la-riveteuse" target="_blank" rel="noopener">p. 74</a>).
- contenu_10_titre : Une image vaut-elle mieux que 1000 mots ?
- contenu_11_texte : Qu’elles défendent le droit à l’avortement, la lutte contre la réforme des retraites ou les politiques oppressives iraniennes, qu’elles soient Beyoncé ou des anonymes dans une foule révoltée, armées de leurs bleus de travail et de leurs bandanas, les Rosies s’imposent dans l’espace public. Qu’on la rejette ou qu’on l’idolâtre, Rosie est devenue le symbole fort d’une féminisme pop mainstream qui, bien que parfois édulcoré ou dépolitisé, a permis de visibiliser et de populariser plus que jamais les combats féministes. Si Rosie a réuni les féministes du monde entier derrière un étendard commun, n’oublions pas pour autant d’où elle vient car, derrière cette héroïne fictive, nos luttes, elles, sont bien réelles.
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Qu’en est-il de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse en temps de crise sanitaire ?
04/05/20 - 15:59 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <b>Fin avril, après près d’un mois et demi de confinement, nous avons interviewé Manuela Da Palma, accueillante IVG au <em>Centre de Planning familial des FPS de La Louvière</em>. Elle fait le point sur le quotidien de son travail en cette période particulière.</b>
- contenu_2_titre : En période de confinement, l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est-il plus difficile ? Si oui, quelles sont les difficultés rencontrées par les femmes ? Les demandes d’IVG ont-elles augmenté ou, au contraire, diminué ?
- contenu_3_texte : Il est impossible actuellement de faire un lien entre la fluctuation de l’activité des centres IVG et le contexte sanitaire lié au Covid-19. Nous n’avons pas encore assez de recul par rapport à la situation. Finalement, nous ne sommes qu’à un peu plus d’un mois de confinement. Actuellement et dans les 3 centres de notre ASBL (Charleroi, La Louvière et Courcelles), l’activité liée à l’IVG se maintient ou augmente, sans que nous puissions à ce stade affirmer que cela est lié à la crise actuelle. Nous constatons aussi que les appels sont variables en fonction des semaines.
D’autres centres extra-hospitaliers auraient de leur côté constaté une diminution de leurs activités. Certaines hypothèses pourraient expliquer cela. Premièrement, les femmes en demande d’interruption de grossesse remettraient à plus tard la gestion de leur situation afin de répondre aux recommandations invitant à restreindre au maximum les déplacements pour ne pas prendre le risque de contaminer d’autres personnes ou d’être contaminées. Deuxièmement, les femmes n'auraient pas les informations par rapport à la continuité des prises en charge en ce moment de crise. On se pose donc la question : y aura-t-il des effets rebond après le déconfinement ?
- contenu_4_citation : Ce qui importe est de transmettre le message que les centres extra-hospitaliers pratiquant des IVG poursuivent l’accompagnement conformément aux dispositions sanitaires liées au Covid-19 et dans le respect des patientes et du personnel accompagnant.
- contenu_4_alignement : droit
- contenu_5_texte : Ce caractère aléatoire en fonction des centres est peut-être une spécificité locale. Dans la région du Centre, le CHU de Tivoli a demandé de relayer les prises en charge d’IVG dans les structures extra-hospitalières. Pour le centre de Charleroi, l’Hôpital Civil Marie Curie a fait de même. Peut-être que dans les autres zones, le contexte de renvoi vers l’extra-hospitalier n’est pas identique, ce qui pourrait influencer le nombre de besoins d’IVG.
Ce qui importe est de transmettre le message que les centres extra-hospitaliers pratiquant des IVG poursuivent l’accompagnement conformément aux dispositions sanitaires liées au Covid-19 et dans le respect des patientes et du personnel accompagnant. Les femmes nous disent principalement qu’elles ont trouvé l’information sur internet ou auprès de médecins référent·e·s. Il s’agit donc de poursuivre ce travail par ces vecteurs et via les services du réseau psycho-médico-social.
- contenu_6_titre : Quelles nouvelles dispositions avez-vous dû prendre pour accueillir les femmes en demande d’IVG ?
- contenu_7_texte : Afin de répondre aux recommandations gouvernementales et dans le souci de chacun·e, il est important de rappeler que les patientes doivent d’abord appeler le centre afin de fixer les rendez-vous.
- contenu_8_texte_1 :
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- contenu_8_liens_0_lien : www.loveattitude.be
- contenu_8_liens_0_texte_lien : Trouver un planning familial
- contenu_8_liens_0_type : externe
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- contenu_9_texte : Des mesures sanitaires ont été prises par les équipes de professionnel·le·s :
<ul>
<li>Avant la consultation prévue, l’équipe appelle la patiente pour s’assurer qu’elle ne présente aucun symptôme en lien avec le virus. Si c’est le cas, le rendez-vous est reporté de deux semaines.</li>
<li>À son arrivée, la patiente est invitée à se désinfecter les mains. Un masque lui est fourni et une distanciation physique est prévue dans la salle d’attente, dans le bureau de consultation médicale ainsi que dans celui de l’accueillant·e. Une désinfection des locaux est prévue entre chaque patiente.</li>
<li>Lors des interventions « par aspiration », la patiente porte un masque, la·le médecin et l’accueillant·e portent un masque, un tablier, des gants, etc.</li>
<li>Concernant les IVG médicamenteuses, on privilégiera le processus au domicile de la patiente sauf s’il est plus confortable psychiquement pour elle de rester au centre ou que les conditions socio-familiales ne se prêtent pas à ce qu’elle reste chez elle.</li>
</ul>
La situation actuelle met en lumière et rend encore plus complexe certaines situations dites « limites » comme :
<ul>
<li>Les grossesses dont le délai légal pour avorter en Belgique est dépassé, avec le cas échéant, les relais vers les Pays-Bas où les délais pour avorter sont plus longs (demande d’autorisation de quitter ou de rentrer dans un territoire lors du passage de frontières) ;</li>
<li>Les femmes présentant des symptômes liés au coronavirus (diagnostiqués ou non confirmés) avec des risques de dépassement du délai légal si le rendez-vous est reporté deux semaines plus tard ;</li>
<li>Les femmes en demande de prise en charge en sédation profonde (les anesthésies générales ne peuvent être pratiquées qu’à l’hôpital).</li>
</ul>
- contenu_10_titre : Les autres missions des centres continuent-elles à être assurées ? De quelle manière avez-vous adapté les autres types de consultations (psychologiques, sociales, juridiques, etc.) ?
- contenu_11_texte : Hors de la pratique IVG, les centres ont adapté leurs services afin de rester disponibles et de répondre au mieux aux demandes du public. Ils restent joignables par e-mail et par téléphone. Toutes les consultations, qu’elles soient juridiques, psychologiques et/ou sociales, restent possibles par téléphone. Pour les consultations médicales, il est demandé aux patient·e·s de téléphoner aux centres afin d’éclaircir la demande avec les professionnel·le·s. Le cas échéant, les médecins reprendront contact avec les patient·e·s afin d’évaluer l’urgence et d’assurer le suivi (prescription de contraception ou d’une médication spécifique, demande de contraception d’urgence, etc.).
Concernant les questions en lien avec la vie relationnelle, affective et sexuelle, les équipes restent disponibles par téléphone et relaient vers les sites internet et les brochures de référence. Quant aux animations EVRAS (<i><span style="font-weight: 400;">Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle</span></i>), elles ont été reportées à des dates ultérieures. Elle reprendront probablement, compte tenu des retards dans les programmations scolaires, à la rentrée.
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- contenu_12_titre : En Belgique, à l’heure actuelle, y a-t-il des changements dans la pratique de l’IVG ou des assouplissements/modifications de la loi relative à l’IVG qui pourraient être envisagé·e·s afin de faciliter son accès ?
- contenu_13_texte : Dans les trois centres de notre ASBL (La Louvière, Charleroi et Courcelles), concernant le protocole de prise en charge, les équipes privilégient la pratique de l’IVG médicamenteuse à domicile pour réduire le temps sur place et ce, afin de répondre aux recommandations fédérales de minimisation des risques. Cependant, les équipes, lors des consultations pré-IVG, dans une concertation médecin-accueillant·e, tiennent compte des spécificités socio-familiales et psychiques des femmes. Ainsi, chaque équipe s’adapte et propose une prise en charge la plus adéquate possible à la patiente (processus à la maison, dans les centres, contrôle médical téléphonique ou sur place).
- contenu_14_citation : Chaque équipe s’adapte et propose une prise en charge la plus adéquate possible à la patiente
- contenu_14_alignement : gauche
- contenu_15_titre : Avez-vous des besoins particuliers ? En matériel par exemple ? Vous sentez-vous accompagné·e·s par les autorités ?
- contenu_16_texte : Au moment où nous vous répondons, sur le terrain, la situation se régularise. Les équipes disposent du matériel nécessaire pour garantir les mesures sanitaires recommandées (masques, tabliers, gel hydroalcoolique, désinfectant). Les Fédérations respectives de <em>Centres de Planning familial</em> et l’<em>Agence pour une Vie de Qualité</em> fournissent régulièrement les centres en matériel. Ce matériel doit être garanti dans les prochaines semaines ainsi qu’après la période de confinement.
- contenu_18_texte_1 : Pour aller plus loin
- contenu_18_texte_2 :
- contenu_18_liens_0_lien : https://www.planningsfps.be/covid-19-precisions-sur-lorganisation-du-travail-au-sein-des-centres-de-planning-familial-des-fps/
- contenu_18_liens_0_texte_lien : Covid-19 : précisions sur l’organisation du travail au sein des Centres de Planning familial des FPS
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- contenu_18_liens_1_lien : https://www.planningsfps.be/covid-19-que-faire-lorsquon-est-confinee-avec-un-partenaire-violent/?fbclid=IwAR1Pu-DuND-vQ_ClcnYx3pbsIDjxYV4nm-ZQeGR3c5mjT1qe25mO9T309Fg
- contenu_18_liens_1_texte_lien : Covid-19 : Que faire lorsqu’on est confinée avec un partenaire violent ?
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Témoignage – Childfree, je ne veux pas d’enfant
19/02/20 - 09:35 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Etre ou ne pas être maman, telle est la question ! Toutes les femmes ne souhaitent pas forcément avoir d’enfant. Ce choix, c’est notamment celui de Bettina Zourli. Dans son ouvrage <em>Childfree - Je ne veux pas d’enfants</em> (aux éditions Spinelle), on retrouve son témoignage ainsi que celui de 16 autres personnes. Elle y aborde notamment les réactions virulentes et l’incompréhension auxquelles elle fait face. Voici sa carte blanche.
- contenu_2_texte : L’émancipation, c’est avoir le choix. Avoir le choix de vivre sa vie selon ses envies personnelles, et non pas devoir suivre la norme pour éviter la critique. Pour moi, l’émancipation passe par le fait d’assumer et de crier haut et fort mon non-désir d’enfant, malgré l’injonction de maternité encore présente. On devrait toutes avoir le choix, devenir maîtresses de nos vies et de nos corps, au-delà des normales sociétales. Personne ne devrait nous dire quoi faire de nos futurs. Si nous sommes sept milliards d’individus sur Terre, il y a potentiellement autant de chemins de vie possibles.
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- contenu_7_texte : Et si un jour je changeais d’avis ? (une des questions préférées de nos détractrices·teurs, nous <em>childfree</em>), j’essaierais d’adopter un enfant, déjà bien vivant et qui recherche un foyer aimant.
Enfin, pour moi, il est primordial de savoir prendre le recul nécessaire et le temps de penser à ce qui nous rendra heureuses, outre les injonctions. Que l’on ne veuille pas d’enfant, un seul ou dix, cela n’ira jamais aux yeux de la société. A nous d’avoir toutes les cartes en main et toutes les informations nécessaires pour faire les meilleurs choix de vie possible pour nous-mêmes !
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- contenu_9_texte_1 : Pour aller plus loin
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- contenu_9_liens_0_lien : https://les3sex.com/fr/news/794/dossier-childfree-entre-liberte-et-stigmatisation
- contenu_9_liens_0_texte_lien : Retrouvez un dossier complet sur " Les 3 sex* "
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- contenu_9_liens_1_texte_lien : Chaine Youtube de Bettina Zourli
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- contenu_4_texte : Dès lors, considérer qu’il est dans notre nature d’enfanter est une vision archaïque et qui ne prend pas en compte les individus dans leur complexité : toutes les femmes ne ressentent pas l’envie ou le besoin de faire un enfant pour s’épanouir ou se sentir entière. C’est d’ailleurs une des premières raisons de mon choix : je ne veux pas d’enfant car je n’en ressens ni l’envie, ni le besoin. Je me sens pleinement accomplie dans ma vie personnelle, dans mon couple, j’aime l’imprévisibilité des choses, la spontanéité de mon tempérament.
Je ne veux pas d’enfant car je ne veux pas de cette responsabilité. J’estime que la maternité continue de perpétuer les inégalités entre les hommes et les femmes : l’injonction de l’enfant est davantage faite aux femmes qu’aux hommes qui ont d’autres buts dans la vie, plus « prestigieux ». De plus, la charge mentale repose généralement sur les femmes, et la responsabilité de l’enfant également.
- contenu_5_texte : D’une certaine manière, c’est donc pour moi un engagement féministe. Pendant des siècles, on a cantonné les femmes à des activités secondaires, on les a enfermées dans le cadre intime du foyer, décrétant que leur rôle était celui de gardiennes de maison. Nous n’avons pourtant pas de don inné pour le ménage, pas plus que pour la cuisine ou pour changer les couches. Je suis aussi persuadée (et je ne suis pas la seule, Elisabeth Badinter l’explique mieux que moi dans ses ouvrages) que l’instinct maternel n’existe pas, qu’il n’est qu’une construction sociale faisant partie d’une politique de repopulation.
Une autre raison qui me pousse vers ce choix est écologique. Je me considère écoféministe (convergence des luttes, quand tu nous tiens). Ainsi, je suis convaincue, d’une part, que l’espèce humaine est la source de toutes les problématiques environnementales que nous connaissons et connaîtrons à l’avenir. Je n’ai pas envie d’ajouter une personne sur cette terre, sachant que nous sommes déjà trop nombreuses·eux que pour continuer à mener un train de vie occidental. Parallèlement à cela, dans notre société de plus en plus précaire, il me semble parfois déraisonnable de faire un enfant, si on n’a pas les moyens de l’éduquer de manière optimale et de lui offrir ce dont il ou elle a besoin.
- contenu_6_citation : Nous n’avons pourtant pas de don inné pour le ménage, pas plus que pour la cuisine ou pour changer les couches.
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Les tournants inspirants: partir à la rencontre de femmes en réorientation professionnelle
19/12/19 - 13:48 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <strong>Depuis le mois de septembre, la journaliste, chanteuse et actrice Ann Vandenplas présente des femmes qui se sont réorientées professionnellement dans ses chroniques <em>Les tournants inspirants</em>. Nous l’avons rencontrée afin qu’elle nous parle de ses podcasts mais aussi de ses projets d’avenir.</strong>
- contenu_2_titre : Comment est né votre projet ?
- contenu_3_texte : Pendant 5 ans, j’ai eu une compagnie théâtrale via laquelle nous avons notamment réalisé une pièce intitulée <em>Le cirque des femmes</em>. Les femmes sont donc un sujet d’inspiration qui m’interpelle, m’anime et que j’ai envie de défendre. En parallèle, j’ai commencé à réaliser des chroniques - culturelles surtout - sur <em>La Première</em> chez Véronique Tiberghien. Je m’épanouis beaucoup dans ce domaine et j’ai eu envie de développer une autre dimension journalistique dans mes chroniques.
Dans une autre vie, j’ai été conseillère en orientation professionnelle. Comme la thématique des femmes m’intéressait, j’ai décidé de mêler ces deux aspects. C’est comme ça que j’ai commencé à travailler sur <em>Les Tournants inspirants. </em>Initialement, l’idée au départ était de créer des capsules vidéo. Mais l’aventure radio chez <em>Arabel FM</em> me permet d’affiner le concept.
- contenu_4_titre : Parlez-nous du déroulement de vos émissions...
- contenu_5_texte : Tous les 15 jours, depuis septembre 2019, dans l’émission <em>Arabica </em>sur <em>Arabel FM,</em> je pars à la rencontre d’une femme et pendant 10 minutes, elle nous parle de son « tournant ». Plus précisément, elle nous fait découvrir ce qu’elle faisait professionnellement et décrit ensuite le déclic qui l’a encouragée à entamer un tournant. Souvent, malheureusement, le tournant fait suite à un burn-out. Dernièrement, j’ai aussi rencontré une femme dont la maternité a profondément bouleversé son quotidien et qui a créé par la suite un <em>café poussette (Le Haricot magique)</em>. Quand on creuse un peu, on se rend compte que le déclic peut être très différent d’une personne à l’autre.
Cette émission permet aussi de voir comment chaque femme a pu obtenir de l’aide dans la concrétisation de son projet. Ça peut être inspirant pour nos auditrices et nos auditeurs.
Enfin, chacune parle de son nouveau projet. Enseignement, <em>café poussette</em>, danse comme outil pédagogique dans des associations de femmes, une journaliste devenue chanteuse : les parcours sont tous très différents ! Dernièrement, j’ai rencontré une femme qui faisait du marketing et qui est devenue sommelière de thé.
- contenu_6_titre : Pensez-vous qu’il est plus difficile aujourd’hui pour une femme que pour un homme de se réorienter professionnellement ?
- contenu_7_texte : Oui. Le <em>café poussette</em> l’a d’ailleurs très bien illustré. Je trouve que lorsqu’une femme fait un enfant, il y a encore certains automatismes dans notre société. Par exemple, ce sera souvent la mère qui diminuera son temps de travail pour s’occuper de son enfant ou qui restera plus longtemps absente de son environnement professionnel. Idem dans le cadre de loisirs ! Dans le groupe d’improvisation théâtrale duquel je fais partie, lorsqu’un enfant arrive dans le foyer, les pères sont très vite de retour mais les femmes s‘absentent parfois pendant 2 ans. Elles repensent à elles une fois l’enfant devenu plus grand.
Il y a donc des freins imposés au niveau de la société. Avec ce cadre, il est beaucoup plus difficile d’accorder du temps et de l’énergie à un nouveau projet. On garde un boulot qui ne nous convient pas car on souhaite diminuer son temps de travail et que ce n’est pas une bonne idée de changer de carrière à ce moment-là. Les projets professionnels entre 30 et 45 ans sont parfois délaissés ; il y a un manque d’épanouissement au travail.
C’est la raison pour laquelle je trouvais particulièrement intéressant de mettre en évidence des profils de femmes qui se sont reconverties, qui ont trouvé cette énergie et qui vont peut-être inspirer d’autres femmes.
- contenu_8_titre : De plus en plus de personnes se lancent dans l’entreprenariat…
- contenu_9_texte : En tant qu’homme ou femme, lorsqu’on va vers un projet qui nous touche, c’est souvent plus facile de partir de zéro plutôt que de retourner vers un emploi où il y a un cadre institutionnel et hiérarchique, ce qui entraîne plus de contraintes. En général, ça démarre souvent comme une activité complémentaire puis ça grandit.
- contenu_10_titre : Comment trouvez-vous les personnes que vous interviewez pour vos podcasts ?
- contenu_11_texte : Dans un premier temps, j’ai utilisé mon réseau <em>Facebook</em>. L’énergie déployée par plusieurs profils m’interpellait comme chez Valentine. Symboliquement, j’ai commencé par une artiste parce que je le suis moi-même. Ensuite, il y a eu Nadia, puis Rachida. Pour créer son <em>café poussette,</em> elle s’est fait aider par l’organisme <em>Start Création</em>. Spontanément, quand la responsable Nadine Minampala a entendu parler du projet, elle m’a dit que plusieurs profils pourraient m’intéresser. Ensuite, des annonces ont été publiées, plusieurs personnes m’ont recontactée. Je cherche des femmes de toutes origines, ça me tient beaucoup à cœur. En travaillant sur <em>Arabel FM,</em> les valeurs du projet se sont affirmées. La diversité est importante et enrichissante au niveau sociétal et c’est particulièrement des femmes issues de la diversité que je souhaite mettre en avant.
- contenu_12_titre : Quelle suite envisagez-vous pour vos tournants inspirants ?
- contenu_13_texte : Nous allons retourner un pilote avec une réalisation plus poussée, originale et singulière que pour la première capsule. Parallèlement, nous avons monté un dossier solide afin d’obtenir des subsides pour la réalisation de 5 vidéos. On voudrait ensuite les proposer à un média pour qu’il puisse être diffusé.
On aimerait que ce soit un maximum diffusé sur le net et dans les médias. Au bout des 5 capsules, on aimerait bien faire une « édition spéciale » avec les 5 invités qui seraient autour de la table, qui échangeraient et discuteraient toutes ensemble. C’est une idée de la boîte de production <em>NMK Company</em> qui m’accompagne dans le projet.
- contenu_14_texte_1 : Envie de découvrir le projet voire d’y participer ? N'hésitez pas à contacter Ann Vandenplas et à vous rendre sur son blog !
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Réponse à tout vous aide à survivre aux fêtes
18/12/19 - 17:57 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Pendant les fêtes, il n’est pas toujours évident de se retrouver à discuter des « sujets qui fâchent » autour d’une table, entre une grand-tante raciste et un copain resté au Moyen-âge. Militer pour les droits des femmes est un combat permanent… mais comment réagir face aux inévitables piques de nos proches ? On a trouvé LE guide ultime pour briller en société et surtout… pour moucher les sexistes ! Petit pot-pourri de répliques cinglantes grâce au compte Instagram <a href="https://www.instagram.com/reponse.a.tout/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">@réponseàtout</a>.
- contenu_2_titre : La plus "choix difficile"
- contenu_4_titre : La plus "achète-toi une paire de lunettes"
- contenu_6_titre : La plus "pragmatique"
- contenu_10_titre : La plus "extrémiste"
- contenu_14_texte : On remercie <a href="https://www.instagram.com/reponse.a.tout/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">@réponseàtout</a> de nous avoir autorisées à utiliser leurs répliques cinglantes dans notre article ! N’hésitez pas à vous abonner à leur <a href="https://www.instagram.com/reponse.a.tout/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">compte Instagram</a>.
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Fêtes de fin d’année : vous reprendrez bien un peu de pression sociale ?
18/12/19 - 16:49 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Ah décembre, le mois où la magie et la féérie envahissent les rues. Ce mois où les cabanons des marchés de Noël prennent place sous des guirlandes lumineuses, où les mains gantées tiennent des gobelets fumants de vin ou de chocolat chauds. Ces images un peu figées des téléfilms de Noël, où l’on rencontre toujours son âme soeur dans une tempête de neige et sur fond de chants entêtants. Où l’on entame l’année nouvelle dans la joie et l’allégresse, entouré-e-s d’une foule d’ami-e-s. Décembre, ce mois de bonheur. Vraiment ? Période adulée par les un-e-s, source de stress incommensurable pour les autres ou provoquant une profonde indifférence pour les dernières/ers, les fêtes de fin d’année sont teintées d’une réalité indéniable : celle de la pression sociale. Car décembre, c’est surtout le mois de l’injonction au bonheur et de la non-remise en question des traditions.
- contenu_2_texte : La fin d’année rime avec repas de famille et soirées entre ami-e-s. Mais aussi avec l’idéalisation de ces moments. À Noël, on « doit » être heureuse/eux ; au Nouvel An, on « doit » rire et faire la fête jusqu’aux petites heures. Scoop ! Pour certaines personnes, le mois de décembre n’est pas la période la plus attendue de l’année. Au contraire, beaucoup n’ont qu’une seule hâte : que ce soit fini. Ces obligations sociales à dates fixes (et donc obligées) pèsent sur les épaules de plus en plus de personnes, sans pour autant que la société semble prête à l’accepter ou, du moins à l’entendre. Or, il y a autant de raisons de ne pas aimer les fêtes de fin d’année (ou d’y être indifférent-e-s) que d’ampoules allumées à travers le monde le 25 décembre… C’est dire !
- contenu_3_titre : Quoi ? Tu n'aimes pas fêter Noël ?
- contenu_4_texte : Si retrouver la smala au grand complet lors d’un repas de famille est une source de joie pour certain-e-s, il peut s’agir d’une vraie corvée pour d’autres. Les blagues sexistes et/ou racistes de Tonton Roger entre la dinde et la bûche, les questions insistantes (et gênantes) de Mamy Geneviève – « Alors, le mariage et les bébés, c’est pour quand ? », les comparaisons – « Ton frère, lui, réussit tout ce qu’il entreprend ! », les remarques sur le physique – poids, coiffure, tenue. Ajoutez à cela des sujets qu’il vaut mieux éviter « Ne gâchez pas la soirée en parlant de politique ! » ainsi qu’une bonne dose de sourires forcés et vous risquez d’obtenir une soirée tendue, où l’on tente de sauver les apparences.
Des crispations peuvent aussi survenir quand l’on « entre » dans une famille. Pas toujours évident de concilier ses propres traditions familiales et celles de la famille de sa/son partenaire de vie ! On tire à la courte paille pour décider chez qui on passe le réveillon et chez qui on mange le jour de Noël ? Et si, avant, on ne fêtait pas Noël, que ce soit par conviction religieuse (parce qu’on est athée ou d’une autre confession que chrétienne) ou par souvenir familial douloureux, comment le dit-on à sa belle-famille sans la froisser ?
- contenu_5_citation : Reste un obstacle de taille à gérer : le père Noël
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- contenu_6_texte : Noël, c’est aussi l’effervescence dans les préparatifs : imaginer un menu, acheter le sapin, le décorer, mettre les petits plats dans les grands, s’activer aux fourneaux, etc. Tant de tâches encore trop souvent gérées par les femmes de la famille. On en parle, de la charge mentale « spéciale fêtes de fin d’année » ?
Reste un obstacle de taille à gérer : le père Noël. Vous savez, celui qui provoque des files dans chaque grand magasin pour que les enfants s’asseyent sur ses genoux ? De plus en plus de parents décident de ne pas laisser leur progéniture croire en son existence. Si certain-e-s ont le sentiment de mentir à leurs enfants, d’autres ne voient pas pourquoi ce mythe aurait tout le crédit de faire briller les yeux de leurs bambins. Autre détail : si on s’accorde aux traditions, le père Noël « n’existe » initialement pas dans nos régions, ce personnage est un dérivé de Saint-Nicolas… Est-ce donc finalement logique de fêter les deux ? Rappelons enfin que c’est une célèbre marque de soda qui a figé les traits du père Noël en grand barbu et bedonnant…
- contenu_7_titre : Quoi ? Tu n'as pas encore acheté tous tes cadeaux ?
- contenu_8_texte : Si les fêtes s’immiscent dans les rues, elles envahissent aussi (surtout ?) les vitrines et ce, dès que la rentrée scolaire est passée. Car décembre, c’est aussi la période de l’injonction à la consommation (de masse). On « doit » gâter ses proches – entendez par là qu’on doit les couvrir de cadeaux, plus originaux les uns que les autres. On « doit » porter ses plus beaux vêtements – ne dit-on pas d’ailleurs « être sur son 31 ? ». Et pas les mêmes que l’année d’avant, hein !
Le mois de décembre, c’est le jeu des vases communicants : le pied du sapin se remplit à mesure que le compte en banque se vide ! Il y a des gens que ça ne fait pas rêver de se ruiner ? Étrange…
Jusqu’à la dernière minute se déroule une course effrénée pour trouver des cadeaux pour tout le monde. La créativité n’a pas de limites et se ressent même parfois dans des instructions précises : « Maximum 10 ¤ ! », « Insolite », « Qui convienne à tout le monde pour qu’on fasse un tirage au sort ». Un joyeux (joyeux ?) casse-tête consumériste avec une forte pression sociale : ne pas passer pour un-e « loser » incapable de trouver LE cadeau idéal. Et ce, qu’on en ait les moyens financiers ou non…
Force est de constater que cet idéal n’est que rarement atteint, à moins de fournir une liste préalable. Il n’est pas rare de repartir les bras chargés de cadeaux impersonnels (vive les coffrets cadeaux), un peu à côté de la plaque – « Oooh, le joli pull (trop grand) », voire carrément inutiles – « Super, un cinquième livre d’histoires à lire aux toilettes », qui seront, au choix, donnés ou mis en vente dès le lendemain, à moins qu’ils ne prennent la poussière pendant quelques années avant de finir à la poubelle. Dernier ingrédient de ce cocktail détonnant : la dimension de genre malheureusement récurrente dans les choix des cadeaux (un coffret gel douche pour lui, une écharpe pour elle).
Allez comprendre pourquoi les anti-consuméristes, anti-gaspi et adeptes du zéro-déchet dépérissent, à moins de trouver des subterfuges pouvant être jugés comme farfelus par le reste de la famille – « C’est quoi cet emballage en tissu ? C’est moins drôle, ça ne se déchire pas… »
- contenu_9_titre : Quoi ? Tu ne fais rien de spécial le 31 décembre ?
- contenu_10_texte : Une fois les festivités de Noël terminées, le chemin est à moitié parcouru. Reste à passer le cap de la nouvelle année et son lot d’injonctions à la convivialité… Si vous prévoyez de ne « rien faire » le 31 décembre (entendez par là « rien de spécial »), vous risquez de soulever de vives inquiétudes – « Ça ne va pas ? Tu sais que tu peux me parler, je suis là ». Il semble nécessaire de faire une mise au point : avoir envie d’être « au calme » n’est pas obligatoirement synonyme de dépression. Ne « rien faire de spécial » peut simplement signifier vouloir éviter la foule, les feux d’artifice ou encore le repas 6 services de trop qui provoquerait l’indigestion fatale – histoire de ne pas entendre les 12 coups de minuit avec la tête dans la cuvette des toilettes.
- contenu_11_titre : Quoi ? Tu n'as pas une liste de bonnes résolutions ?
- contenu_12_texte : Enfin, la fin d’année c’est aussi le moment de prendre de bonnes résolutions, même si on sait qu’elles ne durent en général que du 2 au 4 janvier. La plus récurrente est de perdre du poids… Ce n’est pas tout de finir l’année avec le foie aussi gras que celui d’une oie, dès janvier il est grand temps de penser à son "beach body". Pas de risque de l’oublier, les unes des magazines « féminins » ne manqueront pas de le rappeler à tout va ! Celles-là mêmes qui, en décembre, donnaient tous les trucs et astuces pour une cuisson de dinde PAR-FAITE.
Bon, et si à la place on prenait la bonne résolution de relâcher un peu la pression autour de cette période de l’année ? Ce serait un bon premier pas pour arrêter de juger celles et ceux qui n’aiment pas les fêtes ou qui s’en fichent, non ?
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Les dessous du plaisir féminin : déconstruisons les tabous autour de la sexualité féminine
01/08/19 - 16:30 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Nombreux articles de presse, prolifération des comptes Instagram sur le sujet : il existe un réel intérêt pour la thématique du plaisir féminin. Toutefois, en parallèle de cet engouement médiatique et sociétal, les idées reçues et les tabous sur le plaisir féminin sont encore bien présents. De plus, aucune campagne sur le plaisir féminin n’a encore été réalisée en Belgique francophone et peu d’outils pédagogiques sur le sujets ont mis à la disposition des professionnel-le-s du secteur psycho-médicosocial et du grand public. Pour ces raisons, la Fédération des Centres de Planning familial des Femmes Prévoyantes Socialistes (FCPF-FPS) lance une campagne d’information et de sensibilisation sur la thématique du plaisir féminin. Ce projet mené dans le cadre de l’éducation permanente s’adresse au grand public et s’intitule « Les dessous du plaisir féminin ». Ce projet est lancé aujourd’hui avec la sortie d’un quiz en ligne : une manière ludique d’appréhender cette thématique.
- contenu_2_titre : Le plaisir féminin, encore source de nombreux clichés et tabous
- contenu_3_texte : « La masturbation concerne majoritairement les hommes », « Le clitoris est le seul vecteur de plaisir sexuel chez les femmes », « Sexuellement, les femmes sont naturellement plus douces et plus passives », ... Via sa nouvelle campagne « Les dessous du plaisir féminin », la FCPF-FPS déconstruit donc ces idées reçues sur le plaisir féminin,sujet qui est encore malheureusement une source importante de tabous. Les objectifs principaux de cette campagne sont donc d’/de :
<ul>
<li>Attirer l’attention du grand public sur l’importance de la santé et de l’épanouissement sexuels de chacun-e ;</li>
<li>Inviter les femmes à se réapproprier leur corps et leur sexualité, indépendamment de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre</li>
<li>Permettre à chacun-e d’adopter un esprit critique face aux normes en matière de sexualité et ainsi effectuer ses propres choix de manière éclairée.</li>
</ul>
- contenu_4_titre : Le plaisir féminin, un réel enjeu féministe
- contenu_5_texte : « Les droits fondamentaux des femmes comprennent le droit d’être maitresses de leur sexualité ». C’est ce qu’avance <a href="http://www.onufemmes.fr/wp-content/uploads/2017/01/BPA_F_Final_WEB.pdf">la Déclaration de Pékin de 1995 </a>adoptée par 189 pays dont la Belgique. Or, ce droit est loin d’être acquis. Par exemple, certaines publicités réduisent les femmes au rang d’objets sexuels ce qui peut, entre autres, engendrer comme conséquence qu’une femme maîtresse de son corps et de sa sexualité est encore mal perçue socialement. Cela peut mener, entre autres, à des insultes ou à de la violences physiques et/ou sexuelle à son encontre.
<strong>Les inégalités entre les femmes et les hommes sont présentes dans de nombreux domaines de la vie quotidienne et aussi dans la sphère de la sexualité.</strong>
Dans les relations hétérosexuelles en particulier, il semblerait que la sexualité soit encore souvent organisée pour favoriser le plaisir de l’homme au détriment de celui de la femme. Une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28213723">étude</a> montre que, lors des rapports hétérosexuels, les hommes atteignent beaucoup plus fréquemment l’orgasme que les femmes (95% pour les hommes et 65% pour les femmes). Selon cette même étude, les femmes ayant des rapports sexuels avec les femmes rapportent avoir des orgasmes plus souvent que les femmes ayant des rapports avec les hommes (à savoir 86%) et qu’il n’est donc pas question d’une capacité biologique moindre des femmes à jouir.
Les tabous, comme par exemple celui entourant la masturbation féminine, contribuent à entraver l’accès aux plaisirs sexuels. Il en va de même pour les idées reçues tant sur l’anatomie que sur les rôles sociaux et les stéréotypes de genre. Par exemple, une fausse croyance consiste à dire qu’il existe un orgasme vaginal et un orgasme clitoridien alors que ceux-ci proviennent en fait tous les deux de la stimulation du clitoris. Ainsi, les tabous et la méconnaissance de l’anatomie féminine par les hommes et les femmes contribuent, entre autres, à maintenir les inégalités entre les hommes et les femmes en matière de sexualité. Dès lors, le plaisir féminin constitue un véritable enjeu féministe !
- contenu_6_citation : S’intéresser au plaisir féminin est une manière d’inviter les femmes à se réapproprier leur corps et leur sexualité,
indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre et de leur âge ; tout en permettant à
chaque personne d’adopter un esprit critique face aux normes en matière de sexualité et ainsi d’effectuer ses
propres choix de manière éclairée.
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- contenu_7_titre : Des outils pédagogiques pour déconstruire les tabous
- contenu_8_texte : Dans le cadre de la campagne « Les dessous du plaisir féminin », la FCPF-FPS a produit plusieurs supports pédagogiques : le "clito quiz", des fiches pédagogiques, une brochure et des clitoris 3D. Ces derniers sont complémentaires mais peuvent aussi être utilisés indépendamment les uns des autres.
L'ensemble de ses supports sera très prochainement disponible <a href="https://www.planningsfps.be/">sur leur site</a>. Pour les plus impatient-e-s, vous pouvez d'ores et déjà <a href="https://www.planningsfps.be/temp-quizz/">tester vos connaissances sur le clitoris </a>
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« Il faut marcher sur ses deux pieds pour garder un équilibre »
30/07/19 - 16:41 Mathilde Largepret Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : La société marocaine connaît de multiples transformations telles que l’évolution de la position économique de la femme et son accès à l’emploi et à l’éducation, la mixité dans différents espaces ou encore des changements au niveau des systèmes de valeurs traditionnels. L’espace public, lieu de mobilité et de rencontres, devrait être accessible à tout le monde de manière égalitaire. Mais en est-il vraiment ainsi pour les femmes marocaines ?
- contenu_2_texte : Pour répondre à cette question, nous avons rencontré Amina Zair, présidente d’AFAQ (Action Femmes des Associations de Quartier), partenaire de Solsoc à Casablanca, et Kenza Chaaiby, coordinatrice du programme Vie digne et travail décent, toutes deux militantes pour les droits des femmes.
- contenu_3_titre : Un espace public peu inclusif
- contenu_4_texte : « Il est important de définir les différents espaces publics dans la société marocaine et les difficultés que rencontrent les femmes lorsqu’elles les fréquentent. Dans les écoles, la fréquentation scolaire des filles diminue à partir du secondaire, car elles sont souvent
victimes de harcèlement », explique Kenza. Par ailleurs, bien que le Maroc ait adopté le principe de discrimination positive permettant aux femmes d’accéder aux instances municipales et législatives, elles n’y sont que peu représentées. Kenza mentionne qu’« il n’y a qu’un seul parti politique dont la secrétaire générale est une femme ; ce sont les hommes qui dirigent les débats ». Il existe aussi une discrimination dans la distribution des espaces, certains étant affectés uniquement aux hommes et d’autres aux femmes. Ceux attribués aux hommes sont généralement plus grands. La politique publique urbaine n’est pas inclusive puisqu’elle n’intègre pas le genre dans les espaces publics. Par exemple, une grande majorité de nouveaux équipements de proximité comme des terrains de football pour garçons voient le jour. « Les espaces publics tels que la rue, les marchés, les cafés, les parcs et les transports publics sont, quant à eux, étroits et fort fréquentés. Ils sont propices au harcèlement. Dans les transports publics, un homme peut toucher ton corps ; tu ne peux pas en parler, car après tu dois te défendre et tu es de toute façon considérée coupable. » Amina ajoute que dans le bus, les hommes sont vulgaires, disent des choses choquantes et ont des pratiques violentes. Non seulement la femme a peur d’être harcelée, mais elle a peur d’être vue en situation de harcèlement.
- contenu_5_titre : Des conséquences sociales et économiques
- contenu_6_texte : Les espaces publics sont des lieux d’épanouissement, d’ascension et d’affirmation pour toutes les personnes. « Lorsque les femmes sont privées ou limitées dans leur mobilité ou à l’accès à ces espaces, cela a un impact non seulement sur leur rendement et leur performance professionnelle, mais surtout sur leur estime de soi. Moins d’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux richesses nationales… cela veut dire que le pays est privé de la moitié de ses ressources humaines. Si les femmes sont exclues des espaces publics, cela a une influence
directe sur le développement local et national et cela donne une société décalée. Il faut marcher sur deux pieds pour garder un équilibre ! », conclut Amina.
De plus, la famille exerce une emprise considérable sur les filles depuis l’enfance. En effet, « celles-ci sont considérées comme des êtres faibles devant être protégés par leurs pères et frères. La place idéale pour une femme, c’est la maison », nous explique ironiquement Amina. La famille attache une attention particulièrement importante à la perte de la virginité de la fille. Si elle perd sa virginité suite à un viol, elle sera reconnue coupable. « La mentalité dominante fait en sorte que les femmes ne doivent pas dépasser l’espace privé afin de rester protégées contre toutes les formes de brutalité et de harcèlement », explique Kenza.
En 2018, une loi relative à la lutte contre la violence envers les femmes est entrée en vigueur, mais elle est questionnée par différentes associations de défense des droits humains. En effet, il n’existe pas de réelles politiques garantissant la sécurité des femmes dans l’espace public. « Bien que cette loi soit enfin entrée en vigueur, l’endoctrinement socioculturel est tellement ancré dans la société marocaine, qu’elle sera difficilement appliquée », selon Kenza.
Face à ces formes d’inégalités d’accès à l’espace public, au sentiment d’insécurité et au problème de harcèlement sexuel, Amina et Kenza ont des propositions claires quant au décloisonnement des femmes de leur espace domestique. En effet, il s’agit de plaider pour sécuriser les espaces publics, de dénoncer tous les actes et formes de discrimination, harcèlement, maltraitance
envers les femmes. Dans le programme Vie digne et travail décent soutenu par Solsoc, AFAQ appuie plusieurs initiatives féminines génératrices de revenus dans les quartiers populaires de Casablanca. Elles sont aussi amenées à s’intégrer à la vie politique et sociale de leur quartier. Un
travail qui a donc tout son sens !
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- contenu_7_texte_1 : Solsoc est une organisation non gouvernementale (ONG) de coopération au développement. Avec des organisations du Sud, elle combat l’exclusion et les inégalités en Bolivie, au Burkina Faso, au Burundi, en Colombie, au Maroc, en Palestine, au Sénégal et en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en Belgique. Leur objectif commun est de contribuer à la construction d’un monde plus juste et plus démocratique.
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Carte blanche : Pourquoi l’expression Coupe du Monde « féminine » n’est-elle pas forcément à ranger au vestiaire ?
05/07/19 - 11:15 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_1_texte : Un vent de révolte souffle sur le monde du sport depuis quelques années. Préciser la mention « féminine » après le nom d’un sport ou d’une compétition sportive renforcerait le sexisme ambiant dans ce milieu. Les principales intéressées, les sportives, semblent hocher la tête devant cette affirmation. Dans une vidéo <em>Brut</em> , l’ancienne footballeuse professionnelle Mélissa Plaza explique que « le football féminin n’existe pas ». Elle rappelle qu’il s’agit du même sport, qu’importe le sexe des protagonistes.
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- contenu_2_legende : © Brut
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- contenu_2_type_lien : interne
- contenu_3_texte : Parler de <em>Coupe du Monde</em> « féminine » ne ferait donc que renforcer l’infériorisation des femmes dans la discipline. En l’espèce, lors de la <em>Coupe du Monde</em> 2018 en Russie, la FIFA et les médias n’ont pas ressenti le besoin d’apposer l’adjectif « masculin » à la dénomination de la compétition
sportive. Cette expression semble sans aucun doute rétrograder la place des femmes dans le football, c’est un fait. Néanmoins, le football dit « féminin » tient encore le statut <em>d’outsider</em> en France. Si l’on avait utilisé l’expression « Coupe du Monde » simplement cette année, à quoi nous
serions-nous référé ? aux sportifs ou aux sportives ? Telle est la question essentielle à soulever, le changement s’exerçant surtout dans nos perceptions. Les femmes étant de plus en plus présentes dans les professions sportives, il convient de réformer certaines terminologies
- contenu_4_titre : Démocratiser la présence des femmes dans le football
- contenu_5_texte : Ainsi, parler de football féminin n’est-il finalement pas déjà un pas pour démocratiser cette discipline sportive chez les deux sexes, de manière égale ? La suite logique et équitable pourrait-elle être envisagée comme le fait de ne plus parler du sport de façon universelle et générique, mais
plutôt d’apposer l’adjectif masculin ou féminin derrière chaque discipline, chaque compétition (dans le cas où le nom donné reste neutre bien entendu). Il conviendrait alors de parler des qualifications à l’Euro 2020 « masculine » comme on évoquerait la Coupe du Monde 2019
« féminine » en ce moment. A l’image des Droits de l’Homme, il apparaîtrait plus logique de parler des « Droits des Hommes et des Femmes », ou plus simplement des « Droits Humains » comme aux Etats-Unis où l’on parle <em>d’Human Rights.</em> Les terminologies peuvent parfois sembler anodines, mais dépeignent souvent des inégalités sociolinguistiques. Encore dans ce même pays, où le soccer est une discipline populaire
principalement chez les femmes, on parle de <em>World Cup</em> à titre de comparaison.
Le français est une langue sexiste, cela n’est pas nouveau. En 2007, le rappeur parodique Fatal Bazooka le dénonçait déjà avec humour dans sa chanson « C’est une pute » où il arguait notamment qu’ « Un entraîneur c'est un coach sportif et une entraîneuse ben, c'est une pute ». A
l’époque, ce titre n’avait pas été pris au sérieux et a même quasiment été considéré comme sexiste. Aujourd’hui, on lui reconnait de plus en plus son caractère féministe. L’actrice féministe Noémie de Lattre l’a même repris dans son travail pour illustrer les inégalités entre les deux sexes.
- contenu_6_video : https://www.youtube.com/watch?v=GqqCgtxWf0E
- contenu_6_legende : ©Fatal Bazooka
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- contenu_7_texte : Par conséquent, ce n’est pas l’adjectif « féminin » qui est sexiste, mais plutôt le traitement différenciant qui en découle. De par la non-équité des termes employés pour parler des sports masculins, n’est-il pas un moyen d’arriver à la finalité souhaitée à terme ? Réduire les inégalités
hommes-femmes, dans les terminologies tout comme dans l’industrie sportive.
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Un aspirateur pour maman, une tondeuse pour papa … et quoi encore ?
07/06/19 - 12:09 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_0_legende : © Photo tweetée par la journaliste Géraldine Baehr
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- contenu_1_texte : Chaque année, à la même période, le soleil refait son apparition (ou devrait), les feuilles couvrent les arbres et les réductions au rayon électroménager et jardinage se multiplient pour la fête des mères/pères. Cette tradition est attendue avec tant d’impatience de la part des parents qui recevront les cadeaux genrés « maman cuisine et nettoie » et « papa bricole et jardine »…Cependant, il y a des enfants un peu moins motivés à l’idée de réaliser des cadeaux à l'école… Paraît-il que tout le monde n’a pas un papa et une maman ? Que les familles évoluent ? Il faut dire que l’image de la famille « traditionnelle » est encore fort mise en avant. Pourtant, la Wallonie comptait 12,2% de familles monoparentales au 1er janvier 2018*. Chez les FPS, nous mettons en place des animations et activités en vue de déconstruire les rôles sociaux dans une société qui évolue.
Une tradition, ça peut se construire et se déconstruire. Aujourd’hui, il existe différentes possibilités pour remplacer ces fêtes qualifiées de commerciales comme par exemple des journées destinées à fêter les gens qu’on aime. Dès lors, les enfants peuvent avoir deux mamans, une maman uniquement, une maman et un papa, deux papas, une maman et une belle-maman, une grand-mère, etc. avec qui ils ont envie de partager leurs sentiments.
Quel symbole voulons-nous utiliser pour façonner le monde de nos enfants ? Ne serait-il pas temps d’insister sur la beauté des moments passés ensemble?
<em>*Source : Statbel ; Calculs : IWEPS</em>
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Endométriose : quand la douleur est considérée comme « normale »
04/01/19 - 12:55 Elise Voillot Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <p>Quand<ins>,</ins> au 19<sup>e</sup> siècle, la médecine construit l’idée d’un sexe fort et d’un sexe faible, les femmes sont perçues comme douillettes par nature. Les douleurs liées à certaines étapes de leur vie, comme les menstruations et les grossesses, sont du coup<del>,</del> considérées comme « normales ». Deux siècles plus tard, cette idée a-t-elle réellement disparu ? Le symptôme principal de l’endométriose consiste en de fortes douleurs menstruelles. Est-ce un hasard si la médecine l’a si longtemps ignorée ?</p>
- contenu_2_texte : <p>L’endométriose fait de plus en plus régulièrement son apparition dans les médias. Quand on sait qu’à travers le monde, cela concernerait <a href="https://www.lemonde.fr/medecine/article/2016/03/07/l-endometriose-en-chiffres_4877924_1650718.html">une femme sur dix,</a> on se dit qu’il était grand temps ! Mais cette maladie est encore très mal connue, faute de recherches…</p>
- contenu_3_titre : L'endométriose, qu'est-ce que c'est ?
- contenu_4_texte : <p>L’endométriose est une maladie gynécologique liée au développement de cellules d’origine utérine en dehors de l’utérus. L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. Sous l’effet des hormones, et particulièrement des estrogènes, l’endomètre s’épaissit durant le cycle menstruel en vue d’une potentielle grossesse. S’il n’y a pas de fécondation, il se désagrège et saigne, provoquant les règles. Chez une femme atteinte d’endométriose, des cellules remontent dans les trompes de Fallope et migrent vers d’autres organes. Un tissu semblable à l’endomètre se développe donc hors de l’utérus, ce qui peut provoquer des lésions, des adhérences, des nodules ou des kystes dans les organes qui sont touchés. Il s’agit principalement des ovaires et du péritoine, une membrane qui recouvre les organes dans le bassin. Mais dans certains cas, ces cellules peuvent également affecter les ligaments qui maintiennent l’utérus en place, la vessie ou encore la paroi des intestins. Plus rarement, l’endométriose peut se développer hors du bassin, par exemple dans le nombril, sur la cicatrice d’une césarienne ou sur le diaphragme. On parle aussi parfois d’endométriose interne : les cellules d’endométriose, en quittant les parois de l’endomètre, s’enfouissent alors profondément dans le muscle de l’utérus même. Comme l’endomètre, toutes ces cellules réagissent aux hormones lors des cycles menstruels et saignent en cas de non-fécondation, pouvant ainsi augmenter les douleurs menstruelles.</p>
<p>Cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une femme à l’autre. Si chez certaines femmes, l’endométriose ne provoque pas de symptômes et ne nécessite donc pas de prise en charge spécifique, chez d’autres, elle peut être la cause de fortes douleurs chroniques, et peut provoquer une baisse de la fertilité. Cette maladie se développe tout au long de la « vie menstruelle » des femmes, de la puberté à la ménopause.</p>
- contenu_5_titre : Comment ça se soigne ?
- contenu_6_texte : <p>La cause exacte de l’endométriose est encore inconnue. Il n’existe dès lors actuellement pas de traitement préventif et aucune méthode ne permet de l’éradiquer totalement. Des méthodes hormonales ou chirurgicales sont cependant utilisées pour soulager les symptômes et empêcher la formation de nouvelles lésions. La plus répandue est la prise de la pilule contraceptive en continu, qui permet de bloquer le cycle menstruel, empêchant le saignement de l’endomètre et donc également de toutes les cellules d’endométriose. D’autres hormones permettent de provoquer une ménopause artificielle : s’il n’y a plus de production d’estrogènes, les réactions inflammatoires s’estompent.</p>
- contenu_7_titre : Le monde médical s'y attaque quand ?
- contenu_8_texte : <p>L’endométriose est une maladie à laquelle le monde médical doit impérativement accorder plus d’importance. Si certains hôpitaux ont récemment mis en place des unités spécialisées, tous/tes les gynécologues ne sont pas encore sensibilisé-e-s à cette thématique. <a href="https://www.rtbf.be/info/regions/detail_l-endometriose-une-maladie-encore-taboue-et-mal-connue?id=9874231">Michelle Nisolle, gynécologue, déclarait en mars à la RTBF </a>: « <em>Aujourd’hui, on peut effectivement dire que les patientes atteintes d’endométriose ne sont pas bien soignées. La pathologie n’est pas encore bien connue de l’ensemble des médecins. En Belgique, seul un groupe restreint de gynécologues s’intéresse à ce problème. »</em></p>
<p>La détection de cette maladie est souvent très longue, et survient régulièrement « par hasard », comme lorsqu’une femme consulte pour cause d’infertilité. Vu que l’endométriose est une maladie qui a tendance à s’étendre au fil des cycles menstruels, une détection précoce est fondamentale pour offrir aux patientes une prise en charge optimale.</p>
- contenu_9_titre : Du soutien bien nécessaire
- contenu_10_texte : <p>De nombreux groupes, blogs et associations se développent pour offrir des espaces où les personnes concernées peuvent échanger, se soutenir et se conseiller les unes les autres. Cette solidarité entre patientes prend d’autant plus de sens que de nombreuses zones de flou entourent encore cette maladie. Ces initiatives visent également à donner davantage de visibilité à l’endométriose, en espérant que l’effet « boule de neige » encourage les médecins et le monde de la recherche à s’emparer activement de cette problématique.</p>
<p> </p>
- contenu_11_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_11_texte_2 :
- contenu_11_liens_0_lien : https://www.facebook.com/Jesuis1warrior/
- contenu_11_liens_0_texte_lien : Je ne suis pas qu'une endogirl
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- contenu_11_liens_1_lien : http://endobelgique.be/
- contenu_11_liens_1_texte_lien : ASBL endométriose belgique
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- contenu_11_liens_2_lien : les chroniques endométriques
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- contenu_11_liens_3_lien : https://www.amazon.fr/Femmes-sant%C3%A9-encore-affaire-dhommes/dp/2410009336
- contenu_11_liens_3_texte_lien : Femmes et santé, encore une affaire d'hommes ?
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Quels remèdes contre les douleurs menstruelles ?
04/01/19 - 10:55 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <p>Maux de ventre, migraines, dos douloureux, sans oublier le syndrome prémenstruel (SPM pour les intimes) : <a href="https://www.liberation.fr/sciences/2016/06/21/des-scientifiques-ont-enfin-compris-pourquoi-les-femmes-ont-mal-pendant-leurs-regles_1461040" target="_blank" rel="noopener">les douleurs liées aux règles touchent environs huit femmes sur dix</a> peuvent être très différentes d’une personne à l’autre. Pour celles qui les vivent, ces douleurs peuvent très vite devenir un cauchemar. J’ai donc décidé d’enquêter : comment réduire les douleurs menstruelles ?</p>
- contenu_2_texte : <p>J’ai posé la question aux femmes qui m’entourent. Après avoir récolté des dizaines de trucs et astuces allant de la bouillotte bien chaude à la prise de morphine (la personne qui m’a parlé de cela souffre d’endométriose, à ne pas prendre sans prescription médicale !), je me suis mise en tête de vous proposer une classification de ces différents « remèdes ». Pas de solution miracle, mais probablement quelques ingrédients pour vous concocter votre propre « recette antidouleur menstruelle ». Attention : il ne s’agit pas de conseils médicaux, mais juste d’un aperçu de ce que les femmes de mon entourage mettent en œuvre pour diminuer la douleur.</p>
- contenu_3_titre : Les antidouleurs ou antispasmodiques
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- contenu_5_texte : <p>Lorsque les règles sont vraiment douloureuses, les médicaments deviennent souvent un remède incontournable. Une collègue m’expliquait : « Dès que je sens que je vais être réglée, je me dis que je devrais prendre un anti-inflammatoire, mais comme j'essaie d'éviter ça, j'attends généralement que la douleur soit trop forte et hop ! je finis par en prendre un et j'attends que ça passe ». La plupart des médicaments aidant à lutter contre la douleur des règles sont disponibles sans ordonnance. <a href="https://www.librairiedialogues.fr/livre/414991-tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur--martin-winckler-mango" target="_blank" rel="noopener">Selon Martin Winckler</a>, « le traitement le plus efficace est constitué par les antalgiques (antidouleurs) et les AINS (« antiinflammatoires non-stéroïdiens ») ». Les trois plus connus sont le paracétamol, l’aspirine (qui, selon certain-e-s médecins, n'augmenterait le flux des règles que si elle est prise en très grosses doses) et l’ibuprofène. Mais certains médecins recommandent des antispasmodiques pour diminuer l’intensité des crampes. Ces médicaments peuvent cependant avoir des effets secondaires s’ils sont pris en trop grande quantité (en particulier l'ibuprofène qui peut entrainer des brûlures d'estomac). Ils ne doivent être pris que si cela est vraiment nécessaire et ne sont pas toujours la meilleure solution. Il y a en effet beaucoup d’autres pistes à explorer avant d’y avoir recours.</p>
- contenu_4_citation : « Dès que je sens que je vais être réglée, je me dis que je devrais prendre un anti-inflammatoire, mais comme j'essaie d'éviter ça, j'attends généralement que la douleur soit trop forte et hop ! je finis par en prendre un et j'attends que ça passe »
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- contenu_6_titre : L’alimentation
- contenu_7_texte : <p>Concernant les douleurs menstruelles, l’alimentation a un rôle central à jouer ! Une amie m’a confié qu’elle avait eu des douleurs atroces pendant plus de 15 ans et qu’en s’intéressant à la naturopathie, elle avait essayé d’arrêter le sucre au moins la semaine précédant son premier jour de règles. « Les douleurs ont presque entièrement disparu ! Elles reviennent quand je ne fais pas attention». Pas étonnant, étant donné que le sucre est intimement lié à notre système hormonal ! Autres recommandations récoltées : manger davantage de poissons gras pour les omega-3, de chocolat noir pour l’endorphine (et parce que ça fait du bien au moral) et boire beaucoup d’eau ou d’infusions.</p>
- contenu_8_titre : Les plantes qui nous font du bien
- contenu_9_texte : <p>En parlant d’infusions, il y en a quelques unes qui sont particulièrement bonnes pour les douleurs liées aux règles. Parmi elles, les tisanes d’hibiscus, les infusions d’achillée millefeuille (une plante très bénéfique pour tous les problèmes liés au cycle) et les tisanes aux graines d’Ajowan (1 ou 2 cuillères à café bouillies dans de l’eau pendant 5 minutes) : « ces graines originaires d'Inde ont un effet antispasmodique, anti-inflammatoire et antinauséeux. Pour un meilleur résultat, je mange les graines qui ont servi à faire la tisane » m’expliquait une autre collègue. Les huiles essentielles peuvent aussi être très efficaces. À nouveau, il y a beaucoup de possibilités différentes. Parmi celles-ci, je retiens l’huile essentielle de basilic exotique (diluée : 1 goutte pour 4 gouttes d’huile végétale) et celle de clous de girofle (pure ou diluée dans une huile) en massage sur le bas du ventre.</p>
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- contenu_10_legende : © Matt Seymour
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- contenu_11_titre : De la chaleur...ou du froid
- contenu_12_texte : <p>C’est l’astuce antidouleur qui revenait le plus souvent : une bonne bouillotte ou un bain chaud. Cela détend tous les muscles et permet de calmer la douleur. Certaines préfèrent par contre le froid pour son effet anesthésiant. Elles utilisent alors principalement des « coldpack », mais elles peuvent être aussi plus inventives : <em>« Ca m'arrive de temps en temps de mettre un couvercle de boite en métal, ça marche aussi et c'est moins fort comme sensation ».</em></p>
- contenu_13_titre : Du sport...mais pas trop !
- contenu_14_texte : <p>Ça peut paraitre contre-instinctif quand on a envie de juste rester au lit, mais faire de l’exercice améliore l’oxygénation des muscles et libère de l’endorphine. Et si vous voulez rester au lit ET faire du sport, le sexe et la masturbation peuvent également apaiser les douleurs. À nouveau, ça ne marche pas pour tout le monde. Si pour certaines la marche ou le yoga peuvent aider, pour d’autres, la pratique sportive va empirer le phénomène. En tous les cas, un effort trop intense n’est pas recommandé ! Certaines pratiques comme la méditation ou la sophrologie permettent également à certaines de diminuer les douleurs.</p>
- contenu_15_titre : Couchées...ou debout
- contenu_16_texte : <p>Notre position a également un rôle à jouer. Une de femmes interrogées me confiait : <em>« Moi j’ai remarqué que quand je reste longtemps assise et que les crampes sont fortes, le fait de me lever et de marcher, ça soulage la douleur… Ça marche aussi en position couchée, mais c’est moins pratique sur le lieu de travail »</em>. D’autres me parlent également leur besoin de se mettre « en boule » ce qui leur permet de soulager les douleurs au dos.</p>
- contenu_17_titre : Les contraceptifs hormonaux
- contenu_18_texte : <p>En plus d'être utilisés à des fins contraceptives, la pilule et le stérilet hormonal (DIU) sont souvent recommandés pour diminuer l'intensité des contractions au moment des règles. Ceux-ci permettent de diminuer l'intensité des contractions au moment des règles, la douleur, la durée et le flux. La pilule prise en continu ou le stérilet hormonal permettent également de ne plus avoir ses règles du tout, supprimant par la même occasion la plus grosse partie des symptômes qui y sont liés, un choix pour certaines femmes. </p>
- contenu_19_titre : Se faire du bien !
- contenu_20_texte : <p>Pour beaucoup de femmes, les règles sont un appel à écouter leur corps et à se faire plaisir. Repos, tenues confortables, restaurant, massages, séries Netflix, télévision ou bon bouquin, semblent devenir des remèdes très efficaces. Pas toujours évident lorsque l’on travaille, mais quand on peut adapter son agenda à son cycle, cela peut soulager presque aussi efficacement qu’un médicament !</p>
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La journée-type d’une femme réglée
29/11/18 - 17:06 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Avoir ses règles peut se révéler un véritable parcours de la combattante. Des toilettes pas toujours adaptées à l’obligation de ne rien laisser paraitre alors qu’un marteau-piqueur fait la java dans le bas-ventre : le quotidien des femmes réglées est loin d’être rose ! Attardons-nous sur la journée de l’une d’entre elles afin de comprendre pourquoi on voit rouge pendant cette période.
- contenu_3_texte : Hélène - pour le confort de la lecture, nous appellerons cette femme « Hélène », mais vous pouvez remplacer ce prénom par le vôtre, ça marche aussi - arrive au bureau, en nage à cause des bouffées de chaleur. Ses règles ont débarqué ce matin, entre deux tartines du petit-dej’. Pas de bol, elle a justement une grosse présentation à faire l’aprèm devant les collègues d’un autre département. Elle a besoin d’être au top !
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- contenu_5_texte : Au secours, Hélène n’a emporté que des tampons « flux léger » alors que c’est le tsunami dans sa culotte ! Elle va voir sa collègue et lui demande à voix basse « une protection hygiénique » pour la dépanner.
- contenu_6_texte : <em>Pourquoi vient-elle de chuchoter pour exprimer sa demande ? Inconsciemment, Hélène a intériorisé<a href="http://www.femmesprevoyantes.be/wp-content/uploads/2018/11/Analyse2018-tabou-des-regles.pdf" target="_blank" rel="noopener"> le tabou entourant les menstruations</a>. Elle en parle à voix basse, car dans notre société, les règles sont considérées comme sales, impures, innommables. Les femmes doivent se démener pour que « ça » reste caché.</em>
<em>Le devoir d’autocontrôle est bien ancré : on chuchote, on va aux toilettes avec ses protections de rechange dans un sac, on prend des antidouleurs pour faire bonne figure, on applique la vigilance constante par <a href="https://www.huffingtonpost.fr/2017/02/13/cette-prof-de-yoga-a-un-puissant-message-sur-les-regles-a-faire_a_21712821/" target="_blank" rel="noopener">crainte d’une tâche</a> ou d<a href="http://www.madmoizelle.com/odeur-regles-conseils-915343" target="_blank" rel="noopener">’une odeur indésirable</a>, on reste calme pour ne pas éveiller les soupçons sur nos hormones qui jouent au yoyo ces jours-là. L’expression « protection hygiénique » reflète à elle seule la vision sociétale ultranégative à l’égard des menstruations. Parler d’hygiène et de protection à propos des règles les associe au danger et à la souillure dont il faut se préserver par des mesures de propreté. Dans le monde anglo-saxon, le terme « <a href="https://nypost.com/2018/01/03/nearly-half-of-women-have-experienced-period-shaming/" target="_blank" rel="noopener">period shaming</a> » illustre précisément le fait de rendre les menstruations honteuses, humiliantes.</em>
- contenu_9_texte : Dans un resto du centre, Hélène et une copine se retrouvent pour diner. Prise d’une sensation d’inconfort généralisé, Hélène n’a pas très faim. Elle commande une salade en songeant qu’elle devrait peut-être aller vérifier qu’il n’y a pas de débordement là-dessous. Elle a trop peur de l’humiliation, à l’instar de Britney Spears en 2008 ou Madison Beer en 2017, exposant involontairement leur entrejambe taché de rouge à l’oeil acéré de la presse people ! Stressée, Hélène se rend illico dans les WC du resto.
- contenu_12_titre : 14h00
- contenu_13_texte : Hélène entame sa présentation. En plus de la douleur au ventre, c’est maintenant sa tête qui s’y met. Elle en vient à buter sur certains mots, à répondre avec moins de précision que d’habitude aux questions pressantes de l’assemblée. Son patron l’observe d’un oeil sévère. À la fin, elle repart avec l’impression amère que sa prestation aurait été meilleure dans « d’autres circonstances ». Devrait-elle en parler à son patron ? En cela, elle pourrait s’inspirer de la nageuse chinoise <a href="http://www.europe1.fr/la-story/jo-la-nageuse-chinoise-fu-yuanhui-brise-le-tabou-des-regles-2822050" target="_blank" rel="noopener">Fu Yuanhui qui, aux Jeux Olympiques de Rio</a> en 2016, a expliqué sa moindre performance par l’arrivée de ses règles et la fatigue inhérente à celles-ci. Une prise de parole bienvenue pour briser la loi du silence.
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- contenu_10_texte : <em>Hélène se retrouve dans une cabine de WC étroite, sans poubelle ni évier. Ceux-ci se situent à l’extérieur de la cabine. Il n’y a pas de savon pour se laver les mains. En effet, rares sont les toilettes correctement équipées pour les femmes réglées. C’est un peu le règne de la débrouille. On fait de son mieux pour ne pas « sang » mettre plein les mains, on se contorsionne jusqu’au torticolis pour insérer <a href="https://www.youtube.com/watch?v=YmJPm6zjouw" target="_blank" rel="noopener">la cup</a>, on essaie d’être silencieuse pour que les autres ne devinent pas ce qu’on est en train de faire… La femme réglée ne doit pas se faire repérer, sinon elle risque le tribunal de l’opinion publique pour atteinte à la pudeur et au bon gout. Le tabou occulte complètement le caractère normal des règles. Celles-ci sont une caractéristique biologique propre au corps féminin et, à ce titre, concernent la moitié de la population mondiale. Pourquoi le sang menstruel nous dégoute-t-il tant alors que la télévision nous confronte régulièrement à des litres d’hémoglobine, sans que nous en soyons indigné-e-s ?</em>
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- contenu_15_texte : Épuisée, Hélène s’installe un instant dans le canapé. Elle songe… Osera-t-elle un jour parler de ses règles en public comme on le fait librement pour la gastro, la pluie ou les chats ?
- contenu_16_texte : <em>Moins le sujet sera perçu de façon dégradante et accessoire, plus la science et les médias l’investigueront, et plus nous pourrons être en paix avec notre corps et vivre nos règles paisiblement. Outre l’avancée de la recherche dans le domaine, l’importance de rompre le tabou est grande « car si les règles restent dans l’ombre, nous continuerons à les porter comme un fardeau, au lieu de les vivre comme quelque chose de normal ».</em>
- contenu_17_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_17_texte_2 :
- contenu_17_liens_0_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/2018/11/09/analyse-2018-le-tabou-des-regles-un-moyen-efficace-de-controler-le-corps-des-femmes/
- contenu_17_liens_0_texte_lien : Découvrir l'analyse : Le tabou des règles : un moyen efficace de contrôler le corps des femmes
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Le cycle menstruel, comment ça marche ?
29/11/18 - 17:06 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Les règles, aussi appelées menstruations, apparaissent à la puberté. Il s’agit d’un phénomène naturel et propre aux femmes*. On fait le point avec Emmanuelle Zimmer, assistante sociale au Centre de <a href="http://www.planningsfps.be/CPF/contacter/Pages/NamurWillyPeers.aspx" target="_blank" rel="noopener">Planning familial des FPS « Willy Peers »</a> à Namur et Isabelle Bomboir, médecin au <a href="http://www.planningsfps.be/CPF/contacter/Pages/CPFTrazegnies.aspx" target="_blank" rel="noopener">Centre de Planning familial des FPS de Trazegnies.</a>
- contenu_2_texte : <em>*Certaines femmes n’ont pas leurs règles et il n’y a pas que les femmes qui peuvent avoir leurs règles (les personnes intersexes ou transgenre par exemple peuvent être réglées). La thématique des menstruations va au-delà de la binarité. </em>
- contenu_3_texte : Afin de comprendre ce que sont les règles, expliquons ce qu’est le cycle menstruel. Ce cycle est un processus préparant le corps féminin à accueillir une grossesse. Il est régulé par des hormones sécrétées par une glande du cerveau, l’<a href="https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/biologie-hypophyse-2720/" target="_blank" rel="noopener">hypophyse</a>, elle-même sous l’influence d’une autre glande appelée <a href="https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/biologie-hypothalamus-4133/" target="_blank" rel="noopener">hypothalamus.</a>
Le cycle débute au premier jour des règles et se termine au premier jour des règles suivantes. Sa durée n’est pas régulière chez toutes les femmes, mais il s’étale généralement sur une période allant de 21 à 35 jours. <a href="http://martinwinckler.com/spip.php?article1049" target="_blank" rel="noopener">Le médecin français Martin Winckler avance</a> : « le rythme « normal » de 28 jours est une légende : un tiers seulement des femmes en bonne santé ont un cycle d’à peu près 28 jours. La majorité a un cycle plus court, plus long ou… irrégulier ».
- contenu_4_titre : Un cycle, plusieurs phases
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- contenu_5_texte : Le<a href="http://sante.lefigaro.fr/sante/femme/lovulation/que-se-passe-t-il-avant-apres-lovulation" target="_blank" rel="noopener"> cycle menstruel</a> comporte trois phases : la phase folliculaire, l’ovulation et la phase lutéale.
La phase folliculaire débute avec les menstruations qui durent environ 3 à 7 jours. Durant cette phase, une hormone stimule les <a href="https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/follicule_ovarien/13178" target="_blank" rel="noopener">follicules ovariens</a> ("petits sacs" présents sur les ovaires) qui abritent chacun <a href="https://www.passeportsante.net/fr/grossesse/Fiche.aspx?doc=production-ovocyte-ovogenese" target="_blank" rel="noopener">un ovocyte</a> (cellule reproductive femelle qui n’est pas encore arrivée à maturité).
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- contenu_6_legende : ©Vagin Tonic - Lili sohn - Paru chez Casterman
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- contenu_6_texte_lien : Son Blog!
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- contenu_7_texte : Cette stimulation fait grossir les follicules. Un seul d’entre eux va arriver à maturité et, dès lors, expulser l’ovocyte hors de l’ovaire. C’est ce que l’on appelle l’ovulation. Cela se produit le plus souvent 14 jours avant le début des règles. Dès que l’ovule est libéré, il survit entre 12 et 48 heures environ. Petit à petit, l’ovule libéré descend par la trompe de Fallope avant d’être fécondé ou de se dégrader.
Ensuite se produit la phase lutéale, la dernière partie du cycle. Lors de cette phase, la muqueuse utérine, appelée aussi l’endomètre se prépare à accueillir l’oeuf en cas de fécondation. Autrement dit, l’utérus prend la forme d’un nid tapissé d’une membrane d’environ 12 millimètres d’épaisseur. L’épaisseur de l’endomètre est la même lors de la phase folliculaire et lors de la phase lutéale,mais son aspect est différent.
La plupart du temps, l’ovule n’est pas fécondé par un spermatozoïde et il n’y a pas de grossesse. Si la fécondation ne se produit pas, l’ovaire va diminuer sa production de <a href="https://www.chu-toulouse.fr/qu-est-ce-que-la-progesterone-et-a" target="_blank" rel="noopener">progestérone</a>. Le corps comprend ainsi qu’il n’y a pas de grossesse. Cette chute de progestérone va provoquer peu à peu le détachement de la <a href="https://www.cosmopolitan.fr/,la-muqueuse-uterine-qu-est-ce-que-c-est,1922828.asp" target="_blank" rel="noopener">muqueuse utérine</a> qui va s’évacuer par le vagin : ces saignements utérins sont les règles. Une fois le cycle terminé, un autre recommence. Comprendre son cycle permet de gérer sa fertilité et sa contraception.
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- contenu_9_titre : Je ne suis pas réglée, que se passe-t-il?
- contenu_10_texte : Les règles sont un phénomène naturel. Cependant, il est possible que les règles n’apparaissent pas à certaines périodes de la vie.<a href="http://martinwinckler.com/spip.php?article818" target="_blank" rel="noopener"> Lors d’une grossesse, évidemment</a>, le cycle menstruel s’interrompt. Il en va de même lors de la <a href="http://www.planningsfps.be/activites/menopause/Pages/default.aspx" target="_blank" rel="noopener">ménopause</a> signant la fin de la période où une grossesse est envisageable. Les menstruations peuvent aussi disparaitre dans des moments de stress physique (par exemple en cas de carence alimentaire, de sport intense, d’opération, de maladie grave, etc.) et psychologique. <a href="https://www.selection.ca/sante/vivre-sainement/menstruations-raisons-expliquer-absence/" target="_blank" rel="noopener">Ces moments</a> peuvent stopper la cascade hormonale et mettre le cycle au repos. Il s’agit d’une sorte de protection naturelle du corps pour ne pas accueillir une grossesse dans des conditions défavorables. Avec certains contraceptifs comme l’implant, le stérilet hormonal, la piqure trimestrielle ou certaines pilules contraceptives à prendre en continu, il est possible de ne plus avoir de règles. Cela s’explique par la diffusion continue d’hormones contenues dans ces méthodes contraceptives. Dans ce cas, l’utérus ne sera pas soumis aux modifications hormonales qui provoquent la prolifération de l’endomètre. Il n’a pas accumulé de sang, il ne doit donc pas en évacuer, ce qui ne constitue pas un problème pour le corps.
- contenu_11_introduction : Des questions sur les menstruations ? Les<a href="http://www.loveattitude.be/" target="_blank" rel="noopener"> Centres de Planning familial</a> sont des lieux d’accueil ouverts à toutes et à tous où règnent respect, écoute et confidentialité. Il s’agit de structures de référence en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle. Les Centres proposent, entre autres, des consultations gynécologiques.
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Sang, sexe and fun
29/11/18 - 17:06 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : « La femme qui souffre ce qui dans l’ordre de la nature arrive chaque mois sera séparée pendant sept jours.[…] Si un homme s’approche d’elle lorsqu’elle sera dans cet état qui vient chaque mois, il sera impur pendant sept jours ; et tous les lits sur lesquels il dormira seront souillés» (Lévitique, 15 :19-20 ; 24) . Selon certaines estimations, le livre dont provient cet extrait se vend à hauteur d’environ 25 millions d’exemplaires par an et serait traduit en plus de 531 langues. Autant dire que pour colporter une rumeur et entretenir un tabou, on ne fait pas mieux !
- contenu_2_texte : En effet, dans son troisième livre, qui établit les rites et les préceptes moraux, la Bible, consultée depuis plus de 2000 ans, nous véhicule une double injonction : les règles, on les vit seule dans son coin (parce que c’est sale, probablement contaminant et qu’il ne faut pas l’infliger aux hommes) et on n’envisage surtout pas d’approcher un-e potentiel-le partenaire sexuel-le durant cette période du mois. (Parce qu’en plus de ne pas être pure, on est moins fertile et que le sexe a pour unique intérêt de se reproduire.)
- contenu_3_titre : Un double tabou
- contenu_4_citation : "79% des femmes renoncent au plaisir charnel durant leurs règles"
- contenu_4_alignement : droit
- contenu_5_texte : Aujourd’hui, dans notre société occidentale, les raisons pour lesquelles certaines personnes ne désirent pas avoir de rapport sexuel durant la période des règles ne sont majoritairement pas religieuses, mais les idées reçues autour d’une activité sexuelle pendant cette semaine du mois, en dépit de près de cinquante ans de "libération sexuelle", ont la peau dure !
Selon <a href="https://www.terrafemina.com/forme/sante/articles/22435-les-femmes-et-leurs-regles-tabous-et-revelations.html" target="_blank" rel="noopener">une enquête menée par les marques Tampax et Always</a>, ce ne sont pas moins de 79% des femmes qui renoncent au plaisir charnel durant leurs règles. Si l’argument religieux de l’impureté des femmes durant la période des règles peut sembler désuet, son influence sur les clichés qui entourent le corps des femmes et la féminité est toujours bien présente. L’argument qui impose aux rapports sexuels de n’avoir qu’un objectif de reproduction, lui, nous ramène à une question trop peu souvent abordée, celle <a href="http://www.femmes-plurielles.be/parlons-clito/" target="_blank" rel="noopener">du plaisir féminin</a>.
La question de la sexualité pendant les menstruations nous amène donc à vaincre un double tabou : celui qui entoure les règles, couplé à celui de la sexualité féminine.
- contenu_6_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_6_texte_2 :
- contenu_6_liens_0_lien : https://www.terrafemina.com/forme/sante/articles/22435-les-femmes-et-leurs-regles-tabous-et-revelations.html
- contenu_6_liens_0_texte_lien : Les femmes et leurs règles : tabous et révélations
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- contenu_7_titre : Couvrez ce sang que je ne saurais voir
- contenu_8_texte : <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2018/11/09/analyse-2018-le-tabou-des-regles-un-moyen-efficace-de-controler-le-corps-des-femmes/" target="_blank" rel="noopener">Le tabou qui règne autour des règles</a> est très représentatif des carcans dans lesquels se situe encore la vision du corps et de la sexualité des femmes dans notre société occidentale. Nous sommes sans cesse confrontées à l’idée qu’il existe une façon « acceptable » d’exprimer sa féminité. Une façon discrète et élégante, mais qui saurait aussi être à la fois sexy et signifier la disponibilité sexuelle. Cette ambivalence oppose également, dans le cas des menstruations, la noblesse de la fertilité à la honte et au dégout du sang qui la représente une fois par mois.
C’est évident, le corps des femmes demeure soumis à de multiples contraintes, en attestent d’ailleurs <a href="http://www.femmes-plurielles.be/souffrir-pour-etre-belle/" target="_blank" rel="noopener">les normes strictes qui régissent la « beauté féminine »</a> aujourd’hui : il faut être jeune,<a href="http://www.femmes-plurielles.be/anorexie-mentale-pourquoi-les-filles-sont-elles-plus-concernees/" target="_blank" rel="noopener"> svelte</a>, sans caractéristique spécifique (c’est-à-dire sans « difformité »). Ces critères, qui semblent faire l’objet d’un consensus social, nous prouvent que l’on est toutes imprégnées par des dictats sociaux de représentations et cela également à propos du sang des règles ! En témoigne l’usage de senteurs artificielles servant à couvrir l’inévitable puanteur de nos menstruations.
Le tabou des règles est également entretenu par la culture populaire, en particulier dans les séries et les films actuels. Il est en effet très rare d’y retrouver des allusions aux règles sauf quand elles permettent d’aborder le sujet d’une éventuelle grossesse.
- contenu_9_texte_1 : Pour aller plus loin :
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- contenu_9_liens_0_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/2018/11/09/analyse-2018-le-tabou-des-regles-un-moyen-efficace-de-controler-le-corps-des-femmes/
- contenu_9_liens_0_texte_lien : Le tabou des règles - un moyen efficace de contrôler le corps des femmes
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- contenu_10_titre : Jouir sans entrave
- contenu_11_citation : "La sexualité et le plaisir féminin sont, à l’instar des règles, des choses dont on parle peu. On les entoure de culpabilité, de honte parfois. Les fausses croyances qui y sont associées sont nombreuses!"
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- contenu_12_texte : <a href="http://www.femmes-plurielles.be/dossier/lets-talk-about-sex/" target="_blank" rel="noopener">La sexualité</a> et le plaisir féminin sont, à l’instar des règles, des choses dont on parle peu. On les entoure de culpabilité, de honte parfois. Les fausses croyances qui y sont associées sont nombreuses! <a href="https://www.instagram.com/mapremierefois_/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=embed_loading_state_control" target="_blank" rel="noopener">Cette première fois</a> dont on devrait avoir tellement peur, mais aussi cet orgasme vaginal qui ne vient pas, et pourtant on essaie ! Et puis il y a la pornographie mainstream (puisqu’aujourd’hui se développe une <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2014/03/28/analyse-2014-porno-et-feminisme-lequation-impossible/" target="_blank" rel="noopener">pornographie féminine et parfois aussi féministe</a>), qui ne montre pratiquement qu’une sexualité pénétrante et dédiée au plaisir masculin.
Contrairement aux films et séries actuels, les règles existent sur les écrans pornos. On appelle ça le « period porn ». Mais, comme nous l’explique <a href="https://cestcamille.fr/" target="_blank" rel="noopener">Camille Emmanuelle</a> dans son excellentouvrage, « <a href="https://www.babelio.com/livres/Emmanuelle-Sang-tabou/932805" target="_blank" rel="noopener">Sang Tabou</a> »: « ces vidéos pornos s’adressent aux fétichistes. […] Elles mettent en avant des femmes […] qui sont des salopes, car elles aiment « ça » même pendant leurs règles".
La honte et le tabou qui entourent à la fois les règles et le plaisir féminin sont le fruit d’une construction sociale patriarcale. Diffuser les savoirs liés à la sexualité, aux corps et à leurs fonctionnements participe à l’émancipation des femmes. C’est en en parlant que la honte disparait et que, petit à petit, une réappropriation s’opère : celle de soi, de son corps, de son plaisir, mais aussi de ce que l’on accepte de l’autre.
- contenu_13_titre : Le choix, la joie, la liberté !
- contenu_14_texte : Même si nous tentons ici de démystifier la sexualité pendant les règles, il est important de rappeler que celle-ci est toujours une question de choix et <a href="http://www.femmes-plurielles.be/et-si-on-parlait-de-consentement/" target="_blank" rel="noopener">de consentement mutuel</a>. Notre objectif est de normaliser un phénomène qui touche la moitié de la population, pas de systématiser ou d’imposer des relations sexuelles pendant les règles. Il est temps de reprendre la liberté de vivre nos corps comme nous l’entendons.
- contenu_15_titre : Se protéger : aucune exception à la règle autorisée !
- contenu_16_texte : Attention cependant à certaines idées reçues ! Connaitre son corps et se l’approprier est également primordial pour prendre sa santé en main. Alors, même s’il n’existe aucune contre-indication médicale à faire l’amour pendant les règles, notons que le sang peut favoriser la transmission d’une IST à votre partenaire, il ne faut donc surtout pas oublier de se protéger dès le début des ébats ! Autre mythe à déconstruire absolument : faire l'amour pendant les règles, bien que cela réduise les possibilités, n'empêche pas de tomber enceinte. Si on ne désire pas d’enfant, on ne se dispense surtout pas d’une contraception pendant cette période.
- contenu_17_titre : Faites l’amour, pas la grève !
- contenu_18_texte : Pour dissiper le malaise des indécis-es et rassurer les plus réfractaires, il existe des alternatives qui permettent des rapports avec pénétration vaginale sans écoulement. <a href="https://flexfits.com/" target="_blank" rel="noopener">Flex Company</a> a lancé un disque menstruel qui se place dans le fond du vagin, sur le col de l’utérus et permet la pénétration. L’éponge de mer pour règles menstruelles est également une possibilité, bien que <a href="https://www.vice.com/fr_ca/article/438ddd/inserer-une-eponge-de-mer-dans-son-vagin-est-une-terrible-idee" target="_blank" rel="noopener">selon un article de Vice</a>, les risques d'infections seraient élevés. Soulignons ici que faire l’amour sans pénétration est tout à fait possible. La pénétration n’a rien d’obligatoire ! Il existe d’innombrables façons de faire l’amour, l’important est <a href="http://www.femmes-plurielles.be/et-si-on-parlait-de-consentement/" target="_blank" rel="noopener">de respecter les limites de chacun-e</a>. Et puis, l’amour sans pénétration permet aussi de faire fonctionner son imagination afin d’atteindre l’orgasme, qui, rappelons-le, peut soulager les douleurs menstruelles et avoir un impact bénéfique sur nos ventres douloureux !
- contenu_19_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_19_texte_2 :
- contenu_19_liens_0_lien : https://cyclique.fr/magazine/les-resultats-du-sondage-sur-le-sexe-pendant-les-regles-sont-tombes
- contenu_19_liens_0_texte_lien : Résultat du sondage Cyclique sur les règles
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- contenu_19_liens_1_lien : https://cyclique.fr/magazine/le-sexe-pendant-les-regles-un-tabou-a-abattre
- contenu_19_liens_1_texte_lien : Le sexe pendant les règles : un tabou à abattre
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- contenu_19_liens_2_lien : https://simonae.fr/a-sexualites/sexualites/sexe-menstrues-incompatible/
- contenu_19_liens_2_texte_lien : Sexe et menstrues : est-ce vraiment si incompatible ? - Simonae
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Burn-Out parental : Quand le « plus beau métier du monde » vire au cauchemar
09/11/18 - 11:52 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_5_texte : Dans la vraie vie, tout le monde n’a pas les facilités de Beyoncé ou Kim Kardashian en matière de personnel de maison ou de compte en banque. Dans la vraie vie, le quotidien des jeunes parents ressemble souvent davantage à un semi-marathon pimenté de nuits sans sommeil, de stress et de cris, qu’à une jolie image photoshopée. « Après l’arrivée de Léa, je n’osais plus inviter personne à la maison tellement c’était le bazar », raconte Nathalie*, 23 ans. « J’avais Théo dans les jambes qui pleurait nonstop, Léa que je ne pouvais pas lâcher des yeux une seconde. Les jours où j’arrivais à trouver le temps pour me laver les cheveux, c’était le paradis. J’étais courbaturée, fatiguée, à bout de nerfs. On se disputait tout le temps avec le papa. Bref, pas la meilleure période de ma vie ».
- contenu_12_texte : <a href="https://www.odilejacob.fr/catalogue/psychologie/developpement-de-l-enfant/burn-out-parental_9782738135193.php" target="_blank" rel="noopener">Dans leur livre consacré à la question</a>, les psychologues Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam définissent le burn-out parental comme un symptôme à trois facettes : un état d’épuisement physique et émotionnel, une distanciation affective par rapport aux enfants et une perte d’efficacité et d’épanouissement parental. « Le parent a le sentiment d’être épuisé, vidé, au bout du rouleau », soulignent-elles. « Trop fatigué, il n’a plus l’énergie de s’investir dans la relation. Il prête moins attention à ce que ses enfants racontent, il n’accorde plus autant d’importance à ce qu’ils vivent, il n’arrive plus à montrer à ses enfants combien il les aime. Il fait ce qu’il doit faire (les conduire à l’école, leur préparer à manger, la toilette, le coucher), mais pas plus. […] Il prend conscience qu’il n’est plus le parent qu’il voudrait être. Il ne se sent plus efficace, il a l’impression de ne plus être un bon parent ».
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- contenu_16_texte : « Je suis une maman très active qui essaie d’être parfaite », raconte Laurence, 42 ans. « On veut toujours le meilleur pour son enfant. Et « le meilleur », ça passe par un accompagnement appuyé au niveau de la scolarité, des activités extrascolaires, des repas chauds et équilibrés tous les soirs… Mais simplement aller chercher les enfants à l’école, avec les embouteillages, ça me prenait une heure. J’avais un boulot très prenant à l’époque, mon mari aussi. Rentrer à 19h, s’occuper de trois enfants et faire en sorte qu’ils soient tous au lit à 20h30, c’était juste impossible, en fait. J’ai commencé à avoir des crises, à fondre en larmes. J’appelais mon mari, je lui disais que je n’en pouvais plus, j’étais hystérique. Il m’est arrivée de crier sur mes enfants pour qu’ils me laissent tranquilles. Je leur disais d’être indépendants, alors qu’ils avaient cinq et sept ans. Je ne supportais plus de me sentir leur esclave, d’entendre « maman, maman, maman » en boucle tout le temps ».
Pour Laetitia, le signal d’alarme furent des douleurs physiques de plus en plus intenses : « J’avais mal à l’épaule, aux poumons, au ventre, je me sentais oppressée. C’étaient des « vraies » douleurs. Mais tout était lié au stress. Quand je rentrais à la maison, je n’avais pas le temps de respirer, pas le temps de penser à moi, tout le monde voulait me parler en même temps, me demander des trucs. Que ce soient mes filles ou mon compagnon. Parfois, j’en arrivais à avoir peur de retrouver ma grande fille, de crainte qu’elle soit de mauvaise humeur. Certains jours, j’avais une boule au ventre à l’idée de la croiser. Je me suis rendu compte que ce n’était pas normal, que mes douleurs étaient liées aux disputes. Je pense que j’étais submergée. Je réagissais de manière disproportionnée à des situations banales »
- contenu_19_texte : Pour les deux psychologues, les facteurs de risque du burn-out parental peuvent être organisés en six ensembles : les facteurs sociodémographiques, les circonstances particulières, les facteurs personnels, conjugaux, éducatifs, et, enfin, les risques liés à l’enfant.
<strong>Les facteurs sociodémographiques</strong>, tout d’abord. « Les facteurs de risque sociodémographiques les plus importants pour le burn-out parental sont l’âge précoce ou tardif de la parentalité, avoir des enfants en bas âge, avoir trois enfants ou des naissances multiples, particulièrement dans les familles recomposées ou monoparentales, avoir fait peu ou pas d’études, être sans emploi, avoir vraiment trop peu d’argent, élever ses enfants <a href="http://www.femmes-plurielles.be/cris-du-coeur-de-femmes-en-coleres-un-toit-mon-droit/" target="_blank" rel="noopener">dans un logement exigu</a>… », soulignent les auteures.
<strong>Les circonstances particulières</strong>, ensuite. « Les plus importantes pour le burn-out parental sont le stress et/ou le burn-out professionnel, et les évènements inattendus et traumatisants dans la vie des parents », commentent-elles.
Aussi, certaines personnes<strong> sont plus fragilisées que d’autres, sur le plan personnel</strong>. Une histoire d’attachement insécurisé avec les parents, des croyances inappropriées par rapport à la parentalité, le fait de souffrir d’une maladie qui entrave le rôle parental sont des facteurs de risque pour un burnout parental.
Il existe également <strong>des risques conjugaux.</strong> « Parfois source de soutien, le couple peut s’avérer une source de stress majeur lorsque les conjoints sont insatisfaits de leur relation ou en désaccord sur l’éducation qu’il convient de donner aux enfants », analysent Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam.
Aussi, <strong>certains comportements éducatifs</strong> à l’égard des enfants compliquent les relations au quotidien. « Il n’existe ni parents parfaits, ni éducation idéale en soi », nuancent les deux chercheuses. « Néanmoins, il est des comportements qu’il est préférable d’éviter en matière d’éducation. C’est l’ICE : I pour Inconsistance, C pour Coercition et E pour Escalade ».
Enfin, le burn-out parental peut être lié <strong><strong>à </strong>des difficultés propres à l’enfant</strong>. « D’une grossesse à risque à la prématurité en passant par le handicap, les problèmes de développement ou de santé, l’enfant se présente à nous comme un être singulier qui peut ne pas correspondre à l’image idéale que nous nous sommes faites de lui et, par conséquent, de notre vie de père ou de mère », concluent les psychologues.
- contenu_1_texte : <em>Cet article est tiré de l'analyse FPS <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/wp-content/uploads/2018/10/Analyse2018-Burn-Out-Parental.pdf" target="_blank" rel="noopener">"Burn-Out parental : Quand le « plus beau métier du monde » vire au cauchemar"</a></em>
- contenu_2_introduction : Sur les réseaux sociaux, <a href="https://abonnes.lemonde.fr/m-perso/article/2016/05/27/le-retour-de-la-mere-parfaite_4927830_4497916.html?" target="_blank" rel="noopener">les « super mamans »</a>, heureuses, minces, épanouies, s’affichent sans complexe, exhibant la purée topinambour-pâtisson-rutabaga au curcuma bio-local-de saison qu’elles viennent de terminer pour leur petit dernier ou le costume de robot non-genré en carton recyclé confectionné à la main pour leur ainée. Dans les magazines, les stars s’extasient sur le bonheur et la joie d’être mères, expliquant avec moult détails comment cette expérience a littéralement transformé leur vie (en bien, évidemment). Rien n’est trop beau, trop bon, trop bio pour ces femmes modernes, qui clament combiner vies professionnelle, familiale et personnelle avec aisance.
- contenu_3_titre : Oui, mais dans la vraie vie ?
- contenu_4_citation : "J’étais courbaturée, fatiguée, à bout de nerfs. On se disputait tout le temps avec le papa. Bref, pas la meilleure période de ma vie".
- contenu_4_alignement : droit
- contenu_6_texte : Pendant longtemps, et jusqu’au moins les années 70, devenir parent était une fatalité. On se rencontrait, on se mariait, on devenait parent : c’était dans l’ordre des choses. En l’absence de méthodes contraceptives réellement fiables, devenir parent se faisait sans trop se poser de questions. Aujourd’hui, en Belgique, devenir parent est devenu un choix. Pas toujours, pas tout le temps, pas pour tout le monde, mais revendiqué comme tel par la plupart. Un choix parfois contraint par la pression sociale, souvent dicté par l’<a href="http://www.femmes-plurielles.be/lideal-de-maternite-impose-aux-femmes/" target="_blank" rel="noopener">idéal de maternité</a> prôné par nos cultures, mais un choix tout de même. On décide désormais de tomber enceinte (ou pas) après ses études, après l’achat d’une maison, après un certain nombre d’années ; on planifie, on programme, on prépare. Et comme tout choix, celui-ci s’accompagne de son lot d’attentes, d’espoirs, de contraintes et de déceptions.
- contenu_7_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_7_texte_2 :
- contenu_7_liens_0_lien : http://www.femmes-plurielles.be/lideal-de-maternite-impose-aux-femmes/
- contenu_7_liens_0_texte_lien : Découvrir notre BD sur l'idéal de maternité imposé aux femmes
- contenu_7_liens_0_type : interne
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- contenu_8_citation : "Ce n’était pas aussi bien que ce que je l’imaginais, j’étais fatiguée, à bout. Et je ne pouvais en parler à personne, je culpabilisais beaucoup trop ".
- contenu_8_alignement : droit
- contenu_9_texte : « On a voulu Naima pendant tellement longtemps », témoigne Aïcha. « J’ai suivi tout un tas de traitements, une <a href="http://cheekmagazine.fr/societe/podcast-pma-episode-1/" target="_blank" rel="noopener">PMA</a>. Il a fallu plus de trois ans avant que je tombe enceinte. Une fois qu’elle est née, ça a été super compliqué. Ce n’était pas aussi bien que ce que je l’imaginais, j’étais fatiguée, à bout. Et je ne pouvais en parler à personne, je culpabilisais beaucoup trop ». Isolement, stress, fatigue, surinvestissement émotionnel, attentes démesurées et objectif de perfection inatteignable : un cocktail explosif pour des jeunes parents parfois peu préparés à tant de bouleversements. Et si certains parviennent à maintenir le cap, vaille que vaille, d’autres flanchent. On parle alors de « burn-out parental ».
- contenu_10_video : https://youtu.be/e0SER2t2v34?list=PLNGiKCiViFu7j3dTh6MfNvA8XI1X16PoB
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- contenu_11_titre : On peut quitter son emploi, pas ses enfants…
- contenu_13_texte : Les deux psychologues poursuivent : « Comme pour le burn-out professionnel, il n’est pas nécessaire que les trois facettes soient présentes pour qu’on parle de burn-out parental. Ce qui doit alerter l’entourage, c’est le contraste : le contraste entre l’énergie, l’investissement, l’efficacité du parent avant et la baisse d’énergie, le désinvestissement et la perte d’efficacité après ». Elles mettent en garde : le burn-out parental peut avoir des conséquences bien plus graves que le burn-out professionnel, tant sur le parent (problèmes de santé ou d’addictions…), que sur le couple (irritabilité, conflits, divorce...) et sur l’enfant (négligence voire même violence). « On peut quitter son emploi, pas ses enfants ! », commente Moïra Mikolajczak . Il est donc important de repérer les signes avantcoureurs du burn-out, et de se faire aider par ses proches ou par un professionnel si nécessaire.
- contenu_14_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_14_texte_2 :
- contenu_14_liens_0_lien : https://www.rtbf.be/musiq3/article/detail_parent-un-metier-complexe-et-fatiguant-moira-mikolajczak-et-le-burn-out-parental?id=9946112
- contenu_14_liens_0_texte_lien : Parent, un métier complexe et fatiguant ? Moira Mikolajczak et le burn out parental
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- contenu_14_liens_1_lien : https://www.liberation.fr/france/2018/07/02/burn-out-les-parents-dans-les-choux_1663571
- contenu_14_liens_1_texte_lien : Burn-out, les parents dans les choux - Libération
- contenu_14_liens_1_type : externe
- contenu_14_liens_2_lien : https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-25-janvier-2017
- contenu_14_liens_2_texte_lien : Qu’est-ce que le burn out parental ? - France Inter
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- contenu_14_liens_3_lien : https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-burn-out-parental-ou-l-incapacite-d-etre-un-bon-parent?id=2213612
- contenu_14_liens_3_texte_lien : Le burn-out parental, une réalité délaissée - RTBF
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- contenu_15_citation : "Je me suis rendu compte que ce n’était pas normal, que mes douleurs étaient liées aux disputes. Je pense que j’étais submergée".
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- contenu_17_titre : Comment et pourquoi tombe-t-on en burnout parental ?
- contenu_18_texte : « On ne tombe pas en burn-out du jour au lendemain », expliquent Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam. « Au contraire, c’est un processus insidieux et progressif. Au début, le parent est pétri d’idéal. Il veut être une mère, un père parfait. Parce qu’il est convaincu de l’importance de sa mission, le parent s’investit énergiquement dans son rôle. Il surestime ses forces et néglige ses besoins au profit de ses enfants. Puis, il fait l’expérience de la frustration. Au début, cela se traduit par quelques touches d’insatisfaction et de désappointement çà et là. Puis la frustration s’intensifie… parfois jusqu’à l’amertume. Cette frustration provient d’un sentiment de manque de reconnaissance du conjoint ou des enfants. Si la frustration perdure, le parent commence à ressentir la fatigue accumulée. Il comprend qu’être parent ne comble pas tous ses besoins. Si on laisse les choses aller, on bascule vers le burn-out ».
- contenu_20_titre : Pas toutes égales, pas tous égaux…
- contenu_21_citation : "Nous basculons dans le burn-out parce que les risques s’accumulent à un moment donné, par simple principe additif. En effet, ce n’est pas tant la nature des risques que leur somme qui importe".
- contenu_21_alignement : droit
- contenu_22_texte : Nous le voyons, la liste des facteurs augmentant le risque de tomber en burn-out parental est longue. Pourtant, une majorité de parents vivent très bien leur parentalité, même en étant exposés à ces risques. Pourquoi ? « Nous n’avons pas tous la même résistance face au stress en général », répondent Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam.
Elles poursuivent : « Le burn-out parental s’invite dans nos vies à cause de tous ces risques et parce que nous manquons de facteurs de protection pour en contrebalancer les effets. Nous basculons dans le burn-out parce que les risques s’accumulent à un moment donné, par simple principe additif. En effet, ce n’est pas tant la nature des risques que leur somme qui importe. Nous perdons pied parce que c’est trop : il y a trop d’éléments perturbateurs auxquels il faut faire face en même temps et cette somme outrepasse nos ressources et les protections qui nous entourent ».
Pour chaque facteur de stress, les chercheuses identifient des facteurs de protection : avoir un revenu suffisant, avoir fait des études, être deux à élever les enfants dans un quartier agréable et dans un logement adapté, avoir un travail épanouissant, vivre des choses positives, être extraverti, pouvoir reconnaitre et réguler ses émotions, être en bonne santé, bien s’entendre avec son conjoint, donner à ses enfants une éducation consistante et bienveillante, vivre une grossesse épanouissante… Selon elles, le burn-out apparait quand le déséquilibre entre facteurs de stress et facteurs de protection dure trop longtemps.
- contenu_23_video : https://www.youtube.com/watch?v=HpuD03wTnkY
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- contenu_24_titre : Que faire, alors ?
- contenu_25_citation : « Il est important de trouver quelqu’un qui écoute cette fatigue, sans juger. Le simple fait de parler est thérapeutique »
- contenu_25_alignement : gauche
- contenu_26_texte : Les raisons qui amènent au burn-out sont différentes pour chacun-e. Tout comme les solutions qui permettent de s’en sortir, donc. Selon Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam, la première chose à mettre en place, lorsque l’on sent que l’on est sur le point de basculer, ou déjà en situation de burn-out, est de prendre le temps de faire le point, et de dresser le bilan de ses facteurs de risque et de protection. Une fois ce bilan fait, les chercheuses recommandent aux parents de parler de leur mal-être autour d’eux, que ce soit auprès d’un-e proche ou auprès d’un-e spécialiste. L’important étant de libérer la parole.
« Tous les parents dans cette situation ont en commun de se sentir honteux, coupables, seuls », insiste Moïra Mikolajczak. « Il est important de trouver quelqu’un qui écoute cette fatigue, sans juger. Le simple fait de parler est thérapeutique ». Un avis que partage Laetitia : « Il ne faut pas garder ça pour soi, sinon on n’avance pas. Il faut en parler, ne pas rester seule. Et puis, il faut apprendre à se respecter soi-même, à poser les limites et à dire « non ». La meilleure leçon qu’on puisse donner à ses enfants, c’est de montrer que l’on se respecte, que l’on prend du temps pour soi. J’ai toujours en tête aujourd’hui l’image de l’avion, du masque à oxygène qu’il faut enfiler à soi-même avant de s’occuper des enfants ».
Une fois cette parole libérée, les psychologues conseillent de tenter de rééquilibrer la balance. « Là, il y a deux manières de faire : soit on ajoute des ressources, soit on diminue les stresseurs », explique Moïra Mikolajczak. « Il y a aussi un travail d’acceptation à faire. Si l’on n’a pas de grands-parents pour s’occuper des enfants, il faut s’en faire une raison. Aussi, il faut bannir les solutions simplistes : un travail à temps partiel ne réglera pas le problème, car la vie professionnelle a souvent un effet protecteur sur le burn-out parental ». La chercheuse conclut : « Finalement, il faut accepter d’être un parent imparfait heureux ».
- contenu_27_titre : Et au niveau sociétal ?
- contenu_28_texte : Selon <a href="https://www.laligue.be/association/etude/2017-12-11-barometre-des-parents-2017" target="_blank" rel="noopener">les chiffres de La Ligue des Familles</a>, un parent sur quatre ressent souvent ou en permanence un risque de burn-out, et davantage les mères que les pères. Manque de temps, manque de places en crèches et de solutions d’accueil, notamment pour les enfants malades, impossible articulation travail-famille… : les causes sont connues et régulièrement pointées du doigt. Les solutions sont également connues : <a href="http://www.femmes-plurielles.be/travailler-moins-pour-travailler-tous/" target="_blank" rel="noopener">réduction collective du temps de travail</a>, investissement massif et durable dans l’accueil des enfants, renforcement des services publics, <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2017/12/28/analyse-2017-aider-nest-pas-partager-la-charge-mentale-des-femmes-en-couple-heterosexuel/" target="_blank" rel="noopener">lutte contre les stéréotypes de genre</a>, contre <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2017/09/06/etude-2017-un-toit-mon-droit-douze-femmes-en-colere/" target="_blank" rel="noopener">la précarité et le mal-logement</a>… Tout autant de solutions qui ne semblent pas à l’agenda de notre
gouvernement, malheureusement!
- contenu_29_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_29_texte_2 :
- contenu_29_liens_0_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/wp-content/uploads/2018/10/Analyse2018-Burn-Out-Parental.pdf
- contenu_29_liens_0_texte_lien : Analyse FPS "Burn-Out parental : Quand le « plus beau métier du monde » vire au cauchemar"
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- contenu_29_liens_1_lien : https://xn--parentbout-m4a.be/
- contenu_29_liens_1_texte_lien : Le site de La Ligue Des Familles à ce sujet - une vraie mine d'or !
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- contenu_30_texte : <em>*Afin de respecter l’anonymat des personnes interviewées, tous les prénoms ont été modifiés</em>
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Et si on parlait de consentement?
22/10/18 - 12:23 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <a href="http://www.planningsfps.be/federation/actions/Nos-campagnes/Pages/campagne2018-consentement.aspx" target="_blank" rel="noopener"> « Chacun-e ses limites. Chacun-e son timing. La sexualité, ça passe d’abord par le respect »</a>. Que vous l’ayez déjà entendu ou pas, il s’agit du message central de la campagne d’information et de sensibilisation 2018 de la <a href="http://www.planningsfps.be/Pages/default.aspx" target="_blank" rel="noopener">Fédération des Centres de Planning familial des Femmes Prévoyantes Socialistes</a> (FCPF-FPS). L’objectif principal de ce projet est de sensibiliser chaque citoyen-ne à l’importance du respect et de la communication positive entre partenaires dans le domaine de la sexualité. Cette campagne se base, entre autres, sur les résultats d<a href="http://www.planningsfps.be/federation/actions/Evenements/Pages/sondage-fcpf-fps-consentement.aspx" target="_blank" rel="noopener">’un sondage en ligne</a> questionnant le grand public sur la notion de consentement diffusé en avril 2018 et sur l’expertise des professionnel-le-s des Centres de Planning familial des FPS.
- contenu_2_titre : Un manque d’informations sur la notion de consentement
- contenu_3_texte : Ces derniers mois, des mouvements tels que « <a href="https://metoomvmt.org/" target="_blank" rel="noopener">Metoo </a>» et « <a href="https://www.balancetonporc.com/" target="_blank" rel="noopener">balancetonporc</a> » mettant en exergue l’ampleur des agressions sexuelles ont vu le jour. Journalistes, politicien-ne-s, juristes ou encore militant-e-s s’emparent peu à peu du sujet, ce qui témoigne de l’éveil de l’opinion publique. En parallèle du développement de tels mouvements, la FCPF-FPS a constaté que peu de campagnes sur<a href="http://www.femmes-plurielles.be/tu-veux-ou-tu-veux-pas/" target="_blank" rel="noopener"> le consentement sexuel</a> avaient été réalisées ces dernières années en Belgique francophone.
- contenu_4_titre : Que dit la loi belge sur le consentement ?
- contenu_5_citation : "Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne qui n'y consent pas, constitue le crime de viol".
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- contenu_6_texte : En Belgique, <a href="http://www.jeminforme.be/index.php/vie-affective-familiale/des-questions-sur-la-sexualite/la-loi-et-la-sexualite" target="_blank" rel="noopener">la majorité sexuelle est fixée à l’âge de 16 ans</a>. Dès l’âge de 16 ans, on peut donc avoir des relations sexuelles librement consenties. Avant 14 ans, tout acte de pénétration sexuelle est strictement interdit et est considéré comme étant un viol. Si le/la jeune a un rapport sexuel entre 14 et 16 ans, le législateur considère alors qu’il y a attentat à la pudeur, qu’il y ait consentement ou non. Mais, dans les faits, cela relève de l’appréciation des juges, au cas par cas.
L’<a href="https://www.actualitesdroitbelge.be/legislation/code-penal/code-penal---le-viol/article-375-du-code-penal" target="_blank" rel="noopener">article 375 du Code pénal</a> détermine les éléments constitutifs d’un viol. C’est dans ce cadre que la loi se réfère à <strong>la notion de consentement</strong>. « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne qui n'y consent pas, constitue le crime de viol. Il n'y a pas consentement notamment lorsque l'acte a été imposé par violence, contrainte ou ruse, ou a été rendu possible en raison d'une infirmité ou d'une déficience physique ou mentale de la victime ».
- contenu_7_titre : Parler du consentement sexuel, pas si simple
- contenu_8_texte : Si la notion de consentement est clairement énoncée dans la loi, le législateur ne la définit pas. La loi détermine le viol <strong>sous le prisme de la pénétration et de l’absence de consentement</strong>, en se concentrant sur le comportement de l’auteur-e. <strong><em>Mais, que signifie consentir ?</em></strong> Le législateur occulte totalement cette question. Le consentement de la victime est pourtant au cœur du procédé judiciaire puisque cette notion détermine s’il y a agression ou non et, sur cette base, les preuves à charge ou à décharge devront être fournies. Cette absence de définition, sociale et juridique, de la notion de consentement est problématique, d’autant plus que, selon la loi, la responsabilité de la preuve repose sur la victime. C’est donc à elle de prouver qu’il y a eu usage de violence, contrainte ou ruse par l’auteur-e. Mais l’absence de consentement se limite-t-il à ce type de situations ? La loi n’évoque pas les violences dites « invisibles », consistant aux pressions relevant des sphères sociale et psycho-émotionnelle. Elle fait également abstraction du phénomène dit de <a href="https://vimeo.com/291670204" target="_blank" rel="noopener">« sidération »</a>, qui se manifeste pourtant chez 2 victimes de viol sur 3.
- contenu_9_titre : Sexualité : limites, timing, respect et communication
- contenu_10_texte : La FCPF-FPS prône une définition élargie du consentement sexuel, basée sur <strong>la découverte de sa sexualité, de ses envies, de ses limites et du respect à leur accorder </strong>(par rapport à soi-même et aux autres). Pour cette association défendant l’accès à l’information pour toutes et tous en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle, il est important que chaque personne « soit en adéquation avec ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense et développe les compétences nécessaires pour exprimer son ressenti et le signifier positivement à son/sa partenaire mais aussi être en mesure de le détecter chez son/sa partenaire ».
- contenu_11_titre : La communication explicite lors d’une première rencontre
- contenu_12_texte : Selon 40% des répondant-e-s au sondage en ligne réalisé par la FCPF-FPS, il n’est pas nécessaire que le/la partenaire s’exprime oralement pour être sûre qu’il/elle ait envie d’avoir un rapport sexuel.
Chacun-e a le droit de ne pas avoir envie d’avoir un rapport sexuel, quelles que soient les raisons et le contexte préalable. Il est aussi important de s’assurer du consentement de son/sa partenaire, quel que soit le moment.
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- contenu_14_titre : La déconstruction de la notion de « devoir conjugal »
- contenu_15_texte : Selon 38% des répondant-e-s au sondage en ligne réalisé par la FCPF-FPS, accepter d’avoir une relation sexuelle dans le but de faire plaisir à son/sa partenaire ne pose pas de problème.
Il n’y a jamais d’obligation à consentir à un rapport sexuel, quel que soit le lien qui unit les deux personnes. De même, personne n’est en droit d’insister et surtout, il est primordial d’écouter et de respecter son/sa partenaire.
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- contenu_17_titre : L’explication de l’effet de sidération
- contenu_18_texte : Selon 18% des répondant-e-s au sondage en ligne réalisé par la FCPF-FPS sur la notion de consentement au sein des relations sexuelles, « si une personne ne réagit pas, ni physiquement, ni verbalement lors d’un rapport sexuel, elle est consentante ».
Ce pourcentage met en évidence une certaine méconnaissance de la notion « d’<a href="http://www.madmoizelle.com/sideration-viol-615413" target="_blank" rel="noopener">effet de sidération</a> ». Phénomène expliqué au sein d’une des capsules vidéos produites dans le cadre de ce projet. Le phénomène de sidération est un mécanisme de défense qui se manifeste chez de nombreux-ses victimes de viol. Lorsque ton/ta partenaire ne réagit pas, verbalement et physiquement, cela signifie qu’il ne peut pas y avoir de consentement de sa part.
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- contenu_20_titre : Petit lexique des termes clés :
- contenu_21_texte : <strong>Les limites</strong> qu’une personne se fixe sont des barrières qui déterminent ce avec quoi elle se sent à l’aise et en sécurité ou non. Ces limites sont variables d’une personne à une autre et d’un moment à l’autre.
<strong>Le timing</strong> renvoie à la notion de temps. Chaque personne possède son propre timing. En matière de sexualité, le bon timing se traduit par une synchronisation entre nos envies, nos limites, notre état émotionnel, la qualité de la relation, etc., permettant à la personne de se sentir prête.
<strong>La communication positive</strong> en matière de sexualité vise à adopter une attitude bienveillante basée sur l’écoute, l’ouverture d’esprit, le dialogue et la coopération. Elle permet d’aborder des situations de pression, de conflits, de divergence et d’opposition sous un angle positif et constructif.
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Souffrir pour être belles
22/05/18 - 16:59 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Pour Femmes Plurielles, <a href="https://dansmontiroir.wordpress.com/" target="_blank" rel="noopener">Marine Spaak</a> nous parle des complexes et de leur impact. Cette BD s’inspire du <a href="https://antisexisme.net/" target="_blank" rel="noopener">blog "antisexisme" de Noémie Renard</a> et de son travail sur <a href="https://antisexisme.net/2016/01/02/impuissance-01/">l’impuissance comme idéal de beauté des femmes</a> ainsi que de l’analyse de Rosine Herlemont "<a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2017/12/21/analyse-2017-miroir-magique-dis-moi-ou-la-tyrannie-des-normes-esthetiques/" target="_blank" rel="noopener">"Miroir magique, dis-moi … " ou la tyrannie des normes esthétiques"</a>
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<li>Harris, D. L. & Carr, A. T. Prevalence of concern about physical appearance in the general population. <em> J. Plast. Surg.</em> 54, 223–226 (2001).</li>
<li>Pliner, P., Chaiken, S. & Flett, G. L. Gender Differences in Concern with Body Weight and Physical Appearance Over the Life Span. <em> Soc. Psychol. Bull.</em> 16, 263–273 (1990).</li>
<li>Bar-Tal, D. & Saxe, L. Physical attractiveness and its relationship to sex-role stereotyping. <em>Sex Roles</em> 2, 123–133 (1976).</li>
<li>Park, L. E., Young, A. F. & Eastwick, P. W. (Psychological) Distance Makes the Heart Grow Fonder Effects of Psychological Distance and Relative Intelligence on Men’s Attraction to Women. <em> Soc. Psychol. Bull.</em> 41, 1459–1473 (2015).</li>
<li>Harris Interactive (2010) <em>Jusqu’où aller pour être belle ? </em>Sondage pour Top Santé, récupéré à partir de http://harris-interactive.fr/opinion_polls/jusquou-aller-pour-etre-plus-belle-un-sondage-harris-interactive-pour-top-sante/</li>
<li>Atlantico (2012). <em>La chirurgie intime, nouvelle tendance de la chirurgie esthétique ? </em><a href="http://www.atlantico.fr/decryptage/labiaplastie-ou-design-vagin-libre-arbitre-feminin-ou-influence-porno-marc-abecassis-432200.html">http://www.atlantico.fr/decryptage/labiaplastie-ou-design-vagin-libre-arbitre-feminin-ou-influence-porno-marc-abecassis-432200.html</a></li>
<li>Independent (2017). <em>Labiaplasty : Vaginal surgery « world’s fastest-growing cosmetic procedure », say plastic surgeons.</em> https://www.independent.co.uk/news/health/labiaplasty-vagina-surgery-cosmetic-procedure-plastic-study-international-society-aesthetic-plastic-a7837181.html</li>
<li>Wolf, N. <em>The Beauty Myth: How Images of Beauty Are Used Against Women</em>. (Harper Perennial, 1991).</li>
<li>Terrafemina (2015), Anaïs Orieul, <em>8 tendances beauté très douloureuses qui ont marqué l’Histoire</em>, <a href="http://www.terrafemina.com/article/-il-faut-souffrir-pour-etre-belle-8-tendances-beaute-tres-douloureuses-qui-ont-marque-l-histoire_a298857/1">http://www.terrafemina.com/article/-il-faut-souffrir-pour-etre-belle-8-tendances-beaute-tres-douloureuses-qui-ont-marque-l-histoire_a298857/1</a></li>
<li>Glamour (2016), <em>The Cost of Being a Woman</em> (vidéo Youtube) <a href="https://www.youtube.com/watch?v=e7jfCp8sKOE">https://www.youtube.com/watch?v=e7jfCp8sKOE</a></li>
<li>Article écrit par « Antisexisme » : Renard, Noémie (2016). « L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – Introduction ». Antisexisme.net. ISSN 2430-5812. Consulté le 20 mai 2018. <a href="https://antisexisme.net/2016/01/02/impuissance-01/">https://antisexisme.net/2016/01/02/impuissance-01/</a></li>
<li>Article écrit par « Antisexisme » : Renard, Noémie (2016). « L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – Le sourire ». Antisexisme.net. ISSN 2430-5812. Consulté le 20 mai 2018. <a href="https://antisexisme.net/2016/02/21/impuissance-05/">https://antisexisme.net/2016/02/21/impuissance-05/</a></li>
<li>Marinette – Femmes et féminisme (2016). Edito - <em>De la musculature des femmes</em> (vidéo Youtube). <a href="https://www.youtube.com/watch?v=GSqShc9Z7ZQ">https://www.youtube.com/watch?v=GSqShc9Z7ZQ</a></li>
<li>Andersen, A. E. & DiDomenico, L. Diet vs. shape content of popular male and female magazines: A dose-response relationship to the incidence of eating disorders? <em> J. Eat. Disord.</em> 11, 283–287 (1992).</li>
<li>"Don't eat so much:" how parent comments relate to female weight satisfaction. Brian Wansink, Lara A. Latimer, Lizzy Pope Eat Weight Disord. 2016 Jun 6 Published online 2016 Jun 6. doi: 10.1007/s40519-016-0292-6</li>
<li>Swami, V. <em>et al.</em> Oppressive beliefs at play: associations among beauty ideals and practices and individual differences in sexism, objectification of others, and media exposure. <em> Women Q.</em> 34, 365–379 (2010).</li>
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1 Commentaire
Et si on parlait du viol au sein du couple ?
28/03/18 - 14:25 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Pour Femmes Plurielles, <a href="https://dansmontiroir.wordpress.com/" target="_blank" rel="noopener">Marine Spaak</a> nous parle du viol au sein du couple. Cette BD s’inspire de l’analyse d’Amandine Michez <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2017/12/18/analyse-2017-le-viol-dans-le-couple/" target="_blank" rel="noopener">« Le viol dans le couple»</a>.
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- contenu_17_liens_1_texte_lien : 2 - Faits et chiffres - Le viol en Belgique - Amnesty International (2014) – avec Marc Robin
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- contenu_17_liens_3_texte_lien : 4 - Fred et Marie - La violence psychologique, c’est de la violence tout court ! (2012)
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- contenu_17_liens_4_texte_lien : 5 - Je suis ordinaire - court-métrage co-réalisé par Chloé Fontaine et Victor Habchy (2017)
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- contenu_18_texte : <em>Nous tenons à remercier Héloïse Galili, psychologue et le Collectif Féministe Contre le Viol (0 800 05 95 95 - France ) pour leur contribution à l’écriture du scénario. </em>
En Belgique, il existe également une ligne d'écoute pour les victimes de violences sexuelles ( 0800 98 100 )
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Fallait demander ! – Entretien avec EMMA
28/03/18 - 17:20 Romane Schyns Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : <a href="https://www.facebook.com/EmmaFnc/" target="_blank" rel="noopener">Emma</a> a 36 ans, elle vit à Paris, elle est ingénieure informaticienne de formation, bloggeuse, maman et en couple. L’année dernière, elle a secoué la toile (mais pas que…) en publiant sur Facebook <a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.441158706220346.1073741855.237466759922876&type=1&l=d658c282d1" target="_blank" rel="noopener">une BD sur la charge mentale</a>. Ce concept n’est pas neuf, il existe depuis plus de trente ans dans la littérature sociologique et dans les milieux féministes mais Emma a su le populariser en l’illustrant avec humour. Si le succès réside dans la simplicité, ce sont sans aucun doute des propos chargés d’émotions qui ont permis à tant de femmes de se reconnaître de par le monde !
- contenu_2_titre : D'où vient votre engagement ?
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- contenu_4_texte : Je me suis engagée quand ma vie professionnelle en tant que femme ingénieure est entrée en collision avec ma vie de mère. J’avais vécu le sexisme comme tout le monde mais je n’avais pas réalisé ce que c’était… Je me suis retrouvée dans un poste à responsabilités avec des collègues qui se sont comportés de manière très sexiste (remarques déstabilisantes, attouchements ,…) et à côté de ça j’avais mon enfant à gérer et c’était devenu invivable. Alors au lieu de renoncer, d’acheter des bouquins de développement personnel ou de foncer chez le psy, je me suis politisée car j’ai estimé que ça n’était pas à moi seule de trouver les solutions à un problème global que toutes les femmes vivaient.
- contenu_5_titre : La charge mentale touche-t-elle toutes les femmes et peut-on la faire disparaître ?
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- contenu_7_texte : La plupart des femmes souffrent de cette charge mentale chaque jour et quasiment tout au long de leur vie ! Et malheureusement non, on ne peut pas se passer de gérer les tâches ménagères et l'organisation du foyer, mais la question est de savoir comment allons-nous pouvoir se répartir cette charge mentale ? Les célibataires ou les couples de même genre la portent également mais dans les couples hétérosexuels, la façon dont nous sommes conditionnés poussent vraiment les femmes à gérer cela et les hommes à sortir ces préoccupations de leurs têtes sans aucune forme de culpabilité?
- contenu_8_titre : Avoir des enfants amplifie-t-il le phénomène ?
- contenu_9_texte : La charge mentale est présente pour les couples sans enfant mais dès que vous devenez parent cela vous explose à la figure. Il y a une vie humaine en jeu et dans les premières années de vie il y a beaucoup plus de choses à faire. Ce qui peut sembler supportable avant l’arrivée d’un enfant peut par la suite devenir invivable !
- contenu_10_titre : Et c’est tout aussi difficile pour les femmes qui ne travaillent pas à l’extérieur et qui élèvent leurs enfants ?
- contenu_11_texte : <div class="_2cuy _3dgx _2vxa">Quand une personne est « hommes ou femme au foyer », il paraît normal que la journée les tâches soient effectuées par cette dernière. Cependant lorsque la journée touche à sa fin, les tâches devraient être supportées par le couple. Sauf que bien souvent, c’est rarement le cas... En cas de séparation, ce qui représente tout de même 1 couple sur 3, la personne qui n’a pas eu d’emploi rémunéré se retrouve sans revenu… Alors, on me dit souvent que quand il y a de l’amour il ne faut pas que les questions d’argent se mettent en travers mais au contraire, c’est en clarifiant tout cela qu’on peut créer une relation sereine.</div>
- contenu_12_titre : Depuis votre BD la charge mentale est-elle plus équilibrée dans votre couple ?
- contenu_13_citation : "J’aimerais pouvoir rétablir l’équilibre pour toujours, mais c’est optimiste surtout dans une société qui nous rappelle sans cesse que notre rôle n’est pas celui-là".
- contenu_13_alignement : droit
- contenu_14_texte : C’est toujours compliqué [rires], c’est d’ailleurs pour cela que je plaide pour définir de nouveaux cadres et non pour des solutions individuelles. Mon compagnon est féministe, on peut discuter de cela sans se disputer. Il a acquis la responsabilité de certaines tâches mais c’est un effort permanent car il n’a pas été élevé comme cela… J’aimerais pouvoir rétablir l’équilibre pour toujours, mais c’est optimiste surtout dans une société qui nous rappelle sans cesse que notre rôle n’est pas celui-là. Je crois qu’il faut vraiment travailler sur l’éducation afin d’obtenir une répartition plus naturelle. Pour notre génération, ça semble compromis mais si je parviens à parler aux parents d’aujourd’hui, c’est en bonne voie pour la génération de nos enfants, d’autant que beaucoup d’hommes semblent prêts à changer les choses…
- contenu_15_texte_1 : Pour aller plus loin :
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- contenu_15_liens_0_lien : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.441158706220346.1073741855.237466759922876&type=1&l=d658c282d1
- contenu_15_liens_0_texte_lien : Lire la BD en entier
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- contenu_15_liens_3_texte_lien : L'étude FPS consacrée à la charge mentale
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- contenu_16_introduction : Un entretien publié dans le <a href="https://www.solidaris-liege.be/mutualite/votre-magazine-solidaris/votre-magazine-solidaris.html" target="_blank" rel="noopener">Solidaris magazine</a> et partagé sur ce site avec l'aimable autorisation de son autrice.
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Contraception hormonale : quel impact sur l’environnement ?
02/03/18 - 12:08 Romane Schyns Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Et si ma pilule était nocive pour l’environnement ? Est-il possible de concilier une contraception qui me convienne et mon combat pour la protection de notre planète ? Alors que certain-e-s scientifiques dénoncent l’impact nocif de la contraception hormonale sur l’environnement, il n’est pas toujours facile de trouver de véritables alternatives.
- contenu_2_titre : Des poissons qui changent de sexe
- contenu_3_citation : Chez les mammifères, les oiseaux et les poissons, ces perturbateurs peuvent baisser le taux de fertilité, et chez les poissons ils peuvent aller jusqu’à inverser le sexe des mâles.
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- contenu_4_texte : Prenons l’exemple des hormones rejetées dans l’environnement via nos urines. Comme il a été avancé sur le site internet de <a href="http://www.gaiapresse.ca/2017/04/" target="_blank" rel="noopener">Gaïa presse</a>, la majorité des pilules contraceptives sont constituées de deux hormones : l’<a href="https://www.topsante.com/medecine/gyneco/menopause/gyneco-a-quoi-servent-les-oestrogenes-251083" target="_blank" rel="noopener">oestrogène</a> et la <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/progest%C3%A9rone/15545" target="_blank" rel="noopener">progestérone</a>. Dans un cours d’eau, ces oestrogènes synthétiques peuvent être ingérés par n’importe quel organisme aquatique. Une fois ingérés par les animaux, ils sont appelés des xénoestrogènes. Ces derniers agissent sur les animaux comme des <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/02/perturbateurs-endocriniens-le-rapport-choc-de-l-igas_5250660_3244.html" target="_blank" rel="noopener">perturbateurs endocriniens</a>. Ils d<a href="http://rmc.bfmtv.com/emission/infertilite-on-a-banni-de-notre-vie-tous-les-perturbateurs-endocriniens-1174490.html" target="_blank" rel="noopener">érèglent l’action des hormones responsables du développement des organes sexuels</a> et de la reproduction. Chez les mammifères, les oiseaux et les poissons, ces perturbateurs peuvent baisser le taux de fertilité, et chez les poissons ils peuvent aller jusqu’à <a href="http://www.bfmtv.com/planete/des-poissons-hermaphrodites-a-cause-des-pilules-contraceptives-1201065.html" target="_blank" rel="noopener">inverser le sexe des mâles</a>. Afin d’éviter cet impact négatif sur l’environnement, un des futurs défi à relever par les stations d’épuration de l’eau sera donc de<a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2007/04/04/la-difficile-traque-des-medicaments-et-des-hormones-dans-les-eaux-usees_891676_3244.html" target="_blank" rel="noopener"> filtrer ces hormones synthétiques</a> et ainsi les empêcher d’atteindre les cours d’eau. Cette mesure est d’autant plus importante que cela ne concerne pas uniquement la contraception. Les secteurs industriels et agricoles rejettent également énormément de toxines chimiques qui affectent nos corps et l’environnement.
- contenu_5_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_5_texte_2 :
- contenu_5_liens_0_lien : https://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Ouvrages_de_reference/Art_Technique_Effluents_municipaux-Mars_2013.pdf
- contenu_5_liens_0_texte_lien : Effluents municipaux, une source de rejet d'hormones dans le milieu aquatique
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- contenu_5_liens_1_texte_lien : Pour tout savoir sur l'eau en Belgique
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- contenu_6_titre : Les contraceptifs mécaniques, alternatives aux contraceptifs hormonaux ?
- contenu_8_texte : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=okfons5TTi0" target="_blank" rel="noopener">Les contraceptifs</a> hormonaux sont nombreux : la pilule, le patch, le stérilet hormonal, l’implant, l’anneau vaginal, la piqûre. Il est cependant possible d’éviter les hormones. Il existe en effet la <a href="https://www.vania.com/nos-conseils/univers-18-25/contraception/preservatif-sterilet-les-methodes-de-contraception-mecaniques" target="_blank" rel="noopener">contraception dite mécanique</a>. Celle-ci consiste à faire obstacle au passage des spermatozoïdes, autrement dit à empêcher les spermatozoïdes d’atteindre un ovule fécondable. Petit tour d’horizon de ces moyens de contraception ne contenant pas d’hormones.
- contenu_7_citation : Il existe différents moyens de contraception, qui ne contiennent pas d'hormones.
- contenu_7_alignement : droit
- contenu_9_texte : <strong>LE PRÉSERVATIF (MASCULIN OU FÉMININ).</strong>
D’accord, ce n’est pas le moins polluant, mais son impact est moindre. En plus, il existe aujourd’hui des <a href="https://www.consoglobe.com/preservatifs-penetrent-ecologie-3350-cg" target="_blank" rel="noopener">préservatifs en latex nature</a>l et sans paraben si on veut être 100% écologique. C’est également le seul moyen de se protéger contre les Infections Sexuellement Transmissibles (<a href="http://www.info-ist.fr/index.html" target="_blank" rel="noopener">IST</a>). Cependant, il peut <a href="http://www.filsantejeunes.com/le-preservatif-a-craque-que-faire-17312" target="_blank" rel="noopener">se déchirer</a>, être mal placé ou s’enlever durant le rapport sexuel. C’est pourquoi, comme moyen de contraception, il est moins efficace contre une grossesse que les autres contraceptifs. Pour une sexualité en toute confiance, il est donc préférable d’utiliser un préservatif et un autre moyen de contraception en complément.
<strong>LE STÉRILET EN CUIVRE</strong>
Contrairement au stérilet hormonal, <a href="https://www.gynandco.be/fr/le-sterilet-au-cuivre/" target="_blank" rel="noopener">le stérilet en cuivre</a> ne contient pas d’hormones. Il s’agit d’un dispositif intra-utérin en forme de « T » de trois centimètres. Pour porter un stérilet, pas besoin d’avoir déjà eu un enfant et aucune condition d’âge n’est requise. Il est placé dans l’utérus par un-e médecin au cours de l’examen gynécologique pour un maximum de 5 ans. Il peut être enlevé à tout moment en cas d’intolérance, d’envie de changer de moyen contraceptif ou de désir de grossesse. Le stérilet en cuivre peut parfois provoquer l’augmentation du volume et la durée des règles. Il est efficace dès sa pose. Placé après un rapport « à risque », il peut agir comme une contraception d’urgence.
- contenu_10_video : https://www.youtube.com/watch?time_continue=192&v=uw9jJqpqbVQ
- contenu_10_legende : Pour se rappeler de tout ça en musique
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- contenu_11_texte_1 : Pour aller plus loin :
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- contenu_11_liens_0_texte_lien : En savoir plus sur les IST
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- contenu_11_liens_1_lien : http://www.madmoizelle.com/sterilet-temoignages-286124
- contenu_11_liens_1_texte_lien : Le stérilet en cuivre - témoignages
- contenu_11_liens_1_type : externe
- contenu_11_liens_2_lien : http://www.choisirsacontraception.fr/contraception_tableau_comparatif.htm
- contenu_11_liens_2_texte_lien : Choisir sa contraception
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- contenu_12_titre : La pilule naturelle à l’étude, autre alternative à la contraception hormonale
- contenu_13_texte : En juin 2017, <a href="http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/contraception-bientot-une-pilule-sans-hormones-a-base-de-plantes-01-06-2017-7004883.php" target="_blank" rel="noopener">la presse avançait</a> que des chercheurs américains de l’Université de Berkeley travaillaient à l’élaboration d’une pilule naturelle basée sur l’association de deux actifs végétaux. Combinés, <a href="https://www.gael.be/bien-etre/la-pilule-base-de-plantes-et-sans-hormone-qui-va-changer-votre-vision-de-la-contraception" target="_blank" rel="noopener">la pristimerine</a> (présente dans une espèce rare de vigne chinoise) et le lupéol (se trouvant notamment dans la mangue, l’olive, l’aloe vera ou encore la racine de pissenlit), empêcheraient la fécondation en bloquant le processus chimique qui entraîne les spermatozoïdes vers l’ovule. Cette pilule naturelle devra être prise avant le rapport sexuel par l’un des deux partenaires ou uniquement par la femme si elle est prise après l’acte, et ce dans un délai de six heures. Ce moyen de contraception implique donc les deux partenaires dans la contraception vu qu’il s’adresse aux femmes et aux hommes. Ce dispositif est à soutenir car la contraception n’est pas qu’une affaire de femmes. Elle concerne <a href="http://www.madmoizelle.com/contraception-pour-homme-options-741251" target="_blank" rel="noopener">les deux partenaires</a>.
- contenu_14_citation : La contraception n'est pas qu'une affaire de femmes. Elle concerne les deux partenaires
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- contenu_14_legende : Campagne Fifty-fifty
- contenu_14_lien : http://www.planningsfps.be/federation/actions/Nos-campagnes/Pages/campagnecontraceptiondeuxpartenaires.aspx
- contenu_14_texte_lien : Plus d'infos
- contenu_14_type : interne
- contenu_15_titre : La contraception par stérilisation dite « définitive »
- contenu_17_texte : Outre les contraceptifs hormonaux et les mécaniques, il existe les méthodes de contraception féminine et masculine dite <a href="http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/livret_sterilisation_a_visee_contraceptive.pdf" target="_blank" rel="noopener">définitives</a>.
<strong>LA LIGATURE OU L’OBSTRUCTION DES TROMPES. </strong>
L’objectif de ces méthodes de<a href="https://www.gynandco.be/fr/ligature-des-trompes-une-contraception-definitive/" target="_blank" rel="noopener"> stérilisation féminine</a> est d’empêcher l’ovule de passer de l’ovaire à la trompe de Fallope, où il peut être fécondé par un spermatozoïde. Ces opérations sont pratiquées par un-e gynécologue, en milieu hospitalier. Seules les personnes majeures peuvent avoir recours à cette opération. Il existe aussi deux autres méthodes de stérilisation féminine mais elles sont moins courantes : l’<a href="https://www.saintluc.be/services/medicaux/gynecologie/documentation/hysterectomie.php" target="_blank" rel="noopener">hystérectomie</a>, consistant en l’ablation de l’utérus, et la <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/salpingectomie/15968" target="_blank" rel="noopener">salpingectomie</a>, consistant en l’ablation des trompes de Fallope.
<strong>LA VASECTOMIE. </strong>
Les spermatozoïdes sont produits dans les testicules et rejoignent l’urètre (le conduit qui évacue le sperme et l’urine) par des canaux déférents. Considérée comme une contraception définitive, la <a href="https://usbeketrica.com/article/sterilisation-masculine-pourquoi-un-canadien-sur-cinq-choisit-la-vasectomie" target="_blank" rel="noopener">vasectomie</a> vise à sectionner ou à boucher les canaux déférents. L’homme peut toujours éjaculer, le sperme contient toujours autant de liquide séminal mais ne contient plus de spermatozoïdes. Cette opération est réalisée par un(e) urologue, en milieu hospitalier et bien souvent sous anesthésie locale. Seules les personnes majeures peuvent avoir recours à cette opération.
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- contenu_16_legende : ©Natanael Melchor
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- contenu_18_texte_1 : Pour en savoir plus sur la vasectomie
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- contenu_18_liens_0_lien : https://www.youtube.com/watch?v=A8f_aHL1ALI
- contenu_18_liens_0_texte_lien : Brosectomy (vidéo en anglais)
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- contenu_18_liens_1_lien : https://usbeketrica.com/article/sterilisation-masculine-pourquoi-un-canadien-sur-cinq-choisit-la-vasectomie
- contenu_18_liens_1_texte_lien : Usbek & Rica - Stérilisation masculine : pourquoi un Canadien sur cinq choisit la vasectomie
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- contenu_19_texte : <strong>A l’heure actuelle, il n’est pas encore évident de trouver une alternative aux contraceptifs hormonaux qui nous convienne à 100%. Entre culpabilité environnementale et besoins contraceptifs, les femmes sont encore trop souvent tiraillées. Il est donc primordial de booster la recherche, de développer efficacement des solutions comme la pilule naturelle et d’optimiser la filtration des eaux usées pour que l’on puisse se protéger tout en protégeant notre planète !</strong>
- contenu_20_citation : Connaitre les différents moyens de contraception, c’est être libre de choisir celui qui vous convient le mieux. C’est aussi être capable de décider si – et quand – vous voulez devenir parent. En discuter avec votre médecin, votre gynécologue ou vous rendre dans un Centre de Planning familial vous aidera à trouver le contraceptif qui vous correspond.
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- contenu_20_legende : ©Pina Messina
- contenu_20_lien : http://www.loveattitude.be/
- contenu_20_texte_lien : Plus d'infos sur les centres de planning familial
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Les stratégies de communication des anti-IVG
12/02/18 - 17:31 Romane Schyns Nous, vous & elle
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- contenu_0_texte_lien : ©Jerry Kiesewetter
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- contenu_1_texte : Cet article est inspiré de l'analyse <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2017/11/27/analyse-2017-les-strategies-de-communication-des-anti-ivg-quelles-reactions/" target="_blank" rel="noopener">"Les strategies de communication des anti-ivg : quelles reactions ?"</a>
- contenu_2_introduction : En 2018, les groupes anti-choix profitent toujours de toutes les occasions, pour désinformer et effrayer la population, au sujet de l’avortement. Entre sites internet faussement pro-choix, et lobbyings politiques, ils mettent tout en œuvre pour inciter les femmes à ne pas avorter, et surtout, pour amener les gouvernements à interdire cette pratique. On le sait pourtant, limiter le droit à l'avortement, c'est mettre en danger la vie de centaines de milliers de femmes, partout dans le monde.
- contenu_3_titre : La désinformation sur internet
- contenu_4_texte : Le web est devenu le moyen de communication privilégié des anti-choix. Leur stratégie se nourrit de peur, de désinformation et de culpabilisation. Certains sites prétendant fournir des informations fiables sur l’IVG, tiennent en réalité un discours hostile à la pratique. Ces sites sont particulièrement présents en France, malgré l’existence d’<a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/02/16/01016-20170216ARTFIG00181-le-delit-d-entrave-numerique-a-l-ivg-definitivement-adopte-au-parlement.php" target="_blank" rel="noopener">une loi</a> pénalisant la désinformation sur l’avortement.
Citons par exemple <a href="http://www.ivg.net">www.ivg.net</a>, une plateforme supposément neutre lancée en 2008, gérée par une association appelée <a href="http://www.liberation.fr/france/2017/02/17/ivgnet-une-famille-en-croisade_1549261" target="_blank" rel="noopener">SOS-Détresse</a>. Elle propose un service d’écoute téléphonique, mentionné comme « une écoute strictement gratuite et anonyme pour vous apporter un soutien dans le cadre d’un projet d’IVG y compris auprès des mineurs ».
- contenu_5_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_5_texte_2 :
- contenu_5_liens_0_lien : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/28/comment-les-anti-avortement-pratiquent-la-desinformation-sur-le-web_4775310_4355770.html
- contenu_5_liens_0_texte_lien : Le Monde - Comment les anti-avortement pratiquent la désinformation sur le Web
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- contenu_5_liens_1_lien : http://www.madmoizelle.com/anti-ivg-numero-vert-desinformation-150964
- contenu_5_liens_1_texte_lien : Madmoizelle - On a testé pour vous la nouvelle stratégie des anti-IVG
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- contenu_5_liens_2_lien : http://www.slate.fr/lien/68957/sites-anti-ivg-ecoutants
- contenu_5_liens_2_texte_lien : Sites anti-IVG: une véritable stratégie de désinformation
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- contenu_6_texte : En octobre 2016, Guillaume Meurice, chroniqueur de France inter, a testé ce numéro. Lorsqu’il a demandé ce qui se passait après une IVG, la personne au bout du fil lui a, entre autres, répondu « Cela se dégrade au niveau sexuel ». Une réponse qui traduit la désinformation sur le sujet.
- contenu_7_video : https://www.youtube.com/watch?v=ia6iGBlDuQg
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- contenu_7_type_lien : interne
- contenu_8_texte : En 2013, le gouvernement français a lancé le site <a href="http://www.ivg.gouv.fr">www.ivg.gouv.fr</a>, afin de contrer le site trompeur <a href="http://www.ivg.net">www.ivg.net</a>. Malgré tout, ce site n’arrive pas toujours en première place lorsque nous mentionnons le terme IVG dans la barre de recherche Google!
- contenu_9_titre : Les Survivants, le mouvement anti-choix adressé aux jeunes
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- contenu_11_texte : Un autre exemple, créé spécifiquement pour un public jeune, est le site <a href="http://www.afterbaiz.com">www.afterbaiz.com</a>.
Sur ce site, bien qu'on n'expose pas ouvertement un discours anti-choix, le parti pris est évident! Les articles y mettent en avant les difficultés et traumatismes que certaines femmes peuvent vivre lors d'un IVG, sans jamais exposer à quel point cela peut être important et positif pour une personne qui ne désire pas garder son enfant. Via un design attractif et des références à la culture de la génération Y, le site expose, sous toutes ses coutures, le "bonheur" de devenir parent. Tout en se faisant passer pour un site neutre, afterbaiz est en réalité un puissant outil de désinformation.
Leurs articles sont simples, rapides, écrits dans un langage familier basé sur des expressions "jeunes" ("Youhou ! J'porte la vie, c'est cool les mecs, j'viens pas de me faire écraser par un tracteur hein !"), et ne passent pas à côté des fautes d'orthographe et des blagues douteuses, avec, pour couronner le tout,<a href="https://afterbaiz.com/pourquoi-les-hommes-parlent-pas/" target="_blank" rel="noopener"> une pointe de sexisme</a>.
Quand on sait qui est derrière ce site, on a tout compris. En effet, c'est le mouvement anti-choix<em> <a href="https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1534/la-nouvelle-ida-ologie-anti-ivg.html" target="_blank" rel="noopener">Les Survivants </a></em> qui réunit des jeunes nés après 1975, s’identifiant à des « rescapés de l’avortement ». Ils ont pour particularité d’exposer un discours radical en matière d’IVG. Ils n’ont que peu de moyens, mais leurs actions sont suffisamment originales pour bénéficier d’une large couverture médiatique.
- contenu_12_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_12_texte_2 :
- contenu_12_liens_0_lien : http://www.konbini.com/fr/tendances-2/anti-ivg-les-survivants-generation-y-reac-analyse/
- contenu_12_liens_0_texte_lien : Comment "Les Survivants" veulent nous faire croire qu'être anti-IVG, c'est cool
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- contenu_14_titre : Les anti-IVG sur la toile, mais pas que…
- contenu_15_citation : "Plus les lois en matière d’IVG sont restrictives, plus la santé et la vie des femmes sont en danger."
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- contenu_16_texte : Outre la désinformation sur la toile, les anti-IVG sont également présents dans d’autres lieux publics et privés, dont les universités. En Belgique, le 21 mars 2017, <a href="https://www.rtbf.be/info/societe/detail_ucl-apres-les-propos-anti-ivg-des-etudiants-denoncent-une-derive-homophobe?id=9564699" target="_blank" rel="noopener">Stephane Mercier</a>, un chargé de cours invité, avait remis à une centaine d’étudiant-e-s en BAC1 ingénieur civil à l’ULC, une note de 15 pages intitulée « La philosophie pour la Vie ». On pouvait notamment y lire :« la vérité est que l’avortement est le meurtre d’une personne innocente ». Ou encore :« si l’avortement est un meurtre, n’est-il pas encore plus grave que le viol ? Le viol est immoral et heureusement, il est aussi illégal. L’avortement, qui est encore plus immoral, ne devrait-il pas, à plus forte raison encore, être illégal lui aussi ? ».
L’ULC a depuis réagi à cette note et décidé<a href="http://plus.lesoir.be/87327/article/2017-03-24/polemique-anti-avortement-lucl-suspend-le-cours-de-stephane-mercier" target="_blank" rel="noopener"> de suspendre les cours</a> dont Stephane Mercier avait la charge.
Ce fait d’actualité démontre, une nouvelle fois, une des stratégies de communication privilégiées par les anti-choix : la désinformation et la culpabilisation.
- contenu_17_titre : Le lobbying politique des anti-choix
- contenu_18_texte : Une autre stratégie des anti-IVG : faire pression sur les politiques afin d’encourager des reculs législatifs. Nous savons que plus les lois en matière d’IVG sont restrictives, plus la santé et la vie des femmes sont en danger. Interdire l’interruption volontaire de grossesse n’en diminue pas le nombre, mais la rend <a href="https://avortement.ooreka.fr/comprendre/avortement-clandestin" target="_blank" rel="noopener">clandestine et risquée</a>.
- contenu_19_citation : Dans le monde, toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin.
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- contenu_20_texte : En septembre 2016, le Parlement polonais, où les conservateurs catholiques sont majoritaires, a <a href="http://www.lemonde.fr/international/article/2016/10/05/en-pologne-l-interdiction-totale-de-l-avortement-rejetee-en-commission-parlementaire_5008850_3210.html" target="_blank" rel="noopener">failli adopter une proposition de loi interdisant totalement l’IVG</a>, sauf en cas de danger de mort imminent de la femme. Le comité <a href="https://www.rtbf.be/info/societe/detail_en-pologne-la-bataille-de-l-avortement-reprend?id=9411031" target="_blank" rel="noopener">« Stop avortement »</a> était à l’origine de ce texte, et a réussi , en quelques mois, à récolter un demi-million de signatures soutenant leur proposition. Si ce texte avait été adopté, une femme victime de viol ou d’inceste n’aurait plus eu le droit d’avorter, et celles et ceux ne respectant pas la loi risqueraient jusqu’à 5 ans de prison. Grâce à u<a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/01/une-manifestation-noire-en-pologne-contre-le-projet-de-loi-visant-a-interdire-l-avortement_5006741_3214.html" target="_blank" rel="noopener">ne manifestation de 100.000 personnes</a>, l’interdiction totale de l’IVG a été rejetée en commission parlementaire. Notons tout de même que le pays n’autorise l’avortement qu’en cas de viol, de malformation du fœtus ou de risque pour la santé de la femme.
L’exemple prouve que la mobilisation citoyenne pour contrer des propositions de lois rétrogrades en matière de droits sexuels et reproductifs a son rôle à jouer. Cependant, en janvier 2018, on a pu constater <a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/01/15/en-pologne-le-gouvernement-s-apprete-a-rendre-l-avortement-quasi-impossible_52http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/01/15/en-pologne-le-gouvernement-s-apprete-a-rendre-l-avortement-quasi-impossible_5241889_3214.html41889_3214.html" target="_blank" rel="noopener">de nouvelles attaques</a> envers le droit à l'avortement des polonaises.
- contenu_21_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_21_texte_2 :
- contenu_21_liens_0_lien : http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/01/15/en-pologne-le-gouvernement-s-apprete-a-rendre-l-avortement-quasi-impossible_5241889_3214.html
- contenu_21_liens_0_texte_lien : Le Monde - En Pologne, le gouvernement s’apprête à rendre l’avortement quasi impossible
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- contenu_21_liens_1_lien : http://www.liberation.fr/planete/2016/10/01/en-pologne-manifestation-contre-l-interdiction-de-l-avortement_1517173
- contenu_21_liens_1_texte_lien : Libération - En Pologne, manifestation contre l'interdiction de l'avortement
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- contenu_22_texte : Partout dans le monde, les anti-choix sont friands de ces techniques leur permettant de détricoter petit à petit le droit à l’IVG. Cependant, interdire la pratique n’en diminuera jamais le nombre, ils augmenteront par contre sa dangerosité pour les femmes contraintes de le faire clandestinement. C’est la raison pour laquelle il est important de se battre, afin de permettre à toutes, le droit de disposer de son propre corps.
- contenu_23_texte_1 : Quelques informations utiles
- contenu_23_texte_2 :
- contenu_23_liens_0_lien : https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1534/la-nouvelle-ida-ologie-anti-ivg.html
- contenu_23_liens_0_texte_lien : Nouvelle idéologie anti-IVG
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- contenu_23_liens_1_lien : http://www.planningsfps.be/activites/grossesse-ivg/Pages/Adresses.aspx
- contenu_23_liens_1_texte_lien : Les centres de planning familial
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- contenu_23_liens_2_texte_lien : Questions réponses sur l'avortement
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- contenu_23_liens_3_lien : http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/Pages/Quels-delais-pour-avorter.aspx
- contenu_23_liens_3_texte_lien : Quels délais respecter ?
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- contenu_23_liens_4_lien : http://www.gacehpa.be/
- contenu_23_liens_4_texte_lien : GACEHPA (Groupe d’Action des Centres Extrahospitaliers Pratiquant l'Avortement)
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- contenu_23_liens_5_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/2017/11/27/analyse-2017-les-strategies-de-communication-des-anti-ivg-quelles-reactions/
- contenu_23_liens_5_texte_lien : Analyse ayant inspiré cet article
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1 Commentaire
No kids club – écrire pour s’affirmer
18/01/18 - 11:22 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : « Ils vécurent heureux et n’eurent pas d’enfant ». Et si on questionnait la maternité, la parentalité, les injonctions culpabilisantes dont elles sont l’objet et le désir ou le non-désir d’enfant, dans une perspective féministe d’émancipation ? Et si on interrogeait nos préjugés et nos opinions sur les rôles sociaux des hommes et des femmes? C’est ce qu’on fait plusieurs hommes et femmes, le temps d’un atelier d’écriture organisé lors du grand rassemblement féministe « AGITATIONS ! ». L’occasion de partager, dans un espace bienveillant, ressentis, émotions, colères, joies et regrets pour toutes et tous.
- contenu_2_texte : En guise de conclusion, les participants ont écrit une lettre sur le thème : « Peut-on être femme (ou homme) sans être mère (ou père) ? ». Nous publions ici, avec l’accord de leurs auteur-e-s, quelques-uns de ces textes .
- contenu_3_titre : A toi qui écris cette lettre, n’oublie pas pourquoi tu fais ça.
- contenu_4_texte : Déjà petit, tu ne voulais pas, les poupées ne t’intéressaient pas, l’aventure était avec toi, l’appel de la liberté était en toi.
Tu te voyais militaire, agent secret ou encore policier, mais certainement pas père.
« Trop de responsabilités », tu te disais.
« C’est un boulet attaché à mon pied », tu murmurais.
Pas d’enfant, c’est ce que tu voulais.
Tu as un rêve, et même si on te traite d’égoïste, même si autour de toi on te dit : « Ne fais pas ça, fais comme ci, fais comme ça », n’oublie pas : ta vie n’appartient qu’à toi.
Tom.
- contenu_5_titre : Sophia/Hugo,
- contenu_6_texte : Je t’écris ces quelques mots que tu prendras peut-être le temps de relire quelques fois dans ta vie, au détour d’un itinéraire difficile ou dans des moments de doute, dans des changements de cap ou simplement durant des pauses sur ton chemin. Je te souhaite une belle vie, une vie de rires et d’apprentissages, une vie de rencontres et de partages, une vie sans trop de besoins, mais avec beaucoup de belles envies, de projets, de voyages. Je te souhaite de rencontrer beaucoup de différences dans les « autres » et de partager les tiennes.
Je te souhaite d’être libre, autonome et de garder cette petite touche d’improbabilité que tu as déjà, que tu continues à te développer et à t’enrichir de ta belle créativité, que dans les moments plus difficiles, elle te soit une porte, une fenêtre vers le soleil. Je te souhaite de voyager, dans ta tête et dans le monde, de toujours élargir tes horizons. Je te souhaite d’être entouré-e de belles personnes, aussi libres que toi, que l’amour et l’amitié, la solidarité soient toujours là et peut-être un jour, si tu le veux, d’être maman, papa, <u>ou pas.</u>
Leïla.
- contenu_7_titre : SANDRINE,
- contenu_8_texte : Ton questionnement lors de notre dernier souper m’a beaucoup chipoté. Ton désir de non-enfant, ta cure de fleurs de Bach pour t’assurer que tu ne regretteras pas ce choix, plus tard… C’est une question que je ne me suis pas permis de me poser à ton âge. Moi, j’étais sur des rails, tu le sais. Je suis un bon petit soldat. Et donc me marier, avoir des enfants faisaient partie de ma ligne de vie à ne pas questionner.
Heureusement, les portes s’ouvrent, l’évolution des mentalités permet de réfléchir sur soi, nos besoins fondamentaux en tant que femme, en tant que couple. Avec du recul, si je m’étais questionnée sur mon désir d’avoir un bébé ou pas, je ne suis pas certaine de la réponse.
De ma maternité, c’est le sentiment de culpabilité que je retiens. Ce sentiment de culpabilité qui a gâché cette longue route de parent éducateur. Ne pas bien faire ceci, être trop cela, être plus présente. Mes envies, mes besoins. Je me suis débrouillée pour quand même arriver à faire quelque chose.
Maintenant que mon fils est adulte, en projet d’être père et donc moi d’être grand-mère, il m’est difficile de répondre à la question. Je sais que la route a été longue et souvent difficile. Mais tout cet amour échangé, partagé. Je n’ai jamais imaginé ma vie sans enfant.
Françoise.
- contenu_9_titre : Chère Maggie,
- contenu_10_texte : <em>Par la présente, j’aimerais te poser quelques questions auxquelles, je l’espère, tu pourras donner une réponse personnelle, en mettant de côté pour l’instant ton appartenance à un parti de droite, visant à maintenir un ordre bourgeois esclave de la finance.</em>
<em>
Dis-moi, Maggie, pourquoi vient-on seulement de reconnaitre que les produits d’hygiène féminine ne sont pas un luxe à 21 % de TVA, mais une nécessité à 6 % ? Pourquoi as-tu décidé tout d’un coup de rappeler que la pilule du lendemain ne serait plus en délivrance libre à l'accueil d'un centre de planning, mais uniquement sur prescription ? Et d’ailleurs, crois-tu que l’avortement soit un moyen de contraception utilisé à la légère ? Pourrais-tu m’expliquer comment un gynécologue diplômé peut prétendre ne pas pouvoir déceler une grossesse de 10 semaines parce qu’il sait qu’elle est non désirée ? Pourquoi tant de bâtons dans les roues ? N’aurait-on pas le droit de réaliser que l’on peut être femme sans être mère ?</em>
Alice.
- contenu_11_titre : À ma belle-mère et sa maman,
- contenu_12_texte : Vous qui avez tant envie d’avoir un petit-fils, qui seriez si heureuses que je vous annonce cette « bonne » nouvelle. Vous qui je sais et j’espère avez tant cette envie par amour, mais surtout par envie et fierté, je voudrais vous dire…
Je voudrais vous dire qu’il n’est pas simple à notre époque d’avoir un enfant. Que ce soit pour des raisons financières, politiques ou morales.
Je voudrais vous dire que j’aurais l’impression d’être égoïste si j’avais un enfant, ce n’est pas le bon moment.
Je voudrais vous dire que je ne peux pas la/le voir grandir dans la peur d’une société injuste, sexiste, dangereuse simplement parce qu’il est là.
Je voudrais vous dire que j’ai envie d’essayer, mais j’ai peur. Peur de ne pas assumer, de ne pas la/le rendre heureu.se de le/la voir manquer de quelque chose que je ne pourrais lui donner.
Je voudrais vous dire que là tout de suite, je n’ai pas envie ! J’ai envie de profiter un maximum de ma vie, de mon temps libre et de vivre des tas d’aventures ! Et désolé, mais un-e gosse dans les pattes, ce n’est pas facile pour ça. Il faudra réfléchir aux garderies, trouver des solutions, se priver, être raisonnable… Je n’ai pas envie d’être raisonnable ! J’ai envie de profiter de chaque jour qui passe et si je me mets en danger ou s’il m’arrive quelque chose dans ce monde de fous, je n’ai pas envie de l’abandonner à son sort.
Je voudrais vous dire que je ne me sens pas prête, pas soutenue. Je n’ai pas assez confiance en lui, j'ai peur qu’il ne gère pas, je vous juge encore trop et ne vous fais pas assez confiance pour son éducation même si c’est quelques heures par semaines.
Je voudrais vous dire que j’ai envie, mais j’ai peur. Peur que ce ne soit pas une bonne idée, d’assumer, de regretter, de l’avoir eu trop tard.
Je voudrais vous dire que je n’ai pas envie de changer ma vie. Qu’un enfant, c’est pour la vie, qu’on ne peut plus faire demi-tour, et que ça, ça me fait peur.
Je voudrais vous dire que je n’ai pas envie de lui imposer toutes ces pressions sociales, qu’il ou elle soit élevée de façon différente selon son genre, ou perçu-e différemment et n’ait pas les mêmes chances que les autres parce qu’il/elle est il/elle.
Je voudrais vous dire que malgré tout, j’ai énormément d’amour à donner, mais que je préfère le partager autrement quitte à saouler ou être vue différemment que d’étouffer un petit être qui n’a rien demandé.
Enfin, je voudrais vous dire que peut-être qu’un jour, j’aurai un enfant, que tout se passera bien, mais que pour le moment, ce n’est pas ça de la vie que j’attends.
Marie.
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Veux-tu vivre avec moi ? Impossible !
11/01/18 - 11:51 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_3_texte : Un véritable casse-tête, au final : « <em>Je ne trouve rien d’assez grand pour le prix que je peux mettre. Parce que si je dépasse une certaine somme, ce que je pourrais en fait puisque dans les faits nous sommes deux, je ne suis plus crédible au niveau du CPAS, et si je prends plus bas, alors il n’y a pas assez de chambres. Je sais qu’il y a les logements sociaux mais de nouveau, comme la situation que je décris n’est pas réelle, on va me donner un appartement deux ou trois chambres, alors qu’avec mon compagnon nous avons quatre enfants, au total. C’est vraiment compliqué</em> ».
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- contenu_1_titre : "Si j'habite avec mon compagnon, mon chômage diminue de moitié. Je dois chercher un appartement seule, à deux, nous n'avons pas assez pour vivre"
- contenu_2_texte : Maïté a 31 ans, elle vit à Liège dans un appartement deux chambres avec jardin, pour 725 euros par mois. Enceinte, elle est déjà maman de deux jeunes enfants. Son problème ? Elle doit quitter le bien qu’elle occupe actuellement, car le propriétaire vend l’immeuble. Or, elle bénéficie actuellement d’allocations sociales. « <em>Si on décide d’habiter ensemble avec mon compagnon, je perds mon revenu d’intégration </em>», explique-t-elle. « <em>Et lui, son chômage diminuerait. Donc je dois chercher un appartement seule, car sinon nous n’aurions pas assez pour vivre. On est obligés, pour garder nos aides sociales respectives. Surtout qu’en étant enceinte, je peux postuler à tous les emplois que je veux, on ne va pas me prendre. Maintenir ce revenu d’intégration, c’est vital</em> ».
- contenu_4_titre : "Avec une colloc’, je perdais presque la moitié de mon chômage, c’était impossible"
- contenu_5_citation : "Moi, ça m’aurait aidée de pouvoir habiter avec une personne qui était dans la même situation que moi, on aurait pu se soutenir. Garder les enfants de l’autre à l’occasion, par exemple".
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- contenu_6_texte : Aïcha loue quant à elle un deux-pièces à Bruxelles, pour 700 euros par mois. Elle y vit avec son enfant de quatre ans. Elle aussi a dû faire face aux difficultés liées à la colocation : « <em>Si on est au chômage, on ne peut même pas se tourner vers cette solution pour nous aider à rebondir. Moi, ça m’aurait aidée de pouvoir habiter avec une personne qui était dans la même situation que moi, on aurait pu se soutenir. Garder les enfants de l’autre à l’occasion, par exemple. Puis j’aurais pu mettre de l’argent de côté pour monter mon projet professionnel. Mais avec une colloc’, je perdais presque la moitié de mon chômage, c’était impossible ». </em>
- contenu_7_titre : La non-individualisation des droits sociaux et le statut de cohabitant-e
- contenu_8_citation : "C’est injuste ! Quand il s’agit de percevoir des cotisations, ce sont les individus qui sont pris en compte (...). Par contre, quand il s’agit de verser une allocation (...) c’est la situation familiale, et non plus l’individu, qui est prise en compte."
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- contenu_9_texte : Dans leurs témoignages, Maïté et Aïcha abordent une thématique qui pose particulièrement problème en Belgique : la non-individualisation des droits sociaux (dont découle le statut du cohabitant-e). Aujourd’hui, deux personnes qui travaillent le même nombre d’années, qui gagnent le même salaire et qui cotisent donc de la même façon auprès de l’ONSS ne sont pas également traitées en fonction de leur situation familiale. Si elles se retrouvent au chômage, elles recevront des allocations différentes selon le fait qu’elles vivent seules, ou non. En tant qu’isolées, elles toucheront entre 1011,66 et 1688,96 euros (limités à 55 % du dernier salaire reçu) ; en tant que cohabitantes, entre 534,3 et 1688,96 euros (limités à 40 % du dernier salaire reçu).
C’est injuste ! Quand il s’agit de percevoir des cotisations, ce sont les individus qui sont pris en compte : tout le monde cotise de façon équitable, proportionnellement à ses revenus, qu’il soit en couple ou non. Par contre, quand il s’agit de verser une allocation (chômage, maladie, pension), c’est la situation familiale, et non plus l’individu, qui est prise en compte.
- contenu_10_titre : Les dépenses ne sont pas réduites de moitié lorsque l'on devient cohabitant-e !
- contenu_11_citation : "Cette injustice a des effets particulièrement pervers en termes de logement, obligeant certaines familles à se domicilier à deux endroits différents si elles ne veulent pas perdre leurs allocations à taux isolé".
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- contenu_12_texte : Ce système repose sur l’idée que les dépenses d’un-e cohabitant-e sont équivalentes à la moitié des dépenses d’un-e isolé-e. Or, cette idée est fausse : on n’achète pas un abonnement et demi de bus, un forfait et demi de téléphone, on ne prend pas une douche et demie quand on est deux. Chacun au sein d’un ménage a ses propres rythmes et besoins, surtout en période de recherche d’emploi. Cette injustice a des effets particulièrement pervers en termes de logement, obligeant certaines familles à se domicilier à deux endroits différents si elles ne veulent pas perdre leurs allocations à taux isolé.
Il est temps qu’un modèle tenant compte des réalités sociétales soit mis en place. Les Femmes Prévoyantes Socialistes, comme de nombreuses autres associations féministes, réclament depuis longtemps une individualisation des droits en Sécurité sociale, et notamment la suppression du statut de cohabitant-e. Une directive allant dans ce sens existe au niveau européen depuis 1978.
- contenu_13_titre : Coloc’ ou pas coloc’ ?
- contenu_14_texte : En Belgique, plus ou moins 300 000 personnes sont concernées par <a href="http://www.lalibre.be/regions/liege/des-colocataires-dans-le-flou-5674441c3570b38a57acc509" target="_blank" rel="noopener">la colocation</a>. Un logement moins cher et plus convivial, il est vrai que la formule est tentante. Mais attention si vous bénéficiez d’aides sociales ! En effet, celles-ci pourraient être réduites, passant d’un taux dit « isolé » à un taux dit « cohabitant-e ». <strong>L’ONEM </strong><strong>considère que si vous êtes domicilié à la même adresse que d’autres personnes</strong> (autres que les membres de votre famille à charge),<strong> vous êtes cohabitant.</strong> Toutefois, <a href="http://plus.lesoir.be/120408/article/2017-10-20/les-colocataires-ne-sont-pas-forcement-des-cohabitants-estime-la-cour-de" target="_blank" rel="noopener">certains juges et certains bureaux régionaux de chômage acceptent parfois de considérer un colocataire comme isolé</a>, sur base de la réalité de fait: la séparation des dépenses ménagères.
- contenu_15_citation : Si vous désirez obtenir le statut d’isolé bien que vous viviez en colocation, vous devez donc prouver que vous ne partagez pas, avec votre/vos colocataire(s), les frais concernant le ménage.
- contenu_15_alignement : gauche
- contenu_16_texte : Si vous désirez obtenir le statut d’isolé bien que vous viviez en colocation, <strong>vous devez donc</strong><strong> prouver que vous ne partagez pas, avec votre/vos colocataire(s), les frais concernant le ménage. </strong>Par exemple, des factures et extraits de compte prouvant les paiements séparés des factures, des aliments, des produits ménagers, des vacances, etc. <a href="https://espace-jeunes.droitsquotidiens.be/fr/question/je-minstalle-en-colocation-comment-faire-pour-garder-mon-taux-isole" target="_blank" rel="noopener">peuvent servir de preuves</a>.
Bonne nouvelle, en Wallonie et à Bruxelles, un <a href="http://spw.wallonie.be/dgo4/tinymvc/apps/logement/views/documents/location/bail/C1-Le_pacte_de_colocation.pdf" target="_blank" rel="noopener">pacte de collocation</a> devrait voir le jour. Une fois ce dernier signé et annexé au contrat de bail, un régime spécifique devrait s’appliquer, prévoyant entre autres des facilités en cas de départ de l’un-e des colocataires, et protégeant davantage la/le bailleuse/eur. Ce document devrait pouvoir constituer un preuve supplémentaire.
- contenu_17_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_17_texte_2 :
- contenu_17_liens_0_lien : http://untoitmondroit.be/#cohabitante
- contenu_17_liens_0_texte_lien : Site "Un toit mon droit" - statut de cohabitant-e
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- contenu_17_liens_1_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/2017/01/27/individualisation-des-droits-quoi-comment-pourquoi/
- contenu_17_liens_1_texte_lien : Analyse FPS sur l'individualisation des droits
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- contenu_17_liens_2_texte_lien : Je m'installe en colocation, comment faire pour garder mon taux isolé ?
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Cris du coeur de femmes en colères : « un toit, mon droit! »
01/12/17 - 09:57 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Trouver un logement de qualité est devenu compliqué, voire impossible, pour de nombreuses personnes. Et encore plus pour les femmes.
- contenu_2_texte : 715 euros : c’est ce que paye chaque mois Yamina pour le vieil appartement insalubre dans lequel elle vit avec son fils, à Bruxelles. Un loyer exorbitant, mais elle n’a pas vraiment eu le choix. « Avant, quand je travaillais, j’avais un chouette appartement à Forest, moderne, grand », explique-t-elle. « Mais du jour au lendemain, je me suis retrouvée sans le moindre revenu, dépendante du CPAS. J’ai dû chercher un nouveau logement dans l’urgence. Tout ce que j’ai trouvé, c’est celui-ci : il est cher, mal agencé, de mauvaise qualité ». Le regard porté par Yamina sur le marché locatif privé est assez noir : « Très peu de propriétaires acceptent de louer leur bien à des personnes bénéficiaires d’une allocation sociale, ou à des familles monoparentales de manière générale ».
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- contenu_7_titre : Mal-logement, mot féminin pluriel
- contenu_8_texte : On pourrait penser que les difficultés d’accès au logement touchent indistinctement femmes et hommes. Mais le mal-logement se décline majoritairement au féminin. Pourquoi ? Simplement parce que les femmes sont davantage exposées à la précarité. Cela s’explique notamment par les discriminations subies par les femmes sur le marché du travail : inégalités salariales, carrières interrompues, travail à temps partiel, secteurs moins bien rémunérés, plafond de verre, etc. Les situations familiales sont elles aussi inégales : en 2010, on comptait <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/themes/familles/familles-monoparentales/">9,3 % de ménages monoparentaux en Belgique</a>, avec <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/themes/familles/familles-monoparentales/" target="_blank" rel="noopener">une femme à la tête de près de 83 % d’entre eux</a>. Or, en Wallonie, une famille monoparentale sur deux vit sous le seuil de pauvreté. Aussi, les femmes subissent des discriminations liées à leur sexe, tant de la part des bailleurs que des banques, qui leur accordent moins facilement un prêt.
- contenu_11_titre : Stéphanie (Jambes)
- contenu_12_texte : « Quand on s’est séparés, ça a été très compliqué car j’avais un très petit chômage de cohabitante. Personne ne voulait me louer un bien. <a href="http://www.madmoizelle.com/falsifier-dossier-logements-temoignages-470701" target="_blank" rel="noopener">J’ai dû mentir</a>. Je suis dans cet appartement-ci parce que c’est le seul propriétaire qui a cru à mon histoire. Mon papa avait versé de l’argent sur mon compte pour faire croire que j’avais des économies, j’avais pris la belle voiture de mon ex-mari. J’avais fait un montage, préparé un tableau pour lui montrer que mes revenus égalaient trois fois le montant du loyer. Ce qui est complètement impossible pour une femme seule, aujourd’hui. J’ai vu beaucoup d’appartements qui me convenaient mieux, moins chers. Mais dont les propriétaires demandaient deux fiches de paie. Pour un loyer de 650 €, ils veulent deux personnes qui travaillent, deux temps pleins. C’est juste… pour moi, c’est une énorme violence».
- contenu_4_texte : Yamina a décidé de témoigner dans le cadre de l’étude <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2017/09/06/etude-2017-un-toit-mon-droit-douze-femmes-en-colere/" target="_blank" rel="noopener">« Un toit, mon droit »</a>, pour faire bouger les choses. Elles sont douze au total à en avoir fait de même. Douze femmes de tous horizons, de tout âge, aux parcours et aux profils radicalement différents. Elles habitent Liège ou Tournai, Gerpinnes ou Bruxelles. Certaines sont propriétaires, d’autres locataires. Elles sont mères célibataires ou vivent seules, travaillent ou peinent à trouver un emploi. Certaines débutent à peine dans la vie, là où d’autres ont déjà eu le temps d’accumuler de nombreuses expériences. Leurs vies sont en tous points différentes et pourtant c’est une même combativité, une même force qui les anime. Avec elles, <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/" target="_blank" rel="noopener">les FPS</a> ont réfléchi l’habitat dans sa globalité et formulé une série de revendications et de pistes d’actions, adressées à tous les niveaux de pouvoir.
- contenu_3_citation : "Certaines débutent à peine dans la vie, là où d’autres ont déjà eu le temps d’accumuler de nombreuses expériences. Leurs vies sont en tous points différentes et pourtant c’est une même combativité, une même force qui les anime."
- contenu_3_alignement : droit
- contenu_5_titre : Casse-tête pour un toit
- contenu_6_texte : Rappelons qu’en Belgique, le droit à un logement décent <a href="http://www.ldhbruxelles.org/ldh/spip.php?article51" target="_blank" rel="noopener">est inscrit dans la Constitution</a> depuis plus de vingt ans. Pourtant, la situation continue de se détériorer. Les crises économiques et sociales qui se succèdent, ainsi que les mesures d’austérité qui en découlent, fragilisent toujours davantage la population. <a href="https://www.rtbf.be/auvio/detail_1-belge-sur-8-vit-dans-un-logement-malsain?id=2219579" target="_blank" rel="noopener">Trouver un logement de qualité</a> est devenu compliqué, voire impossible, pour de <a href="http://trends.levif.be/economie/immo/qui-va-aider-hannah-a-acheter-son-logement-malgre-les-speculateurs/article-opinion-760323.html" target="_blank" rel="noopener">nombreuses personnes</a>. Dans certaines régions, les prix des biens en vente ont triplé depuis les années 90, sans que les salaires suivent la même courbe. <a href="http://trends.levif.be/economie/immo/le-marche-du-logement-connait-une-forte-hausse-des-prix/article-normal-695335.html" target="_blank" rel="noopener">Les prix des loyers</a> ne cessent eux aussi de grimper, sous le poids de la pression immobilière. Enfin, le secteur du logement public est <a href="https://www.rtbf.be/auvio/detail_fin-des-quotas-des-logements-sociaux?id=2259138" target="_blank" rel="noopener">complètement saturé</a> : à Bruxelles, par exemple, l’attente moyenne pour un appartement de deux chambres est de huit ans. Le logement, bien loin de constituer un bouclier contre la pauvreté, est devenu un facteur d’exclusion supplémentaire pour les publics fragilisés.
- contenu_9_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_9_texte_2 :
- contenu_9_liens_0_lien : https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-2007-25-page-5.htm
- contenu_9_liens_0_texte_lien : Femmes, précarité et mal-logement : un lien fatal à dénouer
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- contenu_9_liens_1_texte_lien : Etude : Un toit, mon droit
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- contenu_14_texte : « J’habite à côté d’une boite de nuit. Je ne dors plus. Je ne dis rien, car si je me plains, le propriétaire menace de me mettre dehors avec mes enfants. Je n’ai qu’une fenêtre au rez-de-chaussée, je n’ai aucune lumière. Il n’y a pas d’aération dans la cuisine, le carrelage jaunit. Je voudrais trouver autre chose, mais c’est difficile. J’ai pris cette maison parce que je n’avais pas d’autre solution, c’était ça ou la rue. Je n’ai pas les moyens de déménager, j’ai à peine de quoi m’en sortir. Ce qui me révolte, c’est qu’il existe beaucoup de bâtiments publics vides ».
- contenu_15_titre : Nicole (Namur)
- contenu_16_texte : « Après mon divorce, je me suis retrouvée toute seule, sans emploi. J’avais beau chercher un studio, personne ne me voulait. Même si j’étais prête à payer plus. J’étais seule et au chômage. J’étais le pire scénario pour les propriétaires. Chaque fois que j’allais me présenter, même pour un taudis, même pour un <a href="http://trends.levif.be/economie/immo/des-kots-de-luxe-aux-kots-a-bas-prix-le-logement-etudiant-a-la-loupe/article-normal-713289.html" target="_blank" rel="noopener">kot</a>, ils ne me voulaient pas. J’étais désespérée. Heureusement, j’ai obtenu l’aide d’un avocat. J’ai appris que j’avais droit au CPAS, à des aides. Que je pouvais introduire une demande pour un logement social ! J’y suis allée ».
- contenu_17_texte_1 : Victime de discrimination?
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1 Commentaire
Quand manger fait mal : les troubles du comportement alimentaire
27/11/17 - 17:10 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : « T’as bon appétit, tu risques pas de devenir anorexique !» ; « Olala je me suis resservie du gâteau, je suis complètement boulimique ! ». Quand j’entends de ces phrases qui stigmatisent les personnes sur leur comportement alimentaire ou leur corpulence et confondent (manque d’)appétit et maladie, je bondis. De nombreuses idées reçues entourent encore les troubles du comportement alimentaire. La méconnaissance de la complexité et de leur gravité, les raccourcis souvent faits, ou encore les jugements mal posés sur une personne selon sa corpulence contribuent à épaissir le silence et la honte autour de celles/ceux qui en sont touché-e-s. Après vous avoir parlé de l’anorexie mentale dans <a href="http://www.femmes-plurielles.be/anorexie-mentale-pourquoi-les-filles-sont-elles-plus-concernees/" target="_blank" rel="noopener">cet article</a>, focus sur d’autres troubles mal connus.
- contenu_2_titre : La boulimie
- contenu_3_citation : "Les boulimiques sont soumis-es à des « crises » pendant lesquelles elles/ils consomment sans plaisir une grande quantité de nourriture en peu de temps, de manière compulsive, irrépressible, jusqu’à ce que le malaise physique les stoppe".
- contenu_3_alignement : droit
- contenu_4_texte : La boulimie n’a que peu à faire avec de la gourmandise : les boulimiques sont soumis-es à des « crises » pendant lesquelles elles/ils consomment sans plaisir une grande quantité de nourriture en peu de temps, de manière compulsive, irrépressible, jusqu’à ce que le malaise physique les stoppe. Les boulimiques adoptent suite à la crise ce qu’on appelle des « comportements compensatoires » visant à se soulager et éviter la prise de poids : jeûne, sport intensif, vomissements, prise de laxatifs… Mais les définitions médicales ne recouvrent hélas pas toute l’étendue de la réalité, réduisant souvent la personne touchée à l’obsession de son poids et de son image ; on sait aujourd’hui que les raisons du cercle vicieux de la boulimie sont beaucoup plus complexes, et qu’il s’agit du trouble le plus difficile à guérir… et même juste à repérer.
Le poids restant plus ou moins stable, les personnes boulimiques peuvent souffrir pendant des années sans jamais alarmer leur entourage. Mais comme l’anorexie, les conséquences sur la santé sont graves et parfois irréversibles, surtout en cas de vomissements : perte de l’émail des dents voire déchaussement, inflammation de l’œsophage, fuites de potassium pouvant mener à un arrêt cardiaque, diabète… Plus qu’une simple question d’alimentation, la boulimie est toujours signe d’une difficulté profonde de vivre et d’une grande anxiété : elle présente aussi une comorbidité élevée avec d’autres troubles de l’humeur ou de la personnalité, étant alors un symptôme visible. Si la boulimie est si difficile à traiter, c’est que les crises, que ce soit l’ingestion de nourriture ou le soulagement apporté par les vomissements, agissent sur l’individu comme une véritable toxicomanie (comparable à la consommation de drogues dures !).
- contenu_5_titre : Les compulsions alimentaires (binge eating disorder) et l’hyperphagie
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- contenu_7_texte : On peut souffrir de compulsions alimentaires sans adopter de « <a href="https://www.enfine.com/glossaire/comportement-compensatoire/" target="_blank" rel="noopener">comportement compensatoire</a> », ce qui se solde souvent par une prise de poids importante, et sur une longue durée augmente le risque d’obésité et de développer un<a href="http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/diabete-type-2/quest-ce-que-cest-0" target="_blank" rel="noopener"> diabète de type II</a>. Les compulsions répondent à une grande souffrance intérieure, une angoisse ou un trop-plein d’émotions, et engendrent chez la personne qui en est touchée honte, culpabilité et perte d’estime de soi, ce qui la maintient dans un cercle vicieux et empêche souvent d’en parler.
L’hyperphagie, elle, est caractérisée par l’impossibilité de ressentir la sensation de rassasiement : le besoin de nourriture constant est d’origine émotionnelle. L’hyperphagie n’en est pas moins une véritable maladie, lourde à assumer pour les personnes qui en sont touchées, doublement jugées sur leur surpoids et leur consommation importante d’aliments. Tout le monde peut, à un moment ou un autre de sa vie, avoir des compulsions alimentaires, ou se nourrir de manière hyperphagique, par ennui ou manque d’attention, sur une période. Aujourd’hui, plus qu'aux quantités avalées ou la fréquences des compulsions, le corps médical cherche plutôt à se fier à la souffrance induite chez le ou la patient-e . Attention : toute personne maigre ou en surpoids n’est pas atteinte de TCA, et il arrive couramment à tout un chacun de terminer le paquet de biscuits sans faim, sans pour autant que ce soit d'une compulsion alimentaire!
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- contenu_10_citation : "Les personnes orthorexiques présentent de véritables phobies alimentaires (elles sont incapables de toucher ou regarder une catégorie d’aliments, par exemple), se nourrissant exclusivement d’après des règles strictes, n’ingérant que des repas qu’elles ont pu préparer ou contrôler."
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- contenu_11_texte : L’orthorexie se caractérise par l’impératif de « manger sain ". Où se situe la limite entre l’importance accordée à une nourriture saine et l’orthorexie ? Là aussi, les facteurs de la souffrance – souvent niée – et de l’isolement social sont déterminants : l’hypercontrôle peut faire perdre tout appétit… de vivre. Les personnes orthorexiques présentent de véritables phobies alimentaires (elles sont incapables de toucher ou regarder une catégorie d’aliments, par exemple), se nourrissant exclusivement d’après des règles strictes, n’ingérant que des repas qu’elles ont pu préparer ou contrôler. Le contrôle de l’alimentation vire à l’obsession, aucune miette n’est laissée au hasard ; en fonction des croyances et valeurs attribuées aux aliments ou à la manière de les consommer, les règles d’un-e orthorexique peuvent être nocives pour sa santé, menant à d’importances carences.
Le plus souvent, une personne touchée par des TCA connaît différents troubles : une partie des anorexiques souffre aussi de crises de boulimie, tout comme les boulimiques adoptent aussi des comportements anorexiques sur certaines périodes ; l’orthorexie peut être associée à un trouble anorexique ou boulimique… Ce sont des troubles complexes et encore tabous, qui sont pourtant très bien traités si l’on réagit vite. À noter enfin : les femmes sont bien plus touchées que les hommes par les troubles du comportement alimentaire, d’où l’importance de comprendre les origines du trouble et de questionner la responsabilité sociale.
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Être lesbienne dans une société patriarcale
18/09/17 - 17:28 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Malgré le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels ainsi que la PMA pour les femmes lesbiennes, notre société reste empreinte d'un sexisme qui flirte avec l'homophobie ordinaire. Dans ce cadre, comment vit-on le fait d'être une femme attirée par d'autres femmes ? Entre pressions latentes à correspondre aux normes de genre en vigueur et volonté de redéfinir féminité et sexualité; être lesbienne dans un système patriarcal est loin d'être de tout repos
- contenu_2_titre : La lesbienne acceptable
- contenu_6_texte : Une femme qui porte les cheveux longs et des talons hauts ? Pour beaucoup, cette description ne pourrait jamais être le portrait d’une lesbienne. Elle ne correspondrait pas assez aux stéréotypes associés à LA lesbienne : grosses chaussures, cheveux courts, pantalons larges et chemises en flanelle. Il n’existerait donc qu’un modèle unique ? Et les autres alors, ont-elles le droit d’exister, doivent-elles se justifier, prouver et légitimer leur orientation sexuelle ? Apparemment.
<a href="https://soundcloud.com/nouvelles-ecoutes/la-poudre-episode-13-oceanerosemarie" target="_blank" rel="noopener">Récemment,</a> Océanerosemarie participait au podcast <em><a href="http://www.nouvellesecoutes.fr/la-poudre/" target="_blank" rel="noopener">La Poudre </a></em> et revenait sur l’impact de ces représentations dans l’imaginaire collectif, mais elle avait parfois eu l’impression de « desservir la cause » : « Après mon spectacle, j’ai eu pas mal d’interviews. J’ai compris comment cela pouvait jouer contre ma cause le fait d’être féminine parce que tout à coup je devenais la bonne lesbienne, la lesbienne présentable. On me disait “Toi ça va”, en gros ça voulait dire “Toi t’as l’air hétéro donc on te supporte”. J’ai commencé à tiquer, j’ai pris peur, je ne voulais pas devenir cette lesbienne de service qui conforte une majorité qui est quand même homophobe et qui me tolère parce
que je reste “normative”. J’ai donc commencé à radicaliser mon discours. »
Un paradoxe s’établit alors autour de cette lesbienne qui prend plaisir à se vêtir selon les codes associés à la féminité. D’une part, on ne veut pas croire qu’elle est lesbienne, mais de l’autre, son orientation sexuelle peut être plus facilement acceptée par la société, car son apparence correspond aux normes de la beauté hétéronormée. Si elle n’est pas trop visiblement « lesbienne », c’est-à-dire « masculine », elle est acceptable, respectable, on parlerait presque de lesbienne idéale.
- contenu_7_titre : Une sexualité lesbienne niée
- contenu_8_texte : Cette pression très forte sur l’apparence physique découle des normes de genre qui dominent notre société, divisant les gens et la façon qu’ils ont de se représenter entre une identité féminine et une identité masculine. Des normes de genre qui agissent comme soutien, moteur et relais du modèle dominant de l’hétérosexualité, et qu’une orientation sexuelle différente vient chambouler.
Cette dichotomie masculin-féminin se retrouve aussi dans les relations de couple et notamment dans la sexualité. Même concernant les relations homosexuelles, l’imaginaire collectif suit un schéma binaire et a une définition extrêmement limitée de ce qu’est la sexualité : un-e dominante
devant correspondre au masculin, un-e dominé-e devant correspondre au féminin, un-e actif-ve face à un-e passif-ve, un rapport sexuel est défini comme la pénétration d’une femme par un homme. Revient alors cette idée : les lesbiennes ne feraient pas l’amour, ou du moins « pas vraiment ».
- contenu_10_texte : Toute autre pratique étant rejetée <a href="http://www.konbini.com/fr/tendances-2/video-clitoris-court-metrage-anime-destine-sortir-clito-lobscurite/" target="_blank" rel="noopener">au stade de « préliminaires »</a>, la pénétration vaginale par un pénis est considérée comme <a href="http://www.femmes-plurielles.be/stop-aux-cliches-lies-a-la-sexualite/" target="_blank" rel="noopener">la seule « vraie » sexualité,</a> l’unique, la légitime, l’autorisée. Pas de pénétration par un pénis donc <a href="http://www.madmoizelle.com/sexe-lesbien-explication-stevie-770075" target="_blank" rel="noopener">pas de « vraie » sexualité entre filles</a>. Cette <a href="http://www.aufeminin.com/homosexualite/kamasutra-lesbienne-n228880.html" target="_blank" rel="noopener">sexualité lesbienne</a> est niée parce que trop éloignée de ce que la société conçoit comme sexualité, participant à l’invisibilisation du lesbianisme et à sa non-acceptation.
Mais doit-on vraiment limiter la définition d’un rapport sexuel à cela ? Ce serait triste! En éclatant ces codes, le champ des possibles s’ouvre alors : comment définit-on un rapport sexuel ? En fonction d’une position, d’une action précise, d’un état de jouissance atteint et atteint par qui ?
Commençons par admettre qu’une relation entre deux personnes du même sexe ne répond pas précisément à la logique hétérosexuelle et évitons de la juger en fonction de codes et de préjugés qui ne s’y appliquent pas.
- contenu_12_texte : En parlant de sexisme : où sont les femmes, où sont les lesbiennes ? <a href="https://simonae.fr/au-quotidien/societe/la-domination-masculine-dans-lespace-public/" target="_blank" rel="noopener">L’espace public privilégie les hommes</a>, et la géographie sociale de la communauté LGBTQI ne fait pas exception. Allez vous balader un samedi soir aux alentours de la rue du marché au charbon dans le centre de Bruxelles : une marée d’hommes et quelques femmes qui slaloment entre ceux-ci. Outre les bars et saunas permanents, de nombreuses soirées régulières s’y tiennent : <a href="http://www.losninos.be/" target="_blank" rel="noopener">Los Ninos</a>, <a href="https://fr-fr.facebook.com/vicunaparty/" target="_blank" rel="noopener">Vicuna</a>, <a href="http://www.lademence.com/" target="_blank" rel="noopener">la Démence</a>, la <a href="https://www.facebook.com/flashgayteadance/" target="_blank" rel="noopener">Flash Tea Dance.</a>..
L’espace virtuel est lui aussi investi et semble bien plus utilisé par la gent masculine. Quelques rares applications réservées aux femmes existent : <a href="https://www.androidlista.fr/item/android-apps/399549/brenda-lesbian-dating/" target="_blank" rel="noopener">Brenda</a>, <a href="http://wapa-app.com/" target="_blank" rel="noopener">Wapa</a> et majoritairement Tinder. Du côté des
hommes, Tinder a aussi sa place, aux côtés de Grindr, Planet Romeo, Hornet, Scruff…
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- contenu_5_citation : « Un paradoxe s’établit alors autour de cette lesbienne qui prend plaisir à se vêtir selon les codes associés à la féminité. D’une part, on ne veut pas croire qu’elle est lesbienne, mais de l’autre, son orientation sexuelle peut être plus facilement acceptée par la société, car son apparence correspond aux normes de la beauté hétéronormée ».
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- contenu_14_texte : Néanmoins, Bruxelles est bien lotie concernant les évènements lesbiens même s’ils restent ponctuels, même si aucun lieu spécifiquement dédié au public lesbien n’existe de façon permanente dans la capitale belge. On peut citer des évènements mixtes : <a href="https://www.facebook.com/CatclubBrussels/" target="_blank" rel="noopener">Catclub</a>, apéros et soirées <a href="https://www.facebook.com/soireeschaudiere/" target="_blank" rel="noopener">Chaudières</a>, festivals <a href="http://www.pinkscreens.org/" target="_blank" rel="noopener">Pink Screens</a> et <a href="https://www.massimadi-bxl.be/fr/" target="_blank" rel="noopener">Massimadi</a>… et des soirées (presque) exclusivement pour femmes : <a href="https://www.facebook.com/events/149030435679301" target="_blank" rel="noopener">M(iii)aou Party</a>, <a href="https://www.facebook.com/Mon-Q-Ta-Praline-226802140682017/" target="_blank" rel="noopener">Mon Cul Ta Praline</a>,<a href="http://www.velvet69.be/" target="_blank" rel="noopener"> Velvet 69</a>, <a href="https://www.facebook.com/Rebellious-Dolls-1377731885851328/" target="_blank" rel="noopener">Rebellious Dolls</a>, et les festivals <a href="https://www.facebook.com/girlsheartbrussels/" target="_blank" rel="noopener">Girls Heart Brussel</a> et le <a href="https://www.facebook.com/LFestivalBrussels/" target="_blank" rel="noopener">L-Festival</a>.
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- contenu_4_texte : Au début des années 2010, l’humoriste française <a href="http://www.oceanerosemarie.com/" target="_blank" rel="noopener">Océanerosemarie</a> joue sur scène son spectacle <em>La lesbienne invisible</em>. Elle y parle des difficultés, en tant que lesbienne utilisant les codes traditionnels de la féminité (robe, décolleté, maquillage, etc. ) à s’affirmer comme telle.
- contenu_9_citation : " Pas de pénétration par un pénis donc pas de « vraie » sexualité entre filles. Cette sexualité lesbienne est niée parce que trop éloignée de ce que la société conçoit comme sexualité, participant à l’invisibilisation du lesbianisme et à sa non-acceptation ".
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- contenu_13_lien : http://www.femmes-plurielles.be/relations-connectees-quelles-intimites-a-lere-du-numerique/
- contenu_13_texte_lien : Lire notre article "Relations connectées, quelles intimités à l’ère du numérique ?"
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- contenu_16_texte : Encore aujourd’hui, <a href="http://www.madmoizelle.com/socialisation-genree-monde-sexiste-66405" target="_blank" rel="noopener">l’éducation et la socialisation des filles et des femmes</a> les poussent à réitérer par habitude des comportements qui les minorisent : ne pas occuper l’espace physique ou verbal, moins élever la voix, moins se faire remarquer ; de même, elles intériorisent l’injonction d’être gentille, douce, empathique. Il n’en faut pas beaucoup plus pour se laisser marcher dessus et ne pas oser répliquer. Trop souvent, la curiosité de certain-e-s se transforme en voyeurisme désinhibé quand il s’agit de femmes. Comment tu couches ? Qu’est-ce que tu fais au lit ? Je peux me joindre à vous ?
STOP.
Nous n’avons pas à disséquer notre intimité sous prétexte que notre orientation sexuelle ou notre identité de genre sortent des normes hétérosexuées dominantes. Nous ne sommes pas des curiosités, des attractions, des bêtes de foire, nous ne devrions pas non plus être sur le banc des accusé-e-s. Arrêtons de nous justifier, d’excuser les questions déplacées, d’être constamment compréhensif-ve-s envers les autres.
Avoir une orientation sexuelle non-hétérosexuelle ou définir son genre hors de la binarité masculin-féminin ne devrait plus obliger à passer par un « coming-out », une explication, une déclaration. Il est temps d’utiliser <a href="https://www.ecrirepourleweb.com/ecriture-inclusive-langage-non-sexiste/" target="_blank" rel="noopener">un langage plus inclusif</a>, de ne pas présumer directement de la vie, de la situation d’autres que soi. Il est enfin temps de normaliser l’expérience de chacun-e.
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Coming-out – témoignages
28/09/17 - 11:25 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Le coming-out est un moment important, un instant rempli d’émotions « qu’on oublie pas », il peut parfois se révéler désastreux mais peut aussi être un moment positif et étonnant. Dans le cadre de notre dossier sur les homosexualités, <a href="https://www.queerparis.com/fr/lexique/ielles/" target="_blank" rel="noopener">ielles</a> nous racontent leur coming-out.
- contenu_2_texte : Les prénoms suivis d’une * ont été modifiés pour conserver l’anonymat des témoignant-e-s
- contenu_3_titre : MARINE*
- contenu_4_citation : Je lui ai alors dit : « Elle s’appelle Corentine, c’est une fille ». Elle ne m’a rien répondu... « Tu n’as rien à dire ? Non. Si c’est comme ça que tu es heureuse... Mais ça restera toujours une déviance pour moi ».
- contenu_4_alignement : droit
- contenu_5_texte : Mon coming-out s’est passé pendant les manifestations autour du mariage pour tous. J’observais mes parents quand ils regardaient les informations télévisées, je leur posais des questions comme : « Que feriez-vous s’y l’un de vos enfants est homosexuel-le ? » Ils ne répondaient pas grand chose, notamment ma mère... Mon beau-père disait qu’il ne le supporterait pas. Toutefois, il était important pour moi de le dire à ma mère, par respect pour ma petite amie et pour moi-même. Il était hors de question que je la présente comme étant une simple amie qui vient dormir à la maison. Je me suis décidée à l’annoncer à ma mère après trois mois de relation. Elle était assise sur le canapé à regarder sa série policière. Je me suis assise
en face d’elle et lui ai dit : « J’ai quelqu’un ». Elle a simplement répondu que c’était bien. Je lui ai donc demandé si elle souhaitait savoir le prénom de cette personne. « Tu me le diras si tu en as envie ». J’avais le coeur qui résonnait dans ma tête. Je me souviens de la sensation de flottement dans mes genoux et les tremblements de mes mains. Je lui ai alors dit : « Elle s’appelle Corentine, c’est une fille ». Elle ne m’a rien répondu... « Tu n’as rien à dire ? Non. Si c’est comme ça que tu es heureuse... Mais ça restera toujours une déviance pour moi ». Ses yeux tournés vers moi étaient vides, sans aucune nuance de vie. Je me suis levée et n’ai rien demandé de plus. Elle a accepté mon homosexualité (ou peu importe ce que c’est) et même la présence de ma petite amie sous son toit et pourtant « ça restera toujours une déviance ». Mon coming-out s’est bien passé et j’ai eu de la chance comparé à d’autres. Cependant, ma mère a accepté ma relation dans le déni.
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- contenu_7_texte : Je suis out depuis quatre ans. Le coming-out, j'encourage tous les jeunes homos à y passer. La manoeuvre me paraissait simple : « je suis un garçon qui aime les garçons », « je ne l'ai pas choisi » et « je ne changerai en rien, je serai juste plus heureux ». Les réactions, je les appréhendais, mais je les ai acceptées comme des soupirs de délivrance : mes amis trouvent ça cool, mes cousins m'aiment toujours et mes grands-parents comprennent. Encouragé par cet accueil positif et par ce monde plein de nouvelles aventures qui m'attendait, je me suis laissé porter jusqu'à mes parents. « Qu'est-ce qu'on va penser de NOUS ? », « Qu'est-ce que NOUS avons fait ? », « NOUS n'acceptons pas ». Un ouragan déferle sur le NOUS, le JE souffre et manque d'air. La solution à ma suffocation, c'était m'ouvrir. Profiter de chaque bouffée d'oxygène et rester avec ceux pour qui je compte. J'étouffais dans l'homophobie alors j'ai laissé mes parents. Je ne les vois plus. Les vents se sont calmés et, aujourd'hui, la brise sent la rose. Je respire.
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- contenu_9_citation : "Il m’a fallu plusieurs années pour définir ma sexualité, situer là où je me trouvais, ce que j’étais, c’est-à-dire ni hétérosexuelle, ni homosexuelle".
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- contenu_10_texte : Je n’ai jamais considéré le coming-out comme une étape essentielle dans mon parcours identitaire. J’ai mis du temps à accepter mon orientation sexuelle et à faire le coming-out avec moi-même. Il m’a fallu plusieurs années pour définir ma sexualité, situer là où je me trouvais, ce que j’étais, c’est-à-dire ni hétérosexuelle, ni homosexuelle.
Ma vie sentimentale a commencé par des relations avec des garçons. À ce moment-là, je ne pensais pas qu’un jour je serais attirée par une fille. Et pourtant je suis tombée amoureuse d’Elle à 19 ans. J’ai aimé sa personne, son caractère, cette forte attraction entre nous amenant naturellement à une attirance physique. Je n’avais jamais fantasmé sur le corps d’une fille avant ce jour. Après cette histoire d’amour éconduite, j’ai passé plusieurs années à éprouver des sentiments pour des hommes et des femmes sans parvenir à me situer. Tout ce temps a été nécessaire pour que je comprenne que cette zone non identifiable, cet entre-deux s’appelait la bisexualité. J’ai toujours du mal à me catégoriser, j’emploie le terme bisexuel et de plus en plus celui de pansexuel pour me définir. J’aime un être avant un sexe. Il est difficile de faire son coming-out quand soi-même on ne sait pas comment se qualifier. Je suis longtemps restée seule avec cela, en l’avouant seulement à mes amis les plus proches. Il y a un an, j’ai rencontré ma copine actuelle. Difficile de le cacher à ma famille, à mon entourage amical quand la relation devient sérieuse et qu’on prévoit de vivre ensemble.
- contenu_11_citation : "Je n’ai pas eu de rejet ouvertement énoncé, mais j’ai parfois perçu des incompréhensions ou de l’étonnement. La communication auprès de ma famille a été moins évidente".
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- contenu_12_texte : Mon annonce s’est faite progressivement, je l’ai d’abord dit à l’ensemble de mes ami-e-s avant d’en informer ma famille. La plupart des réactions des ami-e-s ont été positives et plutôt bienveillantes. Certain-e-s de mes ami-e-s étaient soulagé-e-s qu’enfin j’assume ce qu’ils/ elles avaient deviné depuis longtemps. Ma confidence était une marque de confiance et ils/elles se réjouissaient pour moi. Je n’ai pas eu de rejet ouvertement énoncé, mais j’ai parfois perçu des incompréhensions ou de l’étonnement. La communication auprès de ma famille a été moins évidente.
Il y a eu un certain déni autour de mon coming-out puisque la réaction a d’abord été la non réaction. Ma famille agissait comme si je n’avais rien révélé. Mes parents ne me posaient aucune question sur ma copine, ils n’abordaient pas ce sujet et ils me considéraient comme « célibataire ». J’ai vécu cette indifférence à mon intimité comme un rejet. J’ai l’impression que mes parents ont honte de ma vie affective, ils n’assument pas auprès des autres ma sexualité vue comme marginale et anormale. Je dois souvent m’exposer à leurs stéréotypes. Ma mère perçoit les homosexuel-le-s comme des gens « libérés ». Elle a du mal à comprendre que ma vie sentimentale est identique à la plupart des couples hétérosexuels. Je vis avec une fille, mais je ne suis pas libertine, je ne suis pas en « teuf » avec une seringue dans le bras tous les weekends... Je pense que mes parents ne comprennent pas ma vie, elle ne ressemble pas à ce qu’ils avaient imaginé pour moi. Mes parents sont plutôt âgés, je suis issue d’un milieu dit populaire. Ils vivent dans un lieu géographique plutôt rural, dans une petite ville de province. L’acceptation de l’homosexualité par le milieu familial dépend aussi de données intersectionnelles comme la culture, l’origine sociale, le facteur générationnel. C’est en prenant en compte tous ces paramètres que je prends du recul face à leurs réactions.
J’accepte aujourd’hui qu’il faut du temps pour que ce coming-out soit assumé par ma famille, que mes parents ne craignent plus le regard des autres, qu’ils n’éludent plus le sujet quand on leur demande si j’ai quelqu’un. Je m’efforce d’aborder cette réalité à chacune de nos rencontres. Je ne crois pas que dire son homosexualité soit forcément une étape obligatoire. Certain-e-s ne font jamais leur coming-out et ils/elles s’accommodent de cela en vivant une vie tout aussi heureuse. Le coming-out est couteux, il est révélateur de l’intensité du lien qui nous lie aux autres. Pour ma part, il me permet aujourd’hui d’assumer pleinement qui je suis. Je ne crains plus le regard des autres. Je me fiche de ce que les gens pensent. J’ai transformé le sentiment de honte en fierté.
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- contenu_14_texte : Il n’y pas eu un avant/après coming-out. C’est quelque chose qui a pris beaucoup de temps pour moi, accepter mon homosexualité a été une petite épopée et c’est grâce à mes amies que j’ai pu le faire. C’est donc à elles que j’ai fait mon coming-out, ça s’est bien passé, rien n’a changé. Vis-à-vis de ma famille, c’est plus compliqué. Je l’ai dit un jour à mon petit frère qui l’a très bien pris. J’en avais parlé à ma mère aussi, ça l’a beaucoup questionnée : Est-ce que je vais avoir un jour des petits enfants ? Tu ne te marieras jamais alors ? etc. Plus tard, elle m’a avoué en avoir parlé avec des collègues de travail à elle pour essayer de mieux comprendre les choses. Dans le fond, rien n’a changé dans ma relation avec ma mère et mon petit frère. Puis la magie Facebook a fait des siennes, mon ex-copine et moi avons été marquées sur une photo de Gay pride. Un jour, mon petit frère me dit qu’il a entendu nos cousins et cousines en parler et qu’ils étaient donc au courant que j’étais gay. Mais ça a été plus loin, une cousine en a parlé à ma tante qui s’est offusquée : « Le bon dieu a fait les hommes et les femmes pour être ensemble ». Tout ça s’est fait dans mon dos et personne ne m’aurait rien dit si mon petit frère n’avait pas été là. Quand j’ai revu mes cousins, cousines et ma tante, personne ne m’en a parlé alors j’ai fait comme si de rien n’était. On ne me pose jamais de questions sur ma vie amoureuse, mes projets, etc. Je ne l’ai jamais dit non plus à mon père, ni à mon autre frère, mais je sais que mon père le sait, il l’a deviné. Je fais toujours comme si de rien n’était, mais il sait que j’ai déménagé récemment avec ma copine (qu’il a déjà rencontrée) et je lui ai montré des photos de l’appartement où il n’y a qu’une chambre. Aujourd’hui, je vis avec ma copine et je ne discute de ma vie amoureuse qu’avec ma mère et mon petit frère. Mon père me pose des questions de temps en temps mais je réponds à demi-mot (mon père et moi avons une relation compliquée depuis toujours). Le reste de ma famille ignore complètement l’existence de ma copine et personne ne se soucie de savoir si j’ai quelqu’un ou non. Je vis à plus de 1000 kilomètres de ma famille, je suis partie vers 20 ans de chez moi. J’imagine que tant que ça ne passe pas dans ma ville natale, ce n’est pas vraiment réel pour eux. Ce n’est pas ce qui compte le plus pour moi, tant que ma mère, mon petit frère et mes ami-e-s sont là, c’est le plus important !
- contenu_15_titre : ANTHONY
- contenu_16_citation : « Tu ne dois pas avoir honte de qui tu es cela fait bien longtemps que je sais qui tu es. Tu es un jeune homme formidable rempli d'émotions, de fragilité de maturité et de bienveillance »
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- contenu_17_texte : J’ai vécu mon coming-out de manière surprenante et inattendue. Je me souviens, j’avais à peine 18 ans et je vivais mon premier amour. Peu de temps après avoir rencontré cette personne, je me suis retrouvé sur mon lit à discuter de tout et de rien avec ma maman, comme chaque soir. C’était une habitude qu’elle avait prise afin de passer un peu de temps avec chacun de ses enfants individuellement. On échangeait sur un sujet sans réelle importance lorsqu’elle a interrompu notre conversation pour me dire : « Quelque chose a changé en toi ! ». Je lui ai répondu que non et j'ai essayé de prendre un air innocent. Je lui ai demandé pourquoi elle me disait cela. Elle m'a expliqué qu'en tant que maman elle savait et ressentait bien des choses. Elle m'a regardé dans les yeux et m'a dit : « Comment s'appellet-il ? ( il !) » Je lui ai demandé comment elle savait… À ce moment précis, nous vivions un fort moment d'émotion tous les deux. Elle m'a alors répondu: « Tu ne dois pas avoir honte de qui tu es cela fait bien longtemps que je sais qui tu es. Tu es un jeune homme formidable rempli d'émotions, de fragilité de maturité et de bienveillance ». Elle a terminé par me demander si j’avais besoin d'aide pour expliquer cela à mes frères et à mon père, ce à quoi j’ai répondu oui . Le lendemain, à table, lors de notre repas familial, elle a tout simplement dit ceci: « Est-ce que vous seriez étonné si je vous disais qu'Anthony aime les garçons? Avez-vous besoin d'explications sur le fait que deux personnes du même sexe peuvent s’aimer naturellement? ». De manière spontanée tout le monde a répondu : « On n’est pas étonnés, tant qu'il est heureux, nous, ça nous va ! » Nous sommes passés très vite à autre chose, un autre sujet. Moi qui étais tétanisé et qui craignais le fait de me sentir différent de mes quatre autres frères je n'aurais jamais pensé que cela aurait été si facile. Quatorze ans après avoir fait mon coming-out j'ai toujours la même émotion en expliquant mon histoire. Je remercie et j'admire profondément la pudeur et la délicatesse que ma maman a eues envers moi. Le fait que tout cela ce soit passé de manière si naturelle m'a permis d'accepter qui je suis, mais surtout d'être épanoui, équilibré et d'être l'homme que je suis aujourd'hui: "Un homme qui aime un autre homme naturellement".
- contenu_18_titre : CLARISSE, 47 ans, une attente interminable
- contenu_19_citation : "Le coming-out est la seule manière de se délivrer de cette souffrance, c'est plus que du courage, c'est une
délivrance".
- contenu_19_alignement : droit
- contenu_20_texte : J'écris ces quelques lignes, allongée, immobile, dans mon lit d'hôpital. Hier, les médecins ont réalisé une prouesse esthétique : une vaginoclitoroplastie. Et voilà que le papillon quitte sa chrysalide. Je suis enfin à l'extérieur ce que je suis depuis toujours à l'intérieur.
Vous l'avez compris : je suis une femme transgenre.
Née dans un corps de garçon, j'ai très vite ressenti ma différence sans pouvoir l'identifier, la nommer. Très jeune, trop jeune, il est compliqué d'exprimer son ressenti avec des mots justes. Et plus on vieillit, plus ce sentiment de différence occupe le quotidien. La souffrance de ne pas pouvoir être simplement soi, la peur d'un jugement d'autrui sont des freins à la volonté de se dévoiler, jusqu'au jour où on étouffe au point de ne plus supporter ce que l'on est. Le coming-out est la seule manière de se délivrer de cette souffrance, c'est plus que du courage, c'est une
délivrance. Celle-ci a souvent un prix : l'eloignement de ceux que l'on aime, l'abandon, la mise à l'ecart, ... Mais fort heureusement, ces cas de figure ne sont pas systématiques. Souvent, les choses se déroulent dans la sérénité, l'empathie et la sagesse. Pour ma part, la crainte m'a fait perdre 20 ans pendant lesquels j'ai essayé d'être un homme ! Peine perdue, car nous ne pouvons nier qui nous sommes vraiment. Ce sentiment intrinsèque inexplicable. Faut-il donner une explication à tout ou simplement vivre ? J'ai choisi de vivre et aujourd'hui je crie avec fierté : je suis une femme !
- contenu_21_titre : CAMILLE*
- contenu_22_citation : « Ce que tu m’as dit... je veux que tu saches que c’est faux. C’est une passade. Tu es adolescente, c’est normal, tu es perdue dans tes sentiments. Mais tu n’es pas ça".
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- contenu_23_texte : <strong>J’ai 16 ans.</strong>
Mon amoureuse m’a quittée, et je pleure à chaudes larmes sur mon lit, au milieu des peluches. Ma mère rentre. Elle : « Mais qu’est-ce qui t’arrive ? » Un moment de faiblesse ? Un trop-plein de chagrin impossible à cacher ? J’avoue mon secret, soigneusement préservé jusqu’ici, avec la conscience aigüe que je me mets en danger, que je sors de mon abri sans avoir fait mes armes. Moi : « Je suis amoureuse de quelqu’un, elle s’appelle Lou, et elle est partie ». Ma mère me regarde, et je vois beaucoup de surprise, une bonne dose d’horreur, une grosse louche de dégout, une pointe d’agacement. Le tout enrobé de froideur, quelque chose qui ressemble à du désamour. Elle me fixe et referme la porte sans rien dire. Je continue de pleurer, abasourdie par tout ce j’ai perdu aujourd’hui : la première fille que j’ai aimée, et la croyance que j’avais en l’inconditionnalité de l’amour de ma mère.
Elle m’attrape dans le salon, trois jours après : « Ce que tu m’as dit... je veux que tu saches que c’est faux. C’est une passade. Tu es adolescente, c’est normal, tu es perdue dans tes sentiments. Mais tu n’es pas ça. » Je suis retournée quelques années dans mon placard. C’est pas mal étroit, il n’y a pas beaucoup de lumière, mais on y est à l’abri.
<strong>J’ai 21 ans.</strong>
Je suis avec ma super copine de Master. Celle avec qui on mange des kinders après les cours, celle qui a toujours une histoire croustillante à raconter, celle qui me fait rire comme personne. On se retrouve dans un bon restau, un peu chic. On trinque au cidre et on commence à manger.
<strong>Elle</strong> : « T’as fait quoi hier soir ?
<strong>Moi</strong> : J’ai retrouvé Antoine (aka mon copain de couette de l’époque), il a invité une amie à lui. On a passé la nuit à faire du sexe tous les trois. J’aime aussi les filles, je ne te l’ai jamais dit.
<strong>Elle</strong> : *recrache son cidre*
<strong>Moi</strong> : ça va ? »
Elle est pliée en deux, des larmes de rire coulent de ses yeux. Et je bredouille que je n’osais pas le lui dire, mais que c’était important, que j’avais peur qu’elle ne m’aime plus.
<strong>Elle</strong> *entre deux hoquets* : « Mais, je t’aime ! ça ne change rien pour moi. Mais meuf, me raconter tes plans à plusieurs au milieu des crêpes aux fromages et du restau je ne vais pas m’en remettre ».
Et je me marre aussi, je n’en peux plus, on se cache dans nos serviettes en papier pour étouffer le bruit, les serveurs et la vieille dame à côté nous lancent des regards outrés. On rentre bras dessus bras dessous, encore secouées de rire. Je n’aurai jamais cru qu’un coming-out puisse être aussi drôle.
- contenu_24_citation : "Je sais que toute cette bienveillance n’est pas tant à propos de mon orientation sexuelle, que de la joie de me voir, après ces années de silence, me décider à partager ça avec eux".
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- contenu_25_texte : <strong>J’ai 22 ans.</strong>
Je retrouve mes ancien-ne-s ami-e-s de prépa. On se raconte combien on s’est manqué l’année passée, les études, le travail, les histoires. L’un d’eux : « Et toi, t’as eu des histoires avec des garçons cette année ? Moi (par pur réflexe) : Pourquoi ça serait forcément qu’avec des garçons ? » Mon pote (qui est gay, et qui a mis des années lui aussi à nous faire son coming-out) me regarde, et il y a cet échange informulé, plein de tendresse et de complicité, parce qu’il est passé par là avant, qu’on se comprend sans rien dire. Puis, il me demande doucement : « Oh, il y a du coming-out dans l’air ? » Je respire un grand coup, et je réponds : « Bah... oui ».
Il se lève pour me serrer dans ses bras. Les cinq autres autour qui ont suivi la conversation se lèvent à leur tour, je me retrouve prise au milieu d’un câlin géant, et d’un tourbillon de joie et d’amour. Chacun y va de son commentaire (« Aaaah, c’est trop cool », « Je suis trop contente », « Alors, elle s’appelle comment ? ») et de son sourire. Je sais que toute cette bienveillance n’est pas tant à propos de mon orientation sexuelle, que de la joie de me voir, après ces années de silence, me décider à partager ça avec eux.
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Petit lexique du mal être au travail
13/07/17 - 16:30 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Se sentir mal au travail, ce n'est pas rare... Mais ce n'est pas normal non plus! Pour mieux lutter contre ce mal-être professionnel, il est important d'en identifier les causes et de les dénoncer. Harcèlement, violence ou maltraitance managériale? Ce petit guide devrait vous aider à repérer les principaux "risques psychosociaux" de la vie professionnelle.
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- contenu_4_texte : Le scéma que nous vous proposons n'est pas complet. En effet, la complexité de cette problématique ne nous permet pas d’être exhaustifs. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces “risques psychosociaux” vous pouvez consulter <a href="http://www.sesentirbienautravail.be" target="_blank" rel="noopener">ce site. </a>Quel que soit le conflit, n’hésitez pas à en parler (personnes de confiance, conseiller en prévention, médecin du travail, SPF Emploi – Contrôle du bien-être, auditorat du travail) et à chercher une solution. Ces personnes, tenues au secret professionnel, seront à votre écoute et pourront vous aider à cibler l’intervention que vous souhaitez entreprendre.
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Palestine : récit d’un voyage sous haute surveillance
27/06/17 - 15:11 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Quelques mois après les attentats de Bruxelles, Jan Jambon, le Ministre fédéral de la Sécurité et de l’Intérieur,<a href="http://www.levif.be/actualite/belgique/jambon-a-tel-aviv-la-belgique-peut-s-inspirer-d-israel/article-normal-573887.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> s’est rendu en Israël pour s’inspirer des systèmes</a> en vigueur à l’aéroport Ben Gurion de Tel-Aviv , réputé pour être l’un des plus sécurisés au monde. La Belgique a l’intention d’utiliser une méthodologie israélienne visant à déceler les comportements suspects à l’aéroport de Zaventem. Quand cette information est parue dans les journaux, il y a environ un an, j’admets ne pas m’être inquiétée d’une telle démarche. Depuis, j’ai voyagé en Palestine…
- contenu_2_texte : Le mois dernier, après un périple bouleversant en Cisjordanie, je me préparais à rentrer en Belgique le cœur gros, mais surtout plein de promesses. Promesses faites aux Palestiniens rencontrés à Ramallah, Naplouse ou <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20130616.RUE6717/cisjordanie-a-hebron-ville-de-l-apartheid-l-absurde-au-quotidien.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Hébron</a> qui m’avaient unanimement formulé le même souhait : porter leur voix jusque chez moi.
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- contenu_4_texte : Le ventre noué d’indignation, mais impatiente d’honorer ma parole, je me rends donc à l’aéroport Ben Gurion de Tel-Aviv pour prendre mon vol retour vers Bruxelles. J’arrive avec trois heures d’avance, cela me semble excessif, mais mon guide palestinien me l’a conseillé. Il m’a également recommandé de mentir sur mon voyage en omettant de préciser que j’étais passée par la Cisjordanie ; l’idéal aurait été de prétendre être une pèlerine chrétienne venue tout spécialement pour célébrer la fête de Pâques.
- contenu_5_texte : Je passe le premier contrôle, tout semble se dérouler sans encombre, mais au moment de déposer ma valise sur le tapis roulant, on me demande, sans la moindre explication, d’aller plus loin pour une fouille approfondie. Je me rends alors dans une pièce équipée d’un scanner géant. L’amie qui voyage avec moi et dont la valise s’achemine déjà vers la soute m’accompagne.
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- contenu_6_legende : "L'objet du crime"
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- contenu_7_texte : Un objet semble perturber le militaire chargé d'inspecter mon bagage : il entreprend donc de tout vider. Il procède alors à une analyse minutieuse de chacune de mes affaires. De mon linge sale à mon après-shampoing, tout y passe. Quand, intriguée, je m’approche de lui pour le questionner sur ce qu’il cherche, il me répond sèchement qu’il vérifie qu’aucune trace de poudre explosive ne se trouve dans mes effets. J’ai eu un rire. Pas par arrogance ou par défi ; j’ai ri parce que jamais je n’aurais pensé qu’on puisse me suspecter d’une telle chose. Grave erreur. Il a repris ses fouilles avec plus de zèle encore ce qui lui a permis de tomber sur un petit bracelet, pourtant bien caché sur les conseils avisés de mon guide, sur lequel était inscrit… « Palestine » !
- contenu_8_citation : « Pendant une heure, en anglais, on me pose des questions. Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous là ? Qui sont vos parents ? Quel est le but de votre voyage ? Où avez-vous été ? Pourquoi ? Avez-vous rencontré des gens ? »
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- contenu_9_texte : Me foudroyant du regard, il m’ordonne de ne pas bouger et appelle son supérieur qui arrive quelques minutes plus tard. On me pointe du doigt, je dois le suivre. Mon amie, présente jusqu’ici, n’a pas le droit de m’accompagner. Pendant une heure, en anglais, on me pose des questions. Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous là ? Qui sont vos parents ? Quel est le but de votre voyage ? Où avez-vous été ? Pourquoi ? Avez-vous rencontré des gens ? Leur avez-vous parlé ? Pourquoi ? Avez-vous un message à transmettre ? Avez-vous fait des achats ? Lesquels ? Détaillez-les-moi ! Pourquoi ? Qui êtesvous ? Pourquoi êtes-vous là ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- contenu_13_citation : « Est-il raisonnable de laisser la peur justifier toutes les atteintes à la liberté ? Doit-on en arriver à laisser la recherche de sécurité légitimer le racisme ? »
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- contenu_14_texte : C’est pour cela qu’aujourd’hui, un an après avoir découvert l’intention d’un de nos ministres d’utiliser une méthodologie israélienne de sécurité, je m’inquiète. N’existe-t-il pas d’autres solutions, plus mesurées, pour se protéger du danger ? Est-il raisonnable de laisser la peur justifier toutes les atteintes à la liberté ? Doit-on en arriver à laisser la recherche de sécurité légitimer le racisme ? Plus que d’un attentat, ce dont j’ai peur aujourd’hui, c’est de perdre notre déjà si fragile démocratie.
- contenu_10_texte : J’avais menti, comme mon guide me l’avait indiqué. <strong>J’ai eu peur. Je ne savais pas si je devais continuer ce récit que je m’étais inventé ou avouer ma faute, mon délit… être allée en Cisjordanie !</strong> Je n’ai rien dit et au bout d’une heure, à dix minutes de la fermeture des portes de mon avion et alors qu’il me restait deux contrôles à passer, ils m’ont laissée partir, satisfaits de m’avoir intimidée et fiers de m’avoir dissuadée de revenir chez eux un jour. S’ils savaient…
- contenu_11_citation : En israël, religion et état ne sont qu’un, je le savais, mais un autre dogme domine la vie des citoyens, celui de la sécurité. cette matrice sécuritaire repose sur la conviction qu’israël subit une menace perpétuelle. Cette idée est entretenue partout et tout le temps par l’exagération des dangers réels, ce qui nourrit un sentiment de peur. Il suffit de lire les panneaux d’avertissement qui se trouvent à chaque checkpoint pour le comprendre.
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- contenu_12_texte : Cette arrestation me révolte pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’il me semblerait bien plus efficace de se concentrer sur les raisons politiques et sociales qui poussent les terroristes au passage à l’acte, plutôt que d’y répondre uniquement par une solution militaire. Ensuite, parce que ces mesures de sécurité ont d’inévitables effets pervers. Cultiver à ce point la peur d’un attentat rend les citoyens israéliens aveugles et sourds aux stéréotypes et aux discriminations qui en découlent. Le racisme est banalisé et l’occupation légitimée. Enfin, parce que, fier de sa performance sécuritaire, l’État d’Israël développe et tente d’exporter sa lucrative industrie du contrôle.
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Let’s talk about sex !
09/06/17 - 13:18 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Dans le cadre du dossier "let's talk about sex!", quatre femmes nous parlent de leurs expériences et de la manière dont elles vivent leur sexualité.
- contenu_2_titre : "La liberté pour moi, c’était de pouvoir choisir mon partenaire et de faire l’amour sans crainte". A. 63 ans
- contenu_3_citation : Ma vie de femme en a été influencée puisque je ne souhaitais pas avoir d’enfants et que la contraception m’a permis de mener une vie indépendante.
- contenu_3_alignement : droit
- contenu_4_texte : J’ai vécu ma sexualité d’une manière tout à fait épanouie, grâce à la pilule évidemment et grâce à un cours d’éducation sexuelle donné par le gynécologue de notre professeure de Français ! À la fin de ces cours, le médecin nous avait dit qu’il serait prêt à nous délivrer ce fameux sésame pour une vie épanouie. Je dois dire que j’ai eu une éducation assez libre contrairement à beaucoup de mes copines de lycée. À cette époque, j’avais dix-huit ans en 1971, la période hippie battait son plein, ce qui n’était pas du goût de tous les parents, les miens y compris ! Comme j’étais une jeune fille curieuse, je me suis empressée d’aller voir ce gynécologue pour une prescription. Personnellement et contrairement à beaucoup de copines, je ne voulais pas voir ma jeunesse gâchée par une grossesse non désirée. La liberté pour moi, c’était de pouvoir choisir mon partenaire et de faire l’amour sans crainte. Ma vie de femme en a été influencée puisque<a href="http://www.femmes-plurielles.be/no-kids-club/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> je ne souhaitais pas avoir d’enfants </a>et que la contraception m’a permis de mener une vie indépendante.
- contenu_5_texte : Pour moi, la liberté sexuelle, c’est ne plus avoir à se poser des questions au sujet de ce qui est bien ou pas et de mener une vie sexuelle sans contrainte. C'est pouvoir être maître de son corps et d'assumer ses choix.
Je pense qu'il y a eu beaucoup de changement depuis les années septante. Actuellement, l’acte sexuel est banalisé, alors qu’à mon époque, il était peut-être trop idéalisé. Les jeunes commencent très tôt leurs rapports sexuels, mais sans connaître le corps de leur partenaire, ce qui souvent voue leurs relations à l’échec. Le respect de l’être humain aussi n’existe quasi plus et la prostitution devient parfois un moyen de gagner de l’argent facile. Les magazines et la publicité encouragent la banalisation du sexe, il suffit de regarder les spots publicitaires pour y voir une allusion au sexe.
- contenu_6_titre : "Il y a eu énormément de changements". C, 16 ans
- contenu_7_citation : « En matière de sexualité, les éléments qui me paraissent essentiels sont la confiance , le respect du corps de l'autre, l'écoute ».
- contenu_7_alignement : droit
- contenu_8_texte : Je vis très bien ma sexualité, je ne la perçois absolument pas comme un sujet tabou et je pense justement que les jeunes ne devraient pas avoir honte d’en parler ouvertement. Le terme "libération sexuelle" ne m'évoque pas grand-chose, car en tant qu'adolescent-e-s, nous avons toujours été libres en matière de sexualité. Le terme sexualité, quant à lui, m'évoque les rapports sexuels et les orientations sexuelles des personnes. Je pense que la sexualité d'avant était un sujet plus tabou, je sais que par exemple, cette thématique n'était pas un sujet de conversation pour mes parents à mon âge dans les cours de récréation. Il y a eu énormément de changements. Par exemple, aujourd’hui il existe de multiples moyens de contraception. À l’heure actuelle, on voit la sexualité partout, et l'on commence déjà à en parler en primaire et puis encore en secondaire. On nous donne accès aux moyens de contraception, on nous explique comment se déroule un rapport sexuel, la grossesse, etc. Après, j'en parle librement avec mes parents aussi. En matière de sexualité, les éléments qui me paraissent essentiels sont la confiance , le respect du corps de l'autre, l'écoute. Il est vrai aussi qu'il y a énormément de clichés en matière de sexualité et il y en a beaucoup envers les femmes, je trouve. De nos jours si une fille couche avec deux ou trois hommes, elle sera directement perçue comme une « salope » ou une prostituée alors qu'un garçon peut le faire avec autant de filles qu'il souhaite, sans être confronté à ce cliché. Personnellement, je n'ai jamais été confrontée à ce type de stéréotypes, et ils n'influencent absolument pas ma vision de la sexualité, car je me moque un peu de l'avis que les autres ont sur moi.
- contenu_9_titre : "Pour moi, la libération sexuelle est en cours, mais n’est pas encore accomplie", A., 34 ans
- contenu_10_citation : « Pour moi, la libération sexuelle c’est de se débarrasser des jugements et des injonctions, de l’idée de se conformer, de ce qu’il faudrait faire ou pas. Du balai !»
- contenu_10_alignement : droit
- contenu_11_texte : Quand je lis les couvertures de magazines féminins, je ne me sens pas du tout en phase avec ce qu’ils racontent. Cette obsession autour de telle ou telle pratique sexuelle, et surtout les injonctions qui y sont insidieusement données, ça m’agace ! Je n’ai pas besoin d’un magazine sur papier glacé pour savoir comment je me sens, comment je veux me sentir, ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Pour moi, la libération sexuelle est en cours, mais n’est pas encore accomplie. Il y a encore énormément de jugement social, à tous les âges, sur ce que doit ou ne doit pas faire une jeune fille, sur ce qu'elle peut ou ne peut pas. Pour moi, la libération sexuelle c’est de se débarrasser des jugements et des injonctions, de l’idée de se conformer, de ce qu’il faudrait faire ou pas. Du balai !
- contenu_12_texte : Quand je drague un mec, que je me prépare chez moi, je fais particulièrement attention à NE PAS être épilée ou même maquillée. Mon corps est tel qu’il est, ma personnalité s’y reflète, c’est à prendre ou à laisser. C’est rigolo, car j’ai déjà choqué d’autres filles ou femmes en disant que je ne m’épilais pas, et grosso modo leur crainte c’était « Et il a dit quoi ? ». J’ai toujours répondu en souriant qu’on était bien trop occupés à d’autres choses plutôt qu’une inspection de mon corps, du nombre de poils, de leur emplacement à un centimètre près ! C’est aussi un petit test malicieux de ma part, pour voir ce qui compte pour la personne en face. Et si cela le choque et qu’il s’en va ? Bon débarras! Mais finalement, je n’ai jamais eu le cas ; quand le désir monte, tous les sens sont en éveil, et l’alchimie des relations sexuelles touche à un milliard de choses, dont l’apparence physique fait partie, évidemment, mais qui n’est qu’un seul ingrédient dans tout un repas éminemment complexe et raffiné. Se focaliser juste sur ce dernier, c’est nier tous les autres et se priver de la joie de les découvrir. La libération sexuelle n’est pas synonyme d’une multitude de partenaires, de découvertes avec des hommes et des femmes, d’un cahier du Kâma-Sutra dont on raye chaque position une fois qu’on l’a accomplie… Pour moi, la libération sexuelle ne se compte et ne se décline pas. Elle se ressent en sourires intérieurs, en bien-être avec son corps, en connaissance de soi sans se préoccuper de ce que les autres pensent. C’est un état d’esprit, une sérénité, être en phase avec ses propres besoins et tenter d’y répondre, en bienveillance, ni plus, ni moins.
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- contenu_13_titre : "Les sensations de mon corps sont revenues, à travers le désir retrouvé, renouvelé pour les femmes." M. ,50 ans
- contenu_14_texte : Pour moi, la sexualité est intiment liée au corps, à son appropriation et à sa représentation, à la manière dont on investit ce dernier. Au fond, lorsque l’on découvre son corps changeant à l’adolescence, je pense que c’est bien de mimer ce que l’on voit autour de soi et qui semble refléter ce à quoi l'on « devrait ressembler », ce qui doit être pour nous. Je trouve personnellement que c’est une bonne chose à condition de comprendre comment tout ceci fonctionne : les codes, les limites, etc. Dans mon cas, j’ai grandi dans un environnement à fonctionnement communautaire où les savoirs se transmettent par mimétisme justement, par les pairs ou par d’autres formes d’organisation qui n’impliquent pas forcement une verbalisation à outrance, où l’écart par rapport à une norme supposée est quasi impossible au risque de se voir reléguée, mise à part du groupe, de la lignée de la famille. Donc pour ma part, c’est simple, lorsque j’étais jeune fille, je faisais ce que les filles de mon âge faisaient, mais jusqu’à un certain point. On s’explorait ensemble, mutuellement, et puis plus tard chacune se ‘maquait’ avec un mec. Etait-ce là une forme de sexualité ? Sans doute oui, puisque c’est comme cela qu’il fallait faire. Mais moi je n’avais pas compris les règles, cela m’a pris énormément de temps de comprendre tous les codes.
- contenu_17_texte : Plus tard, ma plastique d’athlète a attisé les regards. Je me suis alors rendu compte de ce que ce corps suscitait chez les uns et les autres. Les lectures notamment m’ont aidée à comprendre ce que je pouvais ressentir avec mon propre corps, elles m’ont permis d’en explorer personnellement la mécanique, sans pour autant aller jusqu’à m’adonner au plaisir solitaire. Cela restait encore très très cérébral. Puis, je me suis reconnectée à moi-même. Les sensations de mon corps sont revenues, à travers le désir retrouvé, renouvelé pour les femmes. Depuis lors, la sensualité, le désir, le plaisir, la poésie et l’esthétique de la sexualité gouvernent désormais ce corps travaillé, réinvesti et assumé de la jeune cinquantenaire que je suis.
- contenu_15_citation : « La question de la sexualité n’avait pas sa place dans mon univers aussi bien réel que fantasmé ».
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- contenu_16_texte : Par la suite donc, je suis devenue comme amnésique de mon propre corps et je ne l’ai plus ressenti qu’à travers une activité physique intense. J’avais fait siège dans ma tête et mon corps n’était plus qu’outil, que je façonnais pour qu’il me supporte. Je le ressentais uniquement à travers l’activité physique intense. La question de la sexualité n’avait pas sa place dans mon univers aussi bien réel que fantasmé.
- contenu_18_citation : « Je suis bien dans ma tête et dans mon corps aujourd’hui, mais il m’a fallu beaucoup de temps. Chaque personne avance à son propre rythme ».
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- contenu_19_texte : Au risque de paraître vieux jeu, j’ai envie de dire que je ne changerais pas grand-chose à ma propre trajectoire. C’était un contexte, une époque. Les parents font toujours ce qu’ils peuvent, ce qu’ils croient être le meilleur pour leur progéniture. Je suis bien dans ma tête et dans mon corps aujourd’hui, mais il m’a fallu beaucoup de temps. Chaque personne avance à son propre rythme. J’imagine que cette réflexion me traverse parce que j’ai cinquante ans, j’ai eu le temps de voir. Je suis en train de mûrir et j’ai moi-même des enfants dont une jeune fille de 24 ans, et beaucoup de neveux et de nièces de ces âges que je vois cheminer au quotidien.
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Chronique d’une taille 38, peut-être un peu trop grosse.
31/05/17 - 16:19 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Le magazine Femmes Plurielles aime donner la parole à ses lectrices! Aujourd'hui, Lucie Delplanque vous propose sa Chronique d'une taille 38, peut-être un peu trop grosse.
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- contenu_2_introduction : Vous êtes-vous déjà inquiété-e-s de savoir si vous étiez physiquement dans les normes qu’impose la société ? Moi, oui et ma réponse a été de me dire que je n’avais pas une taille « mannequin. » Une taille que certaines jugent être la perfection et presque la normalité quand on voit toutes ces femmes s’exposer en maillot de bain, 50 kilos tout rond sur les réseaux sociaux. Est-ce que cette taille représente réellement la perfection ou bien la normalité ? Aujourd’hui, ce terme « normalité » est devenu bien difficile à définir.
- contenu_3_texte : Il y a quelques mois, une <a href="http://www.konbini.com/fr/tendances-2/zara-ose-vous-dire-aimez-vos-courbes-en-montrant-des-mannequins-xxs/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">campagne de pub irlandaise</a> faisait le tour du monde. Une chaîne de prêt-à-porter invitait les femmes à « aimer leurs courbes. » Jusque-là, je trouvais le message très beau mais l’image qui accompagnait le texte était plutôt déconcertante : on y voit deux adolescentes aux courbes pratiquement inexistantes.
- contenu_6_texte : Cette publicité m’a beaucoup fait réagir parce qu’elle remet en question la définition que l’on donne aux « courbes » dans notre société. Elles peuvent être synonyme de rondeur ou bien simplement synonyme du tracé de notre corps. Je me suis rapidement rendue compte que si les mannequins rondes étaient souvent pointées du doigt, les mannequins très fines l’étaient aussi. Bienvenue dans la société du jugement! Face à ces critiques, le <a href="http://www.madmoizelle.com/body-positive-mouvement-711817" target="_blank" rel="noopener noreferrer">body positive</a> a fait son apparition. Ce mouvement prône l’acceptation par les femmes de leurs formes; qu’elles soient fines ou rondes.
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- contenu_7_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_7_texte_2 : Le Body Positive
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- contenu_7_liens_1_lien : http://www.terrafemina.com/article/pourquoi-apprendre-a-aimer-son-corps-est-un-acte-feministe_a289521/1
- contenu_7_liens_1_texte_lien : Pourquoi apprendre à aimer son corps est un acte féministe?
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- contenu_7_liens_2_lien : http://www.terrafemina.com/article/16-comptes-instagram-body-positive-qui-font-du-bien_a284585/1
- contenu_7_liens_2_texte_lien : Le Body positive sur Instagram
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- contenu_7_liens_3_lien : http://www.madmoizelle.com/body-positive-mouvement-711817
- contenu_7_liens_3_texte_lien : Histoire du mouvement
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- contenu_11_texte : Si j’ose dire que ces silhouettes minces et dénuées de « formes » ne me plaisent pas vraiment… on me rétorque aussi rapidement que je ne suis qu’une jalouse et que c’est à moi de prendre mon corps en main. Par contre, on ne me dira pas qu’elles sont passées sous la souris d’un professionnel de la retouche. On ne me dira pas non plus qu’elles ont appris adopter des poses qui soi-disant les mettent en valeur. Aujourd’hui, les photographes sont eux aussi devenus experts dans ces techniques qui font perdre du poids bien plus vite que n’importe quel régime : un bon angle de la cuisse, la lumière parfaite ou un joli jeu d’ombre agrémentés de la maîtrise des outils Photoshop...
- contenu_12_texte : Cependant, je dois rester honnête : certaines ont un corps qui se rapproche de l’idéal véhiculé par la société. Cadeau de la nature ou sport intensif, c’est tout à leur honneur. Ce qui me pose problème, c’est que tout autour de moi me pousse à penser qu'il n'y aurait qu'une seule forme de beauté qui puisse exister et à laquelle je devrais aspirer : la taille 38, grande mais pas trop, peau blanche mais bronzée, les cheveux long cheveux blond et lisses mais avec du volume... Et si je suis plus grosse ou même plus maigre ? Sans parler des femmes racisées pour lesquelles j'imagine que ces injonctions sont plus pesantes encore!
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- contenu_4_legende : Cette publicité, comme tant d’autres nous ramène face à un réel problème de société…
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- contenu_5_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_5_texte_2 : Les réactions face à cette publicité ont été nombreuses
- contenu_5_liens_0_lien : http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/01/elles-rappellent-la-definition-de-courbes-a-zara-qui-semble-l/
- contenu_5_liens_0_texte_lien : Article du Huffington Post
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- contenu_5_liens_1_lien : http://www.aufeminin.com/tendances/love-your-curves-pourquoi-la-campagne-de-zara-fait-polemique-s2165688.html
- contenu_5_liens_1_texte_lien : Article Auféminin
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- contenu_5_liens_2_texte_lien : Article Kombini
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- contenu_8_citation : « Correspondre aux dictats d’une beauté blanche, mince, blonde et uniforme serait-elle devenue une source de bonheur ? »
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- contenu_9_legende : ©Janni Déler - exemple type de ce phénomène des postbads
- contenu_9_lien : http://jannideler.com/
- contenu_9_texte_lien : ©Janni Déler
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- contenu_10_texte : Chaque jour, je suis bombardée d’images de femmes toutes plus minces les unes que les autres. L’émergence des réseaux sociaux a créé de nouvelles stars : les <a href="https://www.definitions-marketing.com/definition/post-bad/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« post bad »</a>, comme on les nomme. Le principe est simple : elles postent des photos d’elles dans des cadres idylliques me laissant penser que ma vie à moi est bien moins intéressante. En ce qui concerne le corps c’est pareil, en les regardant je me dis que mon physique est bien moins enviable. Elles affichent un bronzage doré, une chevelure de rêve et une taille digne des grands défilés. Et devinez qui sont les abonnées de ses créatures mystiques ? Des jeunes filles qui, comme moi, à force de se comparer à ce genre de personnages, finissent par considérer qu’elles ne sont pas assez jolies pour être heureuses…
Correspondre aux dictats d’une beauté blanche, mince, blonde et uniforme serait-elle devenue une source de bonheur ?
- contenu_13_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_13_texte_2 : A lire sur les injonctions de beauté
- contenu_13_liens_0_lien : https://afrofeminista.com/2016/05/24/etre-noire-a-15-ans/
- contenu_13_liens_0_texte_lien : Témoignage sur "Afrofeminista" - "Être noire à 15 ans"
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- contenu_14_texte : Il est temps de briser les normes. Il est temps de célébrer la diversité des corps. Personne ne devrait nous imposer un idéal. Les femmes devraient pouvoir se sentir belles et bien dans leurs baskets sans avoir à se confronter à un modèle unique. Laissons tomber les diktats de la mode ou de la beauté. Au final, comme le disait Bob Marley, la plus jolie courbe d’une femme, c’est son sourire !
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Témoignage – Post-accouchement, vie de couple et inégalité
17/05/17 - 17:34 Lola d'Estienne d'Orves Nous, vous & elle
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- contenu_0_texte_lien : Lien Pixabay
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- contenu_1_introduction : Après avoir crié sur tous les toits que jamais je n’aurais d’enfant (parce que j’étais une femme libérée), je me suis réveillée un matin et me suis dit : « Oups, j’ai envie ! »
- contenu_2_titre : J-274
- contenu_3_texte : Le test positif en poche (opéré tant bien que mal dans les toilettes du boulot), je ne réalisais pas encore à quel point mon couple, d’apparence égalitaire, allait être mis à l’épreuve. Mais il me faudrait 9 mois, 274 jours, 6570 heures pour m'en rendre compte.
- contenu_4_titre : Jour J
- contenu_5_texte : Malgré la douleur lancinante et répétitive, je me suis rapidement rendu compte que la salle d’accouchement n’était pas le terrain le plus favorable aux rapports égalitaires. En arrivant en salle d’accouchement, j’ai été surprise d’entendre la sage-femme dire à mon partenaire : « Prenez des forces, il va y en avoir pour un moment. Si vous voulez il y a un lit, reposez-vous ! ». Le décor était planté.
12 h plus tard, le bonheur. D’une part, parce que c’était enfin terminé et d’autre part, parce que je découvrais enfin le visage de ce petit être tant attendu.
- contenu_9_titre : Quatre mois plus tard
- contenu_10_texte : Quatre mois s’écoulèrent. I was still alive ! C’était le grand jour, je reprenais le travail. Pas de place en crèche. Il allait falloir trouver une solution pour garder le petit pendant un mois. En papa organisé, mon partenaire avait gardé un mois de congé, au cas où... Ouf !
À ce moment précis, je pensais être arrivée à replacer un peu d’équilibre dans toute cette histoire. Moi, au travail, lui à la maison. Hélas, c’était faux. J’entendais régulièrement mes «copines» s’émerveiller : « Quel père extraordinaire, tu en as de la chance ! ». La colère m’envahissait. J’avais envie de crier. Les 4 mois, 120 jours et bien trop d’heures, passés seule avec mon bébé, ne suscitaient que l’indiff érence la plus totale. Niveau féminisme, dans mon entourage, il y avait encore du travail !
Un jour, cependant, cette victoire que je n’espérais plus arriva. Mon partenaire, qui avait passé un mois avec notre bébé, « avouait ». Il m’a regardée droit dans les yeux et m’a dit ces mots : «C’est inhumain de vivre cela seul. J’aurais dû prendre un congé parental. Je suis désolé de ne pas l’avoir compris avant ».
- contenu_11_titre : Et pour les années à venir...
- contenu_12_texte : En résumé, ce qu’il faut retenir de cette histoire, dont l’issue n’est malheureusement pas des plus « ordinaires », c’est qu’il est essentiel de favoriser des rapports égalitaires au sein du couple par :
<ul>
<li>L’instauration d’un congé paternité obligatoire et la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’emploi selon le genre</li>
<li>La défense des choix individuels en matière d’allaitement</li>
<li>L’éveil à l’esprit critique de tous les citoyen-ne-s. Non, un papa qui reste à la maison pour garder ses enfants ce n’est pas sexy. Si ça l’était, les jeunes mères seraient toutes des bombes sexuelles.</li>
</ul>
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- contenu_6_texte_lien : Kathy DiVincenzo a été victime de dépression post partum et a souhaité témoigner de son expérience
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- contenu_7_titre : J+3
- contenu_8_texte : Nous quittions l’hôpital. Un départ qui signe le début des nuits blanches. Les nuits blanches, c’est un moment inhumain et épuisant. Et encore, je n’allaitais pas. Un nouveau-né mange en moyenne toutes les 3 heures. Soit 8 fois par jour. Un fonctionnement équitable pour traverser les méandres des nuits blanches lorsqu’on n’allaite pas devrait dès lors se dérouler comme suit :
<ul>
<li>19 h : vous donnez le biberon</li>
<li>21 h : vous allez vous coucher</li>
<li>22 h : votre partenaire donne le biberon</li>
<li>22 h 30 : votre partenaire va se coucher</li>
<li>2 h : vous donnez le biberon</li>
<li>2 h 30 : vous allez vous recoucher</li>
<li>5 h : votre partenaire donne le biberon</li>
<li>5 h 30 : votre partenaire va se recoucher</li>
<li>8 h : vous donnez le biberon</li>
<li>8 h 30 : votre journée commence, votre partenaire dort toujours et vous lui en voulez de faire la grasse matinée.</li>
</ul>
Ça, c’est la théorie. Parce qu’en réalité, mon partenaire reprit rapidement le travail après 10 jours, prétextant qu’il n’avait pas le choix. Bref, il me plantait.
J’aurais évidemment rêvé qu’il prenne un congé parental, mais, malgré un féminisme soi-disant, assumé, il m’a dit : « Tu comprends, j’ai déjà pris 10 jours. Tu sais, ce n’est pas super bien vu au boulot ». Oui, il osait me dire ça alors que j’avais pris le risque de ma vie en annonçant au moment de la signature de mon nouveau contrat que j’étais enceinte.
Le quotidien avec un bébé peut être morose. Je parlais à peu de personnes et m’ennuyais la plupart du temps. Lorsque mon compagnon rentrait, c’était tout naturellement que je lui tendais « son » bébé. C’est là qu’il me disait : « Attends, je viens de rentrer, je veux d’abord passer aux toilettes et me relaxer ». Couple « moderne », on en avait pourtant discuté. J’acceptais (bon, ce n’était pas vraiment un choix) de porter le bébé, d’accoucher et de m’en occuper la journée et en échange c’était mon partenaire qui gérait toutes les soirées.
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- contenu_13_legende : Moi-même et Laura expliquons pourquoi on a besoin de temps en dehors du travail après avoir eu un enfant. Voici Nev. Il est fiancé à Laura. Laura est enceinte. Très enceinte. Grâce à Nev. Nous prenons le congé parental très personnellement. Les États-Unis sont très mauvais pour tout ce qui concerne les congés payés pour les mères. En fait, les USA sont le seul pays industrialisé qui n’offre pas de congé maternité payé. L’autre gros problème vient avec le congé paternité. En moyenne, les mères reçoivent 106 jours de congé payé pour un nouveau bébé, quand les pères n’en reçoivent que sept. Une semaine seulement. Enfin, ces politiques sont véritablement sexistes. Ça dit en gros que s’occuper d’un enfant est le travail d’une femme. Et ce n’est pas le genre de relation que nous avons. Pas vrai bébé ? C’est vrai, bébé. Dans les faits, une étude en Suède a récemment découvert que pour chaque mois de congé paternité qu’un homme prend, les revenus de sa partenaire augmentent en moyenne de 7%. Ces premiers mois sont un moment crucial pour me lier avec ma fille. Quand un père passe du temps avec son bébé, ça peut en fait le rendre plus intelligent. Des chercheurs en Norvège ont découvert que le congé paternité pouvait améliorer les performances scolaires d’un enfant en école secondaire. Enfin, même dans les pays qui ont un congé paternité payé, la plupart des hommes ne le prennent pas parce qu’ils ont peur du ridicule cliché de l’ « homme au foyer ». Quand un gars en connait un autre qui prend ces congés, il a plus de chance de le faire lui-même. C’est contagieux. Mais contrairement à ce qui est contagieux en général, celui-ci est bon pour les enfants.
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- contenu_13_texte_lien : Leur vidéo
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- contenu_14_legende : © Camila Cordeiro
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- contenu_15_titre : LE POINT EN + : Le syndrome Post Partum
- contenu_16_texte : Le syndrome post partum est une dépression qui survient après la naissance d'un enfant. Il a longtemps été un tabou, en cherchant à cacher la détresse des femmes livrées à elles même au moment de l'arrivée de leur enfant, seules à devoir s'en occuper (qu'elles soient célibataires ou non). Elle peut être accompagnée d'un syndrome pré-partum (pendant la grossesse).
On l'appelle aussi "baby blues" dans une tentative de rendre l'expression moins lourde, mais il s'agit d'une véritable dépression qui peut entraîner un rejet de l'enfant si elle n'est pas partagée par ces femmes qui restent souvent dans le silence, emplies de culpabilité à l'idée de ne pas être la "maman parfaite". Alors que certaines ne le ressentent qu'une dizaine de jours, il peut s'éterniser pendant des mois. Enfin, on ne connait pas exactement les causes de cette dépression. Changements hormonaux, pressions de la société ou simplement brutalité de la réalisation de l'accouchement, entrainant un stress, sont des causes avancées par les médecins. Mais il n'existe de toute façon pas de déclencheur unique.
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- contenu_17_legende : "Tous ceux que je connaissais qui avaient des enfants me donnaient l’impression d’avoir le meilleur moment de leur vie, mais je n’arrivais pas à dire que je paniquaus. La dépression postpartum est pour moi le moment où l’on se déconnecte de son bébé. Un insurmontable et incontrolable sentiment d’anxiété. Une des nombreuses maladies qui affectent les mères. Quand je suis tombée enceinte, je suis directement devenue maussade. En plus de ça, j’avais des fibromes, qui sont des tumeurs qui grandissent dans votre uterus, et j’avais très peur. J’ai su que je faisais une dépression postpartum quand je suis allée pomper mon lait au travail pour la première fois, et j’ai fondu en larmes. Je me rappelle avoir répété à mon mari « Tu sais, les gens n’ont pas arrêté de dire que je serais très émotive, mais je me sens bien ». En vérité, j’étais vidée d’émotions. Juste après avoir accouché, c’était l’anniversaire de mon mari, donc je lui ai fait un gateau et j’ai invité du monde, et ils n’en revenaient pas que je fasse tout ça. Mais j’avais l’impression que c’était mon devoir que de célébrer son anniversaire, d’essayer de m’occuper de mon enfant, et de revenir avec un sourire sur les lèvres. Je croyais que tous les parents autour de moi savaient ce qu’ils faisaient, et je me sentais comme une erreur humaine. Quand mon fils avait quatre mois, je me rappelle l’avoir nourri au sein, mais il n’arrêtait pas de pleurer. Je l’ai mis en face de moi et je lui ai juste crié « arrête de pleurer ! ». C’est probablement à ce moment-là que j’ai réalisé que j’avais besoin d’aide. C’est un vrai sentiment de défaite, savoir que c’est quelque chose sur laquelle je n’ai pas de contrôle."
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- contenu_17_texte_lien : Des mères parlent de leur dépression post partum
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Tu veux ou tu veux pas ?
03/05/17 - 17:06 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : « Coincée contre un mur, il ne lui restait plus d’autres choix que de s’abandonner aux lèvres et aux mains de cet inconnu qu’elle venait de rencontrer ». Je ne sais pas vous, mais moi ce genre de phrase que l’on pourrait trouver dans beaucoup de comédies romantiques ou érotiques, ça me fait flipper. Ça me glace le sang parce que c’est socialement accepté. Ça me fait froid dans le dos tant la question du consentement dans cette situation est complètement évacuée. Pire, la contrainte est présentée comme quelque chose d’excitant.
- contenu_2_titre : Pas de sexe sans consentement
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- contenu_3_legende : Consentement expliqué avec une tasse de thé
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- contenu_4_citation : « Ce qu’il faut en retenir c’est qu’il y a consentement s’il y a un accord explicite des partenaires. Quels que soient les jeux ou les pratiques sexuelles, le respect et la communication sont primordiaux ».
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- contenu_5_texte : Le consentement sexuel c’est très simple : certains l’expliquent avec <a href="http://cheekmagazine.fr/societe/sexe-le-consentement-cest-simple-comme-une-tasse-de-the/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">une tasse de thé</a> , d’autres avec <a href="http://www.madmoizelle.com/consentement-metaphores-387053" target="_blank" rel="noopener noreferrer">des métaphores très simples</a> et la youtubeuse <a href="https://www.youtube.com/channel/UCFX86PoBqX1od53D3_rxRdg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Teresa Lee</a> le compare même à la <a href="https://www.youtube.com/watch?v=14aS-N6aVNc" target="_blank" rel="noopener noreferrer">masturbation</a>. Ce qu’il faut en retenir c’est qu’<strong>il y a consentement s’il y a un accord explicite des partenaires.</strong> Quels que soient les jeux ou les pratiques sexuelles, le respect et la communication sont primordiaux. Mais soyons honnêtes, le consentement dans la culture populaire est rarement présenté comme quelque chose de sexy. Bien au contraire, la blogueuse féministe <a href="http://www.crepegeorgette.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Crêpes Georgette</a> affirme dans son article <a href="http://www.crepegeorgette.com/2015/12/01/non-consentement-sexuel-feminin-excitant/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Le non consentement sexuel féminin est-il excitant ? »</a> que « toutes nos pratiques culturelles sont imprégnées, et ce, depuis des siècles, par l’idée que les violences sexuelles sont érotiques, séduisantes, excitantes, et que le non-consentement féminin, en plus de n’avoir pas grande importance, est excitant ». Cela fait partie de <a href="http://www.femmes-plurielles.be/le-viol-tacitement-autorise-ou-la-culture-du-viol/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la culture du viol</a>. Ainsi, même si les médias, aujourd’hui, ne cessent de rappeler l’horreur du viol , ils nous conditionnent, par ailleurs, à être excités par la négation du consentement. Ce paradoxe réduit ainsi la définition d’un viol à une agression par un inconnu armé sur une femme sans défense. Pourtant, <a href="http://www.planningsfps.be/activites/Violences-sexuelles/Pages/default.aspx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dans 80 % des cas, l’auteur est connu de la victime et les viols conjugaux représentent près de la moitié des cas.</a> On voit naître une distinction entre un viol « violent », monstrueux et intolérable et un viol « doux », acceptable. Pourtant un viol, se définit bien plus largement par l’absence de consentement. Et, il est parfois nécessaire de le rappeler, céder n’est pas consentir. Trop souvent, le consentement est considéré comme sous-entendu, il reste de l’ordre du non-dit.
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- contenu_6_legende : A lire cette excellente BD de ©Dansmontiroir où elle explique la difficulté de reconnaître un viol comme tel, surtout en cas de viol conjugal
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- contenu_6_texte_lien : "Appeler un viol, un viol"
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- contenu_7_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_7_texte_2 :
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- contenu_7_liens_0_texte_lien : Le consentement expliqué par Simonae
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- contenu_7_liens_1_texte_lien : Vulgarisation par Poulet Rotique
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- contenu_8_titre : La "zone grise" n'existe pas !
- contenu_10_texte : Certains parlent alors de la mythique « <a href="https://pouletrotique.com/2015/07/07/consentement-zone-grise-mots-simples/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">zone grise</a> ». Cette zone floue où l’un-e des partenaires n’a pas formulé un « non » clair et qui pourrait mener à un abus. Sauf que j’ai une exclusivité pour vous ! Un long regard langoureux ne vaut pas 1000 mots quand il s’agit de consentement ! Le fait qu’une femme tourne sensuellement sa mèche de cheveux en se mordillant la lèvre ne veut pas spécialement dire qu’elle veut que vous lui fassiez l’amour sauvagement ! Si vous invitez quelqu’un pour un dernier verre chez vous, vous n’êtes pas obligé-e de coucher avec lui/elle. Et même si, juste avant de jouir votre partenaire ne veut plus continuer, c’est son droit ! La zone grise n’existe pas, parce que le consentement ne va pas de soi. <strong>L’absence de non ne veut pas dire oui ! </strong>
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- contenu_12_texte : Notre environnement patriarcal nous envahit de messages selon lesquels ce serait aux hommes de prendre les initiatives et aux femmes de se forcer un peu. Ce serait ça, les règles du jeu : les femmes disent non en pensant oui et l’érotisme se construit sur l’ambiguïté du désir. Cette vision est problématique, car elle invisibilise la frontière entre jeu érotique et violence sexuelle.
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- contenu_14_titre : La communication c'est la clé
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- contenu_17_texte : Pourtant tout réside dans quelque chose d’aussi simple que la communication. La chaine YouTube <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLAuBk58zr0d-BZasqM3dRo1FEeqwKKeVb" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« F*ck yes »</a> l’a bien compris. Elle propose ainsi une série de petites vidéos montrant combien le consentement dans le sexe peut-être sexy. C’est ce genre de scènes que l'on voudrait voir plus souvent dans nos films et nos séries ! Parce que quand les limites sont claires et quand on sait exactement ce que son-sa partenaire aime/veut/désire, c’est là qu’on prend le plus son pied ! Alors… Let’s talk about sex ?
- contenu_18_texte_1 : Pour aller plus loin :
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- contenu_18_liens_0_texte_lien : Article sur le consentement, la zone grise et la culture du viol
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- contenu_18_liens_2_texte_lien : Dans mon tiroir - "Appeler un viol, un viol"
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1 Commentaire
L’idéal de maternité imposé aux femmes
10/04/17 - 11:56 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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No kids club
29/11/16 - 11:39 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : « Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Comme un vieux slogan publicitaire qui a fait ses preuves, la formule ne cherche plus à convaincre tant elle est assurée que nous la chantonnerons toujours. Et pourtant certaines en on marre de cette musique, et c’est bien leur droit !
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- contenu_1_legende : ©Gratispsfljgij
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- contenu_2_texte : La maternité, aujourd’hui, reste une institution inébranlable. Pourtant, animées par des convictions politiques fortes, blessées par des expériences difficiles à surmonter ou manquant simplement d’intérêt pour la « noble mission » de parent, les raisons de ne pas vouloir d’enfants sont multiples.
- contenu_3_titre : Et toi, pourquoi t’en as ?
- contenu_4_texte : Si dans un sens la question semble absurde tant c’est « tout naturel voyons, tic-tac tic-tac il était temps que je m’y mette ! » quand on ose clamer que l’on ne désire pas d’enfant, il semble toujours nécessaire de devoir s’expliquer…
Même si, évidemment,<strong> le simple fait de ne pas en avoir envie suffit</strong>, <a href="http://www.huffingtonpost.fr/sezin-koehler/8-raisons-de-ne-pas-avoir-d-enfants_b_5834190.html">Sezin Koehler</a>, pour le Huffington Post, nous livre ici une liste non-exhaustive de 8 raisons, partagées avec de nombreuses femmes, pour lesquelles elle ne désire pas avoir d’enfant.
- contenu_5_titre : Ce n’est pas grave si…
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- contenu_7_texte : Souvent, le choix de ne pas devenir mère suscite des réactions et des interrogations qui, bien que ne partant probablement pas d’un mauvais fond, peuvent être plus fatigantes qu’un cd rayé de Céline Dion.
<strong>Alors, Ce n’est pas grave si…</strong>
<ul>
<li>Tu as de l’amour à revendre, que tu aimes t’occuper des autres et que malgré tout…</li>
<li>Tu ne veux pas d’enfant !</li>
<li>Tu as eu une enfance merveilleuse et des parents formidables et que malgré tout…</li>
<li>Tu ne veux pas d’enfant !</li>
<li>Tu aimes être amoureuse et que tu souhaites partager ta vie avec quelqu’un et que malgré tout…</li>
<li>Tu ne veux pas d’enfant !</li>
<li>Tu es plus fertile qu’une terre brûlée donnant plus de blé qu'un meilleur avril et que malgré tout…</li>
<li>Tu ne veux pas d’enfant !</li>
<li>Ce n’est pas grave parce que c’est ta décision et que <strong>tu disposes de ton corps et de ta vie comme tu l’entends !</strong></li>
</ul>
- contenu_8_citation : « Tu ne veux pas d’enfant !
Ce n’est pas grave parce que c’est ta décision et que tu disposes de ton corps et de ta vie comme tu l’entends ! »
- contenu_8_photo_moyenne : 201
- contenu_9_texte : <a href="http://nepsie.fr/leblog/2014/12/06/la-plus-belle-chose-au-monde/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La plus belle chose au monde c’est d’avoir le choix !</a> et Nepsie nous le prouve bien… va y jeter un œil, tu vas rire !
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- articles_lies : a:3:{i:0;s:4:"1262";i:1;s:4:"3037";i:2;s:4:"6680";}
- contenu_10_titre : Et vous, c’est pour bientôt ?
- contenu_11_texte : Si tu peines parfois à te défendre voici un petit recueil des interrogations exaspérantes les plus communes… pour chacune d’elles, une attitude à adopter accompagnée d’un exemple concret…rien que ça !
<ol>
<li><strong>« Et vous… c’est pour bientôt ? »</strong>
« Oh oui, on a hâte ! c’est pour mardi prochain, au mois d’août tout va plus vite, vous pensez bien… ils sont tellement nombreux à les abandonner, attachés à un tronc d’arbre. »
--> L’ignorance</li>
<li><strong>« Regaaaarde il sourit ! Ose dire que ça ne te donne pas envie? »</strong>
Attendez qu’il fasse caca, proposez votre aide pour changer la couche et écriez-vous…. « Aaaah oui, ça a l’air fa-bu-leux »
--> La mauvaise foi</li>
<li><strong>« C’est tout de même un peu égoïste, non ? »</strong>
« Il me reste 6 mois à vivre, faire un enfant pour le laisser orphelin, ça c’est égoïste n’est-il pas ? »
--> L’humour noir ( n’utilise cette technique ni avec ta mère, ni avec ta voisine cardiaque)</li>
<li><strong>« Oh… pardon, vous êtes peut-être stérile… la médecine fait des miracles de nos jours vous savez. »</strong>
« Ah je me disais aussi que ton nez était moins gros que la dernière fois… miraculeux en effet ! »
--> Le cynisme</li>
<li><strong>« Attention qu’après l’heure c’est plus l’heure, puis faudrait pas non plus qu’on vous prenne pour la mamy ! »</strong>
Il est certes bien plus flatteur d’avoir l’air de la grande sœur
Cependant au fil des ans, bien qu’un peu trop arrogant
J’ai pris la grande décision, de répondre à tous ces cons
« Mêlez-vous de votre utérus, je n’ai que faire d’un fœtus ! »
--> La poésie (bon, c’est vrai je manquais d’arguments mais testez-le, je vous assure que ça surprend !)</li>
</ol>
- contenu_12_texte : Sinon, pour qu’on vous lâche enfin les ovaires (c’est <a href="http://toutva-mieux.blogspot.nl/2014/09/si-jaurais-su.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Julie Guillot</a> qui l’a dit !) vous pouvez aussi proposer à vos copains moralisateurs de lire <a href="http://toutva-mieux.blogspot.nl/2014/09/si-jaurais-su.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ceci </a>!
- contenu_13_photo_grande : 206
- contenu_13_legende : ©Julie Guillot - Blog "Tout va mieux"
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- contenu_14_titre : Détrompedefallopez-vous, je sais ce que je fais !
- contenu_18_texte : Le désir d’enfants va trop souvent « de soi » sans nécessairement faire l’objet d’une profonde réflexion tant la société, et en particulier les filles, ont intériorisé ce désir. Avoir des enfants se voit alors érigé en norme imposée à tous et aux femmes particulièrement. En effet, la question du désir d’enfant ne risque-t-elle pas de se voir bouleversée le jour où les rôles parentaux et les tâches domestiques deviendront vraiment partagés de façon égalitaire ?
Si le choix de ne pas faire d’enfant est encore souvent associé à celui d’une vie marginale, il est faux de dire qu’il est impossible de s’épanouir sans enfant. Aller à l’encontre des attentes de la société demande beaucoup d’énergie et fait parfois naître en nous le doute.
Mais nous ne serons maîtresses et maitres de nos destins que lorsque nous serons libres de nous identifier ou non à des rôles qui aujourd’hui sont encore trop souvent définis en fonction de nos genres, de nos apparences, de nos appartenances culturelles ou sociales.
<strong>La richesse de notre société réside dans la pluralité de celles et ceux qui la constituent</strong>. Une notion qu’il semble plus que jamais important de rappeler.
- contenu_19_citation : L’objectif de cet article n’est surtout pas de culpabiliser ou de juger celles et ceux qui désirent des enfants mais de souligner que ce choix devrait être libre de toute pression sociale ! L’épanouissement personnel est possible avec ou sans enfant et ne pas en vouloir n’est pas une critique de celles qui en veulent…
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- contenu_1_introduction : « Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Comme un vieux slogan publicitaire qui a fait ses preuves, la formule ne cherche plus à convaincre tant elle est assurée que nous la chantonnerons toujours. Et pourtant certaines en on marre de cette musique, et c’est bien leur droit !
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- contenu_6_titre : Ce n’est pas grave si…
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- contenu_8_texte : Souvent, le choix de ne pas devenir mère suscite des réactions et des interrogations qui, bien que ne partant probablement pas d’un mauvais fond, peuvent être plus fatigantes qu’un cd rayé de Céline Dion.
Alors, Ce n’est pas grave si…
Tu as de l’amour à revendre, que tu aimes t’occuper des autres et que malgré tout…
Tu ne veux pas d’enfant !
Tu as eu une enfance merveilleuse et des parents formidables et que malgré tout…
Tu ne veux pas d’enfant !
Tu aimes être amoureuse et que tu souhaites partager ta vie avec quelqu’un et que malgré tout…
Tu ne veux pas d’enfant !
Tu es plus fertile qu’une terre brûlée donnant plus de blé qu'un meilleur avril et que malgré tout…
Tu ne veux pas d’enfant !
Ce n’est pas grave parce que c’est ta décision et que <strong>tu disposes de ton corps et de ta vie comme tu l’entends !</strong>
- contenu_9_citation : « Tu ne veux pas d’enfant !
Ce n’est pas grave parce que c’est ta décision et que tu disposes de ton corps et de ta vie comme tu l’entends ! »
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- contenu_10_texte : <a href="http://nepsie.fr/leblog/2014/12/06/la-plus-belle-chose-au-monde/" target="_blank">La plus belle chose au monde c’est d’avoir le choix !</a> et Nepsie nous le prouve bien… va y jeter un œil, tu vas rire !
- contenu_11_titre : Et vous, c’est pour bientôt ?
- contenu_13_texte : Sinon, pour qu’on vous lâche enfin les ovaires (c’est <a href="http://toutva-mieux.blogspot.nl/2014/09/si-jaurais-su.html" target="_blank">Julie Guillot</a> qui l’a dit !) vous pouvez aussi proposer à vos copains moralisateurs de lire <a href="http://toutva-mieux.blogspot.nl/2014/09/si-jaurais-su.html" target="_blank">ceci </a>!
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- contenu_15_titre : Détrompedefallopez-vous, je sais ce que je fais !
- contenu_16_texte : Dans l’esprit collectif la maternité est trop souvent représentée comme un bonheur sans faille et une source d’épanouissement sans limite, la refuser semble alors relever d’un discours immature, pour ne pas dire puéril.
C’est en partie pour cette raison que <strong>la stérilisation féminine</strong> reste un tabou, parce qu’il s’agit d’une procédure irréversible. Et alors que des patientes jugées trop jeunes se voient refuser leur demande d’intervention, la loi impose aux autres un délai de réflexion de quatre mois après leur première consultation médicale. Un temps d’attente extrêmement long, qui ne connait pas d’équivalent dans le cadre d’une vasectomie. De là à dire que le droit des femmes à disposer de leur corps est mis en cause, il n’y a qu’un pas que nous n’hésitons pas à franchir.
Dans une époque où il est possible de choisir le moment de sa grossesse, de programmer le temps entre deux naissances, de connaitre le sexe de l’enfant à venir… n’est-il pas paradoxal de ne pas pouvoir faire le choix de la stérilisation ?
Retrouve <a href="http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/jai-decide-detre-sterile-le-webdocumentaire-sur-la-sterilisation-volontaire-des-femmes-qui-ne-veulent-pas-etre-meres/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a> les témoignages de trois jeunes femmes qui ont ou qui comptent passer le cap de la stérilisation.
- contenu_17_titre : Décider d’avoir des enfants ou non doit être un choix libéré de toute convention sociale.
- contenu_18_photo_grande : 207
- contenu_18_legende : « Au lieu d'instinct, ne vaudrait-il pas mieux parler d'une fabuleuse pression sociale pour que la femme ne puisse s'accomplir que dans la maternité? » Elisabeth Badinter, L'amour en plus
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- contenu_20_citation : L’objectif de cet article n’est surtout pas de culpabiliser ou de juger celles et ceux qui désirent des enfants mais de souligner que ce choix devrait être libre de toute pression sociale ! L’épanouissement personnel est possible avec ou sans enfant et ne pas en vouloir n’est pas une critique de celles qui en veulent…
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- contenu_8_legende : ©Nepsie - http://nepsie.fr/leblog/
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Si le choix de ne pas faire d’enfant est encore souvent associé à celui d’une vie marginale, il est faux de dire qu’il est impossible de s’épanouir sans enfant. Aller à l’encontre des attentes de la société demande beaucoup d’énergie et fait parfois naître en nous le doute.
Mais nous ne serons maîtresses et maitres de nos destins que lorsque nous serons libres de nous identifier ou non à des rôles qui aujourd’hui sont encore trop souvent définis en fonction de nos genres, de nos apparences, de nos appartenances culturelles ou sociales.
<strong>La richesse de notre société réside dans la pluralité de celles et ceux qui la constituent</strong>. Une notion qu’il semble plus que jamais important de rappeler.
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- contenu_22_texte_1 : Si le sujet t’intéresse
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- contenu_22_liens_1_texte_lien : BD sur le désir d'enfant
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- contenu_22_liens_2_lien : http://www.slate.fr/story/117329/violence-verbale-inouie-femmes-qui-ne-veulent-pas-denfant
- contenu_22_liens_2_texte_lien : Article Slate sur la violence verbale faite au femmes qui ne veulent pas d'enfants
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Parlons clito !
09/03/17 - 17:58 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Depuis quelques années seulement, le clitoris, ce soi-disant « petit bouton » se situant entre les cuisses féminines, fait parler de lui ! Enfin me direz-vous ! Il aura fallu attendre la fin des années 90 pour que les scientifiques commencent à s'intéresser vraiment à cet organe sexuel et que la médecine modifie quelque peu sa vision androcentrée de la sexualité.
- contenu_2_texte : Le clitoris est le seul organe du corps humain entièrement dédié au plaisir et c’est un organe exclusivement féminin ! Seulement, voilà, terre du plaisir féminin, il signe également la fin d’un système sexuel hétéronormé puisqu’il ouvre également la possibilité pour la femme d’avoir un orgasme avec une autre femme, et aussi seule, en se masturbant. Ainsi, bien que le clitoris soit connu depuis l‘Antiquité, il est resté très longtemps dans l’ombre...
- contenu_3_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_3_texte_2 :
- contenu_3_liens_0_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/wp-content/uploads/2017/01/analyse2016-Sexualite-et-emancipation.pdf
- contenu_3_liens_0_texte_lien : Analyse FPS- "De la découverte du plaisir féminin à l’émancipation de la femme"
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- contenu_4_titre : Un peu d'histoire
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- contenu_6_texte : Alors que les anatomistes de l’Antiquité l’avaient déjà découvert, à partir du 18e siècle, le clitoris disparaît des planches d’anatomie, le corps sexué n’étant destiné qu’à la procréation et, par conséquent, le clitoris ne servant à rien.
En effet, déjà en – 400, la “columella” (nom antique du clitoris) « était déclarée organe du plaisir féminin par le médecin et philosophe Hippocrate ». Mais malgré cette découverte, on ne trouve pratiquement aucune autre mention du clitoris dans les ouvrages scientifiques. La sexualité des femmes fait peur, il faut donc la cacher. C’est ainsi que le clitoris a même été banni des manuels de chirurgie, et supprimé de la plupart des dictionnaires entre les années 1930 et 1960 (<a href="https://www.scienceshumaines.com/de-quand-date-la-decouverte-du-clitoris_fr_36575.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Rébillard, 2016)</a>.
En 1998, une scientifique australienne découvre que le gland du clitoris n’est en fait que sa partie émergée. Aujourd’hui, on découvre que le clitoris, qui mesure en réalité entre 7 à 10 cm et innerve le vagin de part et d’autre possède plus de 8000 terminaisons nerveuses ! Qu’il est bien plus complexe qu’il n’y paraît et que la découverte de son activité lors de l’excitation sexuelle bouleverse la distinction entre orgasme clitoridien et orgasme vaginal…
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- contenu_7_citation : « Parce qu’il est important que les femmes se connaissent elles-mêmes pour vivre une sexualité épanouie. Parce qu’une meilleure information sur le plaisir féminin permettra une réelle égalité entre les femmes et les hommes dans la recherche du plaisir ».
- contenu_7_alignement : droit
- contenu_8_titre : Pourquoi parler du clitoris?
- contenu_9_texte : Parce que le fait de l’oublier, de le nier ou de le <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/12/21/les-femmes-coupees-et-le-tabou-de-l-excision_5052399_3224.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">mutiler</a> est à la base d’une situation inégalitaire. Parce qu’il est important que les femmes se connaissent elles-mêmes pour vivre une sexualité épanouie. Parce qu’une meilleure information sur le plaisir féminin permettra une réelle égalité entre les femmes et les hommes dans la recherche du plaisir.
Cependant, la culture et les mœurs sont difficiles à changer, surtout lorsque les manuels scolaires ne remplissent pas leur mission en perpétuant un savoir principalement tourné vers la sexualité masculine, invisibilisant ainsi dès les rangs de l’école l’existence même d’une sexualité féminine. Aujourd’hui, en France, « un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles ont un clitoris, tandis que 68 % des garçons de 4e et de 3e (de niveau secondaire en Belgique) ignorent la fonction de cet organe (<a href="http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_rapport_sur_l_education_a_la_sexualite_synthese_et_fiches_pratiques.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mallaval, Ballet, 2016</a>). L’éducation sexuelle préconisée par l’<a href="http://www.planningsfps.be/CPF/animations/Pages/EVRAS.aspx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">EVRAS </a>est donc indispensable!
- contenu_10_video : https://vimeo.com/222111805
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- contenu_11_texte_1 : Pour aller plus loin :
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- contenu_11_liens_0_texte_lien : Libréation - "La sexualité est-elle bien enseignée aux jeunes?"
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- contenu_12_titre : Volcan/Une histoire du clitoris
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- contenu_13_legende : ©Théâtre de poche
- contenu_13_lien : http://poche.be/spectacle/volcanunehistoireduclitoris
- contenu_13_texte_lien : en savoir plus sur la pièce
- contenu_13_type : interne
- contenu_14_texte : En novembre 2016, le <a href="http://www.poche.be/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">théâtre de Poche de Bruxelles</a> a consacré <a href="http://poche.be/spectacle/volcanunehistoireduclitoris" target="_blank" rel="noopener noreferrer">un spectacle</a> uniquement au clitoris et à la sexualité féminine. L’organe sexuel y est examiné en long et en large, tant sous son aspect social, culturel que politique. À l’heure où les instances scientifiques rechignent encore à financer la recherche sur le clitoris et où celui-ci peine à trouver sa place dans les manuels de sexologie et dans les cours d'éducation sexuelle.
La pièce de théâtre, en éclairant certains aspects de l'histoire du clitoris, tend à refléter et à encourager une nouvelle conception qui émerge dans la société occidentale, où, la femme, si elle le souhaite, peut s'affranchir d'un modèle patriarcal qui la pousse à méconnaitre ou à dévaloriser son corps. Par la connaissance et la maîtrise de son propre plaisir, elle peut ainsi accéder à son autonomie, et faire profiter de cette liberté nouvelle.
Alors, allons-nous, femmes et hommes, enfin parler sans rougir du clitoris ? Les mots (vagin, clitoris…) et les représentations de la sexualité féminine vont-ils passer dans le langage courant comme ceux de la sexualité masculine ?
- contenu_15_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_15_texte_2 :
- contenu_15_liens_0_lien : http://www.femmesprevoyantes.be/2014/01/30/brochure-a-la-recherche-du-plaisir/
- contenu_15_liens_0_texte_lien : A la recherche du plaisir
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- contenu_15_liens_1_texte_lien : Faut-il avoir peur du point G ? Une rencontre avec Odile Buisson
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- contenu_15_liens_2_texte_lien : "La revanche du clitoris"
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- contenu_15_liens_3_lien : http://poche.be/spectacle/volcanunehistoireduclitoris
- contenu_15_liens_3_texte_lien : Plus d'infos sur la pièce "Volcan"
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- contenu_15_liens_4_lien : https://odilefillod.wixsite.com/clitoris
- contenu_15_liens_4_texte_lien : Clit'info - le site d'informations sur le clito
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- contenu_15_liens_5_lien : https://abonnes.lemonde.fr/festival/visuel/2018/10/02/l-interview-exclusive-du-clitoris-par-la-dessinatrice-cy_5363270_4415198.html?
- contenu_15_liens_5_texte_lien : Cy - Le Monde -L'interview exclusive du clitoris
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Le Set d’Agression sexuelle (SAS) : un kit qui récolte les preuves
06/03/17 - 18:00 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_0_texte_lien : Son blog
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- contenu_1_introduction : Le Set d’Agression sexuelle (SAS), c’est l’instrument médical qui permet de récolter les preuves d’une agression sexuelle. Que l’on décide de déposer une plainte ou pas. En pratique, comment ça marche?
- contenu_2_texte : Déposer plainte, c’est une étape clé dans le parcours d’une victime d’agression sexuelle. Celle-ci est encouragée à faire immédiatement appel à la police. La plainte est enregistrée après audition de la victime. La police requiert ensuite l’autorisation de procéder à un examen médico-légal auprès du Parquet.
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- contenu_4_titre : Le SAS, ça consiste en quoi ?
- contenu_5_citation : « La victime n'a que peu de temps pour procéder à ce test : 72 heures après l'agression, les traces visibles du viol ont disparu et elles s'estompent déjà après 24 heures ».
- contenu_5_alignement : droit
- contenu_6_texte : Conçu spécialement pour prélever des traces de <a href="http://www.planningsfps.be/activites/violences-sexuelles/Pages/default.aspx" target="_blank">violences sexuelles</a>, le SAS contient un dossier et des prélèvements numérotés (vêtements, analyses buccales et gynécologiques, cheveux). Il rassemble également des recommandations et des instructions adressées aux médecins, aux policiers et à la victime. Il ne pourra être ouvert que sur autorisation du procureur du Roi. La victime n'a que peu de temps pour procéder à ce test : 72 heures après l'agression, les traces visibles du viol ont disparu et elles s'estompent déjà après 24 heures. Il est également conseillé à la victime d'éviter de se changer et de se laver afin de récolter un maximum d’indices.
Après autorisation du procureur, la victime est accompagnée par les policiers dans l’un des hôpitaux qui pratiquent l’examen médico-légal. Le parcours est parfois inversé lorsque la victime se présente directement à l’hôpital. L’institution fera alors appel à un ou plusieurs policiers pour le dépôt de plainte.
- contenu_7_texte_1 : Tout ce qu’il faut savoir avant d’entamer des démarches judiciaires
- contenu_7_texte_2 :
- contenu_7_liens_0_lien : http://www.sosviol.be/aide/demarches-juridiques.php
- contenu_7_liens_0_texte_lien : SOS Viol
- contenu_7_liens_0_type : externe
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- contenu_7_mise_en_page : simple
- contenu_8_titre : L’importance des soins médicaux et psychologiques après une agression
- contenu_9_texte : Une fois les examens médicaux réalisés, la victime est orientée vers un organisme qui l’accompagnera dans un suivi post-agression, au niveau psychologique, juridique ou social. Comme l’OMS le souligne dans <a href="http://www.who.int/violence_injury_prevention/violence/world_report/en/chap6fr.pdf" target="_blank">son rapport mondial sur la violence et la santé</a>, « la violence sexuelle a de profondes répercussions sur la santé physique et mentale de la victime. Outre les traumatismes physiques, elle est associée à un risque accru de nombreux problèmes de santé sexuelle et génésique, dont les conséquences se font sentir immédiatement, mais aussi des années après l’agression ».
- contenu_10_citation : Le SAS n’est donc qu’une étape dans la prise en charge médicale d’une victime de violences sexuelles.
- contenu_10_alignement : droit
- contenu_11_texte : Le SAS n’est donc qu’une étape dans la prise en charge médicale d’une victime de violences sexuelles. La personne doit pouvoir bénéficier de soins médicaux et psychologiques rendus nécessaires suite à son agression. Il est notamment essentiel de prendre en compte les risques de transmission d’<a href="http://www.planningsfps.be/activites/sida-ist/Pages/default.aspx" target="_blank">infections sexuellement transmissibles</a> (IST) et de grossesse non-désirée.
- contenu_12_texte_1 : Pour aller plus loin
- contenu_12_texte_2 :
- contenu_12_liens_0_lien : http://www.infoviolencessexuelles.be
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- contenu_14_texte : L’<a href="http://www.amnesty.be/IMG/pdf/enquete_version_finale.pdf" target="_blank">État des lieux de la violence sexuelle </a>souligne que si le Ministère de la Justice finance l’analyse médico-légale, la prise en charge recommandée (prise de sang, frottis vaginaux, trithérapie, deux antibiotiques, vaccins pour l’hépatite, pilule du lendemain, test de grossesse) est souvent à charge de la patiente. Ces frais peuvent aller de 70 à 250 euros, selon les soins qui sont remboursés ou non par sa mutuelle. Il n’y a que la trithérapie qui est gratuite mais seulement si elle est administrée dans l’un des <a href="http://preventionsida.org/2340-2/ou-se-soigner/" target="_blank">centres référencés SIDA en Belgique</a> ».
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Faire un bébé toute seule : mode d’emploi
27/12/16 - 12:20 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_0_introduction : Envie d’un enfant, oui. D’une relation ? Pas toujours. Mamans célibataires par choix — ou « choice mothers » en anglais — des femmes décident de se lancer seules dans leur projet de maternité. Une idée qui me séduirait presque, mais concrètement, comment ça se passe quand on décide de faire un bébé en solo ? J’ai tenté l’expérience, en partie du moins.
- contenu_1_titre : 1. Apporter sa touche à la recette
- contenu_2_texte : Bien installée dans mon canapé, je tape dans un célèbre moteur de recherche une phrase dénuée d’ambiguïté : « Je veux faire un bébé toute seule ».
- contenu_3_video : https://www.youtube.com/watch?v=zuNmzTLwjcc
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- contenu_4_texte : Le premier résultat me renvoie sur le forum d’un site tout aussi connu, consacré aux thématiques de la santé. Dans la discussion la plus récente, une femme explique son histoire : angoissée par le temps qui passe et les déceptions amoureuses qui s’accumulent, elle refuse de laisser s’échapper l’occasion d’être mère, quitte à s’atteler seule à la tâche. Les réactions qui suivent sont pour le moins mitigées : « Tu es encore bien jeune pour réagir comme cela. Réfléchis bien, faire un enfant seule, c’est un peu égoïste ! », « Cela ne te fait rien de pigeonner un gars ? », « Sans père c’est dur comment faire pour souffler ? »
- contenu_5_citation : « Chaque femme a le droit de gérer sa vie reproductive comme elle le souhaite. Malheureusement, s’écarter du modèle classique « couple hétérosexuel et exclusif » conduit encore à la stigmatisation »
- contenu_5_alignement : droit
- contenu_6_texte : Chaque femme a le droit de gérer sa vie reproductive comme elle le souhaite. Malheureusement, s’écarter du modèle classique « couple hétérosexuel et exclusif » conduit encore à <a href="http://cheekmagazine.fr/societe/celibat-amour-couple-femmes/" target="_blank">la stigmatisation. </a>Cependant, il ne serait pas exact de dire que la démarche de celles menant seules leur projet de maternité découle toujours d’une volonté de contrevenir au système patriarcal. Selon plusieurs études, la plupart de ces femmes vivent leur projet comme une solution par défaut, voire parfois comme le résultat d’un échec. Parmi, elles les « mamans célibataires par choix » ne seraient en fait qu’une minorité.
Tout comme l’auteure du post sur le forum, ce qui motive avant tout ces femmes, c’est le sentiment de ne plus pouvoir attendre – essentiellement du fait de l’âge. En moyenne, elles ont une quarantaine d’années, sont issues de la classe sociale moyenne, voire supérieure, sont majoritairement hétérosexuelles et vivent seules. Une fois que leur décision est prise, certaines d’entre elles mettent au point des stratégies : par exemple, demander à un ami de leur procurer du sperme. Mais la plupart préfèrent se tourner vers l’<a href="https://www.eugin.fr/traitement-fiv/insemination-artificielle/iad/" target="_blank">insémination artificielle avec don (IAD)</a>, une solution souvent plus rapide et qui présente d’autres avantages : à leurs yeux, le cadre médical renforce la légitimité de la procédure et l’anonymat du don de sperme les sécurise, puisqu’il les met à l’abri d’éventuelles revendications de la part d’un géniteur qu’elles n’auraient pas choisi.
En France, l<a href="http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/05/la-france-refuse-de-reconnaitre-les-bebes-thalys" target="_blank">’insémination artificielle est refusée aux femmes célibataires</a>. Mais comme le souligne l’une des quelques réponses positives reçues ce jour-là sur le forum « <a href="http://www.liberation.fr/societe/2013/01/25/la-belgique-terre-d-accueil-pour-la-pma_876929" target="_blank">Tu peux aller en Belgique</a> ou en Espagne, là-bas ils acceptent de faire des inséminations aux femmes célibataires ! »
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Tout comme l’auteure du post sur le forum, ce qui motive avant tout ces femmes, c’est le sentiment de ne plus pouvoir attendre – essentiellement du fait de l’âge. En moyenne, elles ont une quarantaine d’années, sont issues de la classe sociale moyenne, voire supérieure, sont majoritairement hétérosexuelles et vivent seules. Une fois que leur décision est prise, certaines d’entre elles mettent au point des stratégies : par exemple, demander à un ami de leur procurer du sperme. Mais la plupart préfèrent se tourner vers l’<a href="https://www.eugin.fr/traitement-fiv/insemination-artificielle/iad/" target="_blank">insémination artificielle avec don (IAD)</a>, une solution souvent plus rapide et qui présente d’autres avantages : à leurs yeux, le cadre médical renforce la légitimité de la procédure et l’anonymat du don de sperme les sécurise, puisqu’il les met à l’abri d’éventuelles revendications de la part d’un géniteur qu’elles n’auraient pas choisi.
En France, l<a href="http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/05/la-france-refuse-de-reconnaitre-les-bebes-thalys" target="_blank">’insémination artificielle est refusée aux femmes célibataires</a>. Mais comme le souligne l’une des quelques réponses positives reçues ce jour-là sur le forum « <a href="http://www.liberation.fr/societe/2013/01/25/la-belgique-terre-d-accueil-pour-la-pma_876929" target="_blank">Tu peux aller en Belgique</a> ou en Espagne, là-bas ils acceptent de faire des inséminations aux femmes célibataires ! »
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- contenu_16_texte : En fonction de mon profil, la clinique me propose deux options : l’insémination artificielle avec don de sperme ou la fécondation in vitro avec mes propres ovules. La première technique offrirait une probabilité de grossesse certifiée pouvant atteindre 29 % lors de la première insémination, la seconde atteint un taux de réussite de 61 %. Elle coûte cependant plus cher : 4820 euros, soit plus du double de l’option A, qui atteint 1490 euros.
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- contenu_18_texte : C’est bon à savoir, mais je n’irai pas jusqu’à Barcelone si les cliniques belges m’offrent les mêmes possibilités, surtout que le prix indiqué n’inclut pas les tests médicaux préalables, la médication et bien entendu les voyages et séjours sur place, qui peuvent varier de 15 jours à un mois. En parlant de médication, il faut d’abord que je trouve le bon père. Père ? Je me surprends à utiliser un terme qui n’a pourtant rien à faire dans cette histoire. Ce sont plutôt des échantillons de sperme qu’il me faut. Une nouvelle recherche m’apprend que les banques de sperme belges sont en pleine pénurie. Faute de donneurs, elles doivent se tourner vers d’autres pays, dont le Danemark. Ce qui me conduit à <a href="https://dk-fr.cryosinternational.com/" target="_blank">Cryos International</a>. Il s’agit de la banque de sperme la plus fournie au monde. L’interface du site est très agréable et dès la page d’accueil, il m’est proposé de choisir le profil de mon donneur idéal.
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- contenu_20_texte : Beaucoup de mères célibataires recourant à des IAD cherchent à favoriser la ressemblance entre elle et l’enfant. Il s’agit d’une stratégie pour éviter la stigmatisation vis-à-vis de cette pratique ou les éventuels doutes sur la légitimité de leur famille. Personnellement, j’ai toujours eu un faible pour Gael Garcia Bernal, l’acteur qui interprétait Che Guevara dans le film Diario De Motocicleta. Bref. Je coche mes options : type hispanique, cheveux bruns foncés et yeux bruns verts. Je me dis que des hommes comme ça, je n’en croise pas tous les jours et qu’avec un peu de chance je tomberais sur la semence de Gael lui-même. La réponse est sans appel : aucun donneur ne correspond à mes critères.
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- contenu_22_texte : Je revois mes prétentions à la baisse : en me contentant des yeux verts et des cheveux bruns, j’ai cette fois le choix entre cinq hommes. Un seul a accepté d’indiquer son nom, les autres sont présentés comme des numéros : 9055, 9027… En Belgique, le don le don est soit anonyme soit semi-anonyme (identifiable à la majorité de l'enfant).
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- contenu_24_texte : Je suis curieuse et cherche à avoir plus de détails. L’un est Danois et étudiant en économie. J’ai la possibilité de l’ajouter à mes favoris ou de consulter les autres profils. Je me tourne vers le 9133 qui mesure 1m95 et possède un master en communication.
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- contenu_26_texte : Je me dis que si l'on s’était connus dans la vie de tous les jours, on aurait peut-être eu des choses à se dire. Et à nouveau, je me questionne : ne suis-je pas en train de me projeter dans une relation ?
Je me décide finalement et j’ai de la chance : le quota établi en fonction de la nationalité de la clinique et de la receveuse n’est pas encore atteint. En fonction de la quantité d’échantillons que je désire commander, le prix est évalué entre 395 et 792 euros.
- contenu_27_titre : 3. Laisser mijoter (et recommencer)
- contenu_28_texte : Mon expérience s’arrête ici. Si je voulais réellement me faire inséminer, il faudrait d’abord que je me soumette à des examens psychologiques et gynécologiques. Ma probabilité de tomber enceinte dépendrait ensuite de la méthode utilisée, mais aussi de mon âge : selon la clinique Eugin, le taux de réussite décroît progressivement à partir de 34 ans. Il est courant de devoir s’y prendre à plusieurs reprises, les chances de succès augmentant au fil des tentatives. Une fois la première insémination accomplie, il ne reste donc plus qu’à croiser les doigts.
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- contenu_31_citation : « L’éternelle question : « Et alors, qui est l’heureux papa ? » vous donnera peut-être le tournis. Dans ce cas, le mieux est de respirer et d’assumer pleinement sa situation : je suis célibataire et sur le point d’être une excellente mère ».
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- contenu_30_texte : Quand l’oiseau a fait son nid, enfin que l’ovule est fécondé, il faut attendre quelques mois, en principe, neuf. La grossesse peut être une expérience très stressante et il est important de s’entourer des bonnes personnes. Parce qu’en plus de régulièrement vomir l’ensemble de vos repas de la journée, l’éternelle question : « Et alors, qui est l’heureux papa ? » vous donnera peut-être le tournis. Dans ce cas, le mieux est de respirer et d’assumer pleinement sa situation : je suis célibataire et sur le point d’être une excellente mère. Même si les modèles familiaux tendent à se diversifier, il n’est pas facile de se libérer de la norme. L’idée que l’équilibre d’un enfant dépend de la présence d’un père et d’une mère est encore très ancrée dans la société, il suffit de voir la fréquence à laquelle les droits des couples homoparentaux sont attaqués pour le comprendre, et ce même si l’expérience nous prouve le contraire : les enfants de parents divorcés, par exemple, ne présentent pas de troubles psychologiques particuliers, ou en tout cas pas plus que les autres. Quand des problèmes surviennent, ils sont essentiellement liés à des environnements difficiles, la séparation entrainant parfois des tensions, de la violence dont sont témoins les enfants. Nous ne maitrisons évidemment pas tout, mais la volonté d’offrir à un enfant, qu’il soit biologiquement le nôtre ou non, un foyer aimant et bienveillant devrait suffire à la légitimité de celle-s, celui, ceux qui se désignent comme une « famille ».
- contenu_31_texte_1 : Lire à ce sujet
- contenu_31_texte_2 : L'article de Slate
- contenu_31_liens_0_lien : http://www.slate.fr/story/119451/bonnes-mauvaises-meres-celibataires
- contenu_31_liens_0_texte_lien : Arrêtons de hiérarchiser les «bonnes» et «mauvaises» mères célibataires
- contenu_31_liens : 1
- contenu_6_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_6_texte_2 :
- contenu_6_liens_0_lien : http://m.slate.fr/story/132059/grossesse-enfants-jugement
- contenu_6_liens_0_texte_lien : Un enfant, si tu veux, quand tu veux? Les femmes peuvent toujours courir!
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- contenu_8_texte : Chaque femme a le droit de gérer sa vie reproductive comme elle le souhaite. Malheureusement, s’écarter du modèle classique « couple hétérosexuel et exclusif » conduit encore à <a href="http://cheekmagazine.fr/societe/celibat-amour-couple-femmes/" target="_blank">la stigmatisation. </a>Cependant, il ne serait pas exact de dire que la démarche de celles menant seules leur projet de maternité découle toujours d’une volonté de contrevenir au système patriarcal. Selon plusieurs études, la plupart de ces femmes vivent leur projet comme une solution par défaut, voire parfois comme le résultat d’un échec. Parmi, elles les « mamans célibataires par choix » ne seraient en fait qu’une minorité.
Tout comme l’auteure du post sur le forum, ce qui motive avant tout ces femmes, c’est le sentiment de ne plus pouvoir attendre – essentiellement du fait de l’âge. En moyenne, elles ont une quarantaine d’années, sont issues de la classe sociale moyenne, voire supérieure, sont majoritairement hétérosexuelles et vivent seules. Une fois que leur décision est prise, certaines d’entre elles mettent au point des stratégies : par exemple, demander à un ami de leur procurer du sperme. Mais la plupart préfèrent se tourner vers l’<a href="https://www.eugin.fr/traitement-fiv/insemination-artificielle/iad/" target="_blank">insémination artificielle avec don (IAD)</a>, une solution souvent plus rapide et qui présente d’autres avantages : à leurs yeux, le cadre médical renforce la légitimité de la procédure et l’anonymat du don de sperme les sécurise, puisqu’il les met à l’abri d’éventuelles revendications de la part d’un géniteur qu’elles n’auraient pas choisi.
En France, l<a href="http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/05/la-france-refuse-de-reconnaitre-les-bebes-thalys" target="_blank">’insémination artificielle est refusée aux femmes célibataires</a>. Mais comme le souligne l’une des quelques réponses positives reçues ce jour-là sur le forum « <a href="http://www.liberation.fr/societe/2013/01/25/la-belgique-terre-d-accueil-pour-la-pma_876929" target="_blank">Tu peux aller en Belgique</a> ou en Espagne, là-bas ils acceptent de faire des inséminations aux femmes célibataires ! »
- contenu_9_titre : 2. Trouver la juste semence, au bon prix
- contenu_31_texte : Quand l’oiseau a fait son nid, enfin que l’ovule est fécondé, il faut attendre quelques mois, en principe, neuf. La grossesse peut être une expérience très stressante et il est important de s’entourer des bonnes personnes. Parce qu’en plus de régulièrement vomir l’ensemble de vos repas de la journée, l’éternelle question : « Et alors, qui est l’heureux papa ? » vous donnera peut-être le tournis. Dans ce cas, le mieux est de respirer et d’assumer pleinement sa situation : je suis célibataire et sur le point d’être une excellente mère. Même si les modèles familiaux tendent à se diversifier, il n’est pas facile de se libérer de la norme. L’idée que l’équilibre d’un enfant dépend de la présence d’un père et d’une mère est encore très ancrée dans la société, il suffit de voir la fréquence à laquelle les droits des couples homoparentaux sont attaqués pour le comprendre, et ce même si l’expérience nous prouve le contraire : les enfants de parents divorcés, par exemple, ne présentent pas de troubles psychologiques particuliers, ou en tout cas pas plus que les autres. Quand des problèmes surviennent, ils sont essentiellement liés à des environnements difficiles, la séparation entrainant parfois des tensions, de la violence dont sont témoins les enfants. Nous ne maitrisons évidemment pas tout, mais la volonté d’offrir à un enfant, qu’il soit biologiquement le nôtre ou non, un foyer aimant et bienveillant devrait suffire à la légitimité de celle-s, celui, ceux qui se désignent comme une « famille ».
- contenu_32_texte_1 : Lire à ce sujet
- contenu_32_texte_2 : L'article de Slate
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1 Commentaire
L’interruption volontaire de grossesse en pratique
06/12/16 - 11:08 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- categorie : 2
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- contenu_0_introduction : En Belgique, lorsque l’interruption volontaire de grossesse est envisagée dans un centre de planning familial, elle se déroule en trois étapes distinctes : la première consultation, l’avortement en lui-même et le rendez-vous post IVG. Mais concrètement, comment ces consultations se déroulent-elles ?
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- contenu_1_type : interne
- contenu_2_titre : L'entretien préalable
- contenu_3_texte : En <a href="http://www.loveattitude.be/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">centre de planning familial</a>, la prise en charge de la patiente se fait de manière conjointe entre l’<strong>accueillant·e</strong> et la·le <strong>médecin</strong>. Ce binôme sera le référent de la patiente tout au long de sa prise en charge. L’entretien préalable se compose de deux volets : l’<strong>accueil psychosocial</strong> et l’<strong>examen médical</strong>.
- contenu_4_texte : <ul>
<li>L’ ACCUEIL PSYCHOSOCIAL</li>
</ul>
Il s'agit d'un entretien réalisé par un·e psychologue ou par un·e assistant·e social·e qui écoute la patiente sans jugement et, si besoin, l’aide à clarifier sa situation afin de l’aider à prendre sa décision le plus sereinement possible. L’accueillant·e informe la patiente sur l’<a href="http://www.loveattitude.be/sexandco/IMG/pdf/IVG_MutSoc.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">IVG de manière globale</a> (la loi, ses droits, le déroulement, les méthodes…) et sur les autres alternatives possibles. Cet·te accueillant·e est soumis·e au secret professionnel et habitué·e à recevoir les femmes souhaitant interrompre leur grossesse. Avant l’entretien médical, l’accueillant·e expose la situation de la patiente à la/au médecin ce qui permet à la patiente de ne pas réexpliquer l’ensemble de sa demande une seconde fois.
<ul>
<li>L’EXAMEN MÉDICAL qui se déroule avec un·e médecin du centre :</li>
</ul>
Lors de cet examen, un dossier reprenant les antécédents médicaux de la patiente est créé. La·le médecin s’assure de l’absence de contre-indications. Une échographie est réalisée pour déterminer l’existence d’une grossesse, voir s’il s’agit bien d’une grossesse intra-utérine et connaître l’âge de la grossesse (cela permettra de choisir la <a href="http://www.femmes-plurielles.be/docteur-comment-se-deroule-un-avortement/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">méthode d’avortement à utiliser</a>). Un frottis vaginal est également réalisé (afin de dépister une éventuelle infection par <a href="http://www.preventionist.org/quelles-sont-les-differentes-ist/la-chlamydia" target="_blank" rel="noopener noreferrer">chlamydia</a> – infection qui fait partie des<a href="http://www.planningsfps.be/SiteCollectionDocuments/d%C3%A9pliant_IST_FINAL.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> infections sexuellement transmissibles</a> les plus courantes – afin d’éviter toute complication infectieuse).
La·le médecin et la·le psychologue ou l’assistant·e social·e s’assurent de la détermination de la patiente à vouloir interrompre sa grossesse. Son état d’esprit est donc évalué. Le binôme s’assure aussi que la patiente agit bien de son plein gré (sans pression de quiconque). En fonction de sa décision, la patiente a rendez-vous 6 jours plus tard pour l’intervention ou pour un autre entretien si la décision n’est pas claire pour elle.
Le médecin donne ensuite des informations à la patiente : renseignements utiles relatifs à l’intervention (<a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/comment-deroule-avortement/Pages/intervention.aspx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">déroulement</a>, risques éventuels, douleurs, précautions…). Il évoque également avec la patiente la question de la <a href="http://www.planningsfps.be/federation/publications/Documents/contraception_1809.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">contraception</a> future.
- contenu_5_titre : L'intervention
- contenu_6_texte : <ol>
<li><strong>Confirmation</strong> de la décision de la patiente en signant une déclaration écrite. Cette déclaration sera annexée à son dossier médical. Les femmes qui ne parlent ni ne lisent le français peuvent avoir recours à des interprètes pour s’engager en connaissance de cause.</li>
<li><strong>Si la patiente est à moins de 7 semaines de grossesse :</strong> elle peut décider avec le médecin de la méthode d’avortement, soit la méthode médicamenteuse soit la méthode chirurgicale (appelée aussi méthode « par aspiration »).</li>
<li><strong>Si la patiente est à plus de 7 semaines de grossesse :</strong> seul l’avortement par méthode chirurgicale (« par aspiration ») est pratiqué. Pendant l’intervention, l’accueillant(e) et le médecin sont présents pour accompagner la femme. Si elle le désire, son partenaire, un(e) proche, un(e) ami(e) ou un parent peut être à ses côtés.Pour en savoir plus lire notre article : "Les deux méthodes d'avortement</li>
</ol>
- contenu_7_titre : L'intervention
- contenu_8_texte : <strong>Tout commence par la confirmation</strong> de la décision de la patiente en signant une déclaration écrite. Cette déclaration sera annexée à son dossier médical. Les femmes qui ne parlent ni ne lisent le français peuvent avoir recours à des interprètes pour s’engager en connaissance de cause.
<strong>Si la patiente est à moins de 7 semaines de grossesse :</strong> elle peut décider avec la·le médecin de la méthode d’avortement, soit la méthode médicamenteuse soit la méthode chirurgicale (appelée aussi méthode « par aspiration »).
<strong>Si la patiente est à plus de 7 semaines de grossesse :</strong> seul l’avortement par méthode chirurgicale (« par aspiration ») est pratiqué. Pendant l’intervention, l’accueillant·e et la·le médecin sont présent·e·s pour accompagner la femme. Si elle le désire, son partenaire, un·e proche, un·e ami·e ou un parent peut être à ses côtés.
- contenu_9_texte : <strong>Tout commence par la confirmation</strong> de la décision de la patiente en signant une déclaration écrite. Cette déclaration sera annexée à son dossier médical. Les femmes qui ne parlent ni ne lisent le français peuvent avoir recours à des interprètes pour s’engager en connaissance de cause.
<strong>Si la patiente est à moins de 7 semaines de grossesse :</strong> elle peut décider avec le médecin de la méthode d’avortement, soit la méthode médicamenteuse soit la méthode chirurgicale (appelée aussi méthode « par aspiration »).
<strong>Si la patiente est à plus de 7 semaines de grossesse :</strong> seul l’avortement par méthode chirurgicale (« par aspiration ») est pratiqué. Pendant l’intervention, l’accueillant(e) et le médecin sont présents pour accompagner la femme. Si elle le désire, son partenaire, un(e) proche, un(e) ami(e) ou un parent peut être à ses côtés.
- contenu_10_video : https://www.youtube.com/watch?v=Kd-AMODEqAo
- contenu_10_legende : Cette vidéo retrace, entre autres, les combats menés pour obtenir le vote de la loi dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse il y a 26 ans.
- contenu_10_lien :
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- contenu_11_texte : La patiente revient au centre de planning familial pour une visite de <strong>contrôle</strong>. Lors de cette consultation, le médecin examine son état de santé physique et psychologique :
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- contenu_5_legende : On vous conseille ce blog dédié à toutes les femmes confrontées à la question de l’IVG de près ou de loin
- contenu_5_lien : https://mylittleivg.wordpress.com/2016/09/28/7-docteur-la-1ere-visite/
- contenu_5_texte_lien : ©MylittleIVG
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- contenu_6_titre : L'intervention
- contenu_7_texte : <strong>Confirmation</strong> de la décision de la patiente en signant une déclaration écrite. Cette déclaration sera annexée à son dossier médical. Les femmes qui ne parlent ni ne lisent le français peuvent avoir recours à des interprètes pour s’engager en connaissance de cause.
<strong>Si la patiente est à moins de 7 semaines de grossesse :</strong> elle peut décider avec le médecin de la méthode d’avortement, soit la méthode médicamenteuse soit la méthode chirurgicale (appelée aussi méthode « par aspiration »).
<strong>Si la patiente est à plus de 7 semaines de grossesse :</strong> seul l’avortement par méthode chirurgicale (« par aspiration ») est pratiqué. Pendant l’intervention, l’accueillant(e) et le médecin sont présents pour accompagner la femme. Si elle le désire, son partenaire, un(e) proche, un(e) ami(e) ou un parent peut être à ses côtés.
- contenu_8_titre : Le suivi Post IVG (2 à 3 semaines après)
- contenu_10_texte : La patiente revient au centre de planning familial pour une visite de <strong>contrôle</strong>. Lors de cette consultation, le médecin examine son état de santé physique et psychologique :
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- contenu_11_legende : Cette vidéo retrace, entre autres, les combats menés pour obtenir le vote de la loi dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse il y a 26 ans.
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- contenu_11_type_lien : interne
- contenu_12_texte : La patiente revient au centre de planning familial pour une visite de <strong>contrôle</strong>. Lors de cette consultation, le médecin examine son état de santé physique et psychologique. Les professionne·le·s reviennent sur le <a href="https://cerclefeministeulb.wordpress.com/2014/03/06/livg-cest-du-vecu-recueil-de-temoignages/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>vécu</strong> de la patiente</a>, son <strong>moral</strong> et sur les <strong>suites physiques</strong> de l’avortement.
Un <strong>examen médical </strong>(composé d’un examen gynécologique et d’une échographie) est réalisé afin de s’assurer qu’il n’y a aucun problème médical susceptible de provoquer des complications plus tard. Rarement, il y a une rétention c’est-à-dire que l’utérus ne s’est pas entièrement vidé et qu’il reste du sang. Si c’est le cas, la·le médecin donnera à la patiente un médicament complémentaire afin d’évacuer le sang restant ou procédera à une petite aspiration à l’aide de la sonde. Les risques de complications pendant et suite à un avortement sont minimes car l’IVG est pratiquée par des <a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/Pages/Ou-aller-pour-avorter.aspx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">médecins ou des équipes formé·e·s</a>, compétent·e·s et consciencieuses·eux, soucieux du bien-être des femmes et de leur santé.
- contenu_8_photo_grande : 330
- contenu_8_legende : ©Stéphanie Jassogne Pour en savoir plus lire notre article : "Les deux méthodes d'avortement"
- contenu_8_lien : http://www.femmes-plurielles.be/docteur-comment-se-deroule-un-avortement/
- contenu_8_texte_lien : Pour en savoir plus lire notre article "Docteur, comment se déroule un avortement?"
- contenu_8_type : interne
- contenu_9_titre : Le suivi Post IVG (2 à 3 semaines après)
- contenu_12_video : https://www.youtube.com/watch?v=Kd-AMODEqAo
- contenu_12_legende : Cette vidéo retrace, entre autres, les combats menés pour obtenir le vote de la loi dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse il y a 26 ans.
- contenu_12_lien :
- contenu_12_texte_lien :
- contenu_12_type_lien : interne
- contenu_13_texte : La patiente revient au centre de planning familial pour une visite de <strong>contrôle</strong>. Lors de cette consultation, le médecin examine son état de santé physique et psychologique. Les professionne-le-s reviennent sur le <a href="https://cerclefeministeulb.wordpress.com/2014/03/06/livg-cest-du-vecu-recueil-de-temoignages/" target="_blank"><strong>vécu</strong> de la patiente</a>, son <strong>moral</strong> et sur les <strong>suites physiques</strong> de l’avortement.
Un <strong>examen médical</strong>(composé d’un examen gynécologique et d’une échographie) est réalisé afin de s’assurer qu’il n’y a aucun problème médical susceptible de provoquer des complications plus tard. Rarement, il y a une rétention c’est-à-dire que l’utérus ne s’est pas entièrement vidé et qu’il reste du sang. Si c’est le cas, le médecin donnera à la patiente un médicament complémentaire afin d’évacuer le sang restant ou procédera à une petite aspiration à l’aide de la sonde. Les risques de complications pendant et suite à un avortement sont minimes car l’IVG est pratiquée par des <a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/Pages/Ou-aller-pour-avorter.aspx" target="_blank">médecins ou des équipes formés</a>, compétents et consciencieux, soucieux du bien-être des femmes et de leur santé.
- contenu_8_texte_1 : Pour en savoir plus
- contenu_8_texte_2 : Notre article
- contenu_8_liens_0_lien : http://www.femmes-plurielles.be/docteur-comment-se-deroule-un-avortement/
- contenu_8_liens_0_texte_lien : "Docteur, comment se déroule un avortement?"
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- contenu_7_citation : Pendant l’intervention, l’accueillant·e et la·le médecin sont présent·e·s pour accompagner la femme. Si elle le désire, son partenaire, un·e proche, un·e ami·e ou un parent peut être à ses côtés.
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- contenu_9_texte_1 : Pour en savoir plus
- contenu_9_texte_2 : Notre article
- contenu_9_liens_0_lien : http://www.femmes-plurielles.be/docteur-comment-se-deroule-un-avortement/
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- contenu_10_titre : Le suivi Post IVG (2 à 3 semaines après)
- contenu_13_video : https://www.youtube.com/watch?v=Kd-AMODEqAo
- contenu_13_legende : Cette vidéo retrace, entre autres, les combats menés pour obtenir le vote de la loi dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse il y a 26 ans.
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- contenu_14_texte : A la demande de la patiente, il est possible pour elle d’envisager un <strong>suivi psychologique</strong>. Décider de poursuivre ou de stopper une grossesse peut bouleverser l’équilibre de la femme, du couple et de la famille. Ce suivi psychologique post-IVG est systématiquement proposé aux patientes. Il n’est pas obligatoire et il n’est pas toujours nécessaire. Mais l’avortement ou la découverte d’une grossesse permet de prendre contact avec un service psycho-médico-social et d’entamer une prise en charge éventuelle. Après un avortement, certaines femmes ressentiront un sentiment de culpabilité. Les professionnel·le·s qui suivent les patientes dans leur procédure d’avortement essayent de décharger les femmes de ce sentiment de culpabilité et ce en faveur d’un sentiment honorable : celui de prendre une décision pour leur propre bien-être, celui de leur couple ou de leur famille (à ce propos, voir l’analyse des FPS <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/2016/02/27/analyse-2015-la-stigmatisation-de-lavortement/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">" La stigmatisation de l'avortement" </a>). Les professionnel·le·s expliquent à ces patientes désirant avorter que l’IVG ne porte pas préjudice à leur possibilité de décider plus tard d’avoir un enfant. Les centres de planning sont à la disposition de la patiente au moment de l’intervention, pour l’entretien de suivi mais aussi par la suite, tout au long de sa vie. Que cela soit pour des questions de contraception, de couple, si vous désirez reparler de votre avortement ou si vous avez d’autres questions ou demandes relatives à la vie affective et sexuelle, les centres de planning sont là pour vous.
- contenu_12_citation : Les risques de complications pendant et suite à un avortement sont minimes car l’IVG est pratiquée par des médecins ou des équipes formés, compétents et consciencieux, soucieux du bien-être des femmes et de leur santé.
- contenu_12_alignement : droit
- contenu_14_citation : Les professionnel-le-s expliquent à ces patientes désirant avorter que l’IVG ne porte pas préjudice à leur possibilité de décider plus tard d’avoir un enfant.
- contenu_14_alignement : gauche
- contenu_15_texte : A la demande de la patiente, il est possible pour elle d’envisager un <strong>suivi psychologique</strong>. Décider de poursuivre ou de stopper une grossesse peut bouleverser l’équilibre de la femme, du couple et de la famille. Ce suivi psychologique post-IVG est systématiquement proposé aux patientes. Il n’est pas obligatoire et il n’est pas toujours nécessaire. Mais l’avortement ou la découverte d’une grossesse permet de prendre contact avec un service psycho-médico-social et d’entamer une prise en charge éventuelle. Après un avortement, certaines femmes ressentiront un sentiment de culpabilité. Les professionnel-le-s qui suivent les patientes dans leur procédure d’avortement essayent de décharger les femmes de ce sentiment de culpabilité et ce en faveur d’un sentiment honorable : celui de prendre une décision pour leur propre bien-être, celui de leur couple ou de leur famille (à ce propos, voir l’analyse des FPS <a href="http://www.femmesprevoyantes.be/SiteCollectionDocuments/analyses/2015/stigmatisation%20de%20l%27avortement.pdf" target="_blank">" La stigmatisation de l'avortement" </a>). Les professionnel-le-s expliquent à ces patientes désirant avorter que l’IVG ne porte pas préjudice à leur possibilité de décider plus tard d’avoir un enfant. Les centres de planning sont à la disposition de la patiente au moment de l’intervention, pour l’entretien de suivi mais aussi par la suite, tout au long de sa vie. Que cela soit pour des questions de contraception, de couple, si vous désirez reparler de votre avortement ou si vous avez d’autres questions ou demandes relatives à la vie affective et sexuelle, les centres de planning sont là pour vous.
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- contenu_16_legende : Cette vidéo retrace, entre autres, les combats menés pour obtenir le vote de la loi dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse il y a 26 ans.
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- contenu_11_citation : Les risques de complications pendant et suite à un avortement sont minimes car l’IVG est pratiquée par des médecins ou des équipes formés, compétent·e·s et consciencieuses·eux, soucieuses·eux du bien-être des femmes et de leur santé.
- contenu_11_alignement : droit
- contenu_13_citation : Les professionnel·le·s expliquent à ces patientes désirant avorter que l’IVG ne porte pas préjudice à leur possibilité de décider plus tard d’avoir un enfant.
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- contenu_15_video : https://www.youtube.com/watch?v=Kd-AMODEqAo
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- contenu_15_type_lien : interne
- contenu_16_texte : Pour plus d’informations sur l’avortement, consultez <a href="http://www.jeveuxavorter.be" target="_blank">www.jeveuxavorter.be</a>. Il s’agit d’une initiative de la <a href="http://www.planningsfps.be/Pages/default.aspx" target="_blank">Fédération des Centres de Planning familial des FPS (FCPF-FPS)</a> qui mentionne des informations claires, fiables, pratiques et sans jugement sur l’avortement. On y retrouve aussi des informations sur <a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/Pages/Ou-aller-pour-avorter.aspx" target="_blank">les lieux</a> où se pratiquent l’avortement à Bruxelles et en Wallonie.
Signez <a href="http://abortionright.eu/spip.php?article601" target="_blank">la charte de la plateforme Abortion Right !</a> qui lutte pour le droit à l’avortement en Europe et dans le monde.
- contenu_15_texte_1 : D'autres témoignages
- contenu_15_texte_2 :
- contenu_15_liens_0_lien : https://cerclefeministeulb.wordpress.com/2014/03/06/livg-cest-du-vecu-recueil-de-temoignages/
- contenu_15_liens_0_texte_lien : Par le cercle féministe de l'ULB
- contenu_15_liens : 1
- contenu_17_texte : Pour plus d’informations sur l’avortement, consultez <a href="http://www.jeveuxavorter.be" target="_blank">www.jeveuxavorter.be</a>. Il s’agit d’une initiative de la <a href="http://www.planningsfps.be/Pages/default.aspx" target="_blank">Fédération des Centres de Planning familial des FPS (FCPF-FPS)</a> qui mentionne des informations claires, fiables, pratiques et sans jugement sur l’avortement. On y retrouve aussi des informations sur <a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/Pages/Ou-aller-pour-avorter.aspx" target="_blank">les lieux</a> où se pratiquent l’avortement à Bruxelles et en Wallonie.
Signez <a href="http://abortionright.eu/spip.php?article601" target="_blank">la charte de la plateforme Abortion Right !</a> qui lutte pour le droit à l’avortement en Europe et dans le monde.
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- contenu_1_introduction : En Belgique, lorsque l’interruption volontaire de grossesse est envisagée dans un centre de planning familial, elle se déroule en trois étapes distinctes : la première consultation, l’avortement en lui-même et le rendez-vous post IVG. Mais concrètement, comment ces consultations se déroulent-elles ?
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- contenu_3_titre : L'entretien préalable
- contenu_5_texte : L’ ACCUEIL PSYCHOSOCIAL
Il s'agit d'un entretien réalisé par un(e) psychologue ou par un(e) assistant(e) social(e) qui écoute la patiente sans jugement et, si besoin, l’aide à clarifier sa situation afin de l’aider à prendre sa décision le plus sereinement possible. L’accueillant(e) informe la patiente sur l’<a href="http://www.loveattitude.be/sexandco/IMG/pdf/IVG_MutSoc.pdf" target="_blank">IVG de manière globale</a> (la loi, ses droits, le déroulement, les méthodes…) et sur les autres alternatives possibles. Cet(te) accueillant(e) est soumis(e) au secret professionnel et habitué(e) à recevoir les femmes souhaitant interrompre leur grossesse. Avant l’entretien médical, l’accueillant(e) expose la situation de la patiente au médecin ce qui permet à la patiente de ne pas réexpliquer l’ensemble de sa demande une seconde fois.
L’EXAMEN MÉDICAL qui se déroule avec un médecin du centre :
Lors de cet examen, un dossier reprenant les antécédents médicaux de la patiente est créé. Le médecin s’assure de l’absence de contre-indications. Une échographie est réalisée pour déterminer l’existence d’une grossesse, voir s’il s’agit bien d’une grossesse intra-utérine et connaître l’âge de la grossesse (cela permettra de choisir la <a href="http://www.femmes-plurielles.be/docteur-comment-se-deroule-un-avortement/" target="_blank">méthode d’avortement à utiliser</a>). Un frottis vaginal est également réalisé (afin de dépister une éventuelle infection par <a href="http://www.preventionist.org/quelles-sont-les-differentes-ist/la-chlamydia" target="_blank">chlamydia</a> – infection qui fait partie des<a href="http://www.planningsfps.be/SiteCollectionDocuments/d%C3%A9pliant_IST_FINAL.pdf" target="_blank"> infections sexuellement transmissibles</a> les plus courantes – afin d’éviter toute complication infectieuse).
Le médecin et le/la psychologue ou l’assistant(e) social(e) s’assurent de la détermination de la patiente à vouloir interrompre sa grossesse. Son état d’esprit est donc évalué. Le binôme s’assure aussi que la patiente agit bien de son plein gré (sans pression de quiconque). En fonction de sa décision, la patiente a rendez-vous 6 jours plus tard pour l’intervention ou pour un autre entretien si la décision n’est pas claire pour elle.
Le médecin donne ensuite des informations à la patiente : renseignements utiles relatifs à l’intervention (<a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/comment-deroule-avortement/Pages/intervention.aspx" target="_blank">déroulement</a>, risques éventuels, douleurs, précautions…). Il évoque également avec la patiente la question de la <a href="http://www.planningsfps.be/federation/publications/Documents/contraception_1809.pdf" target="_blank">contraception</a> future.
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- contenu_6_legende : On vous conseille ce blog dédié à toutes les femmes confrontées à la question de l’IVG de près ou de loin
- contenu_6_lien : https://mylittleivg.wordpress.com/2016/09/28/7-docteur-la-1ere-visite/
- contenu_6_texte_lien : ©MylittleIVG
- contenu_6_type : externe
- contenu_8_citation : Pendant l’intervention, l’accueillant(e) et le médecin sont présents pour accompagner la femme. Si elle le désire, son partenaire, un(e) proche, un(e) ami(e) ou un parent peut être à ses côtés.
- contenu_8_alignement : droit
- contenu_10_texte_1 : Pour en savoir plus
- contenu_10_texte_2 : Notre article
- contenu_10_liens_0_lien : http://www.femmes-plurielles.be/docteur-comment-se-deroule-un-avortement/
- contenu_10_liens_0_texte_lien : "Docteur, comment se déroule un avortement?"
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- contenu_11_titre : Le suivi Post IVG (2 à 3 semaines après)
- contenu_16_texte_1 : D'autres témoignages
- contenu_16_texte_2 :
- contenu_16_liens_0_lien : https://cerclefeministeulb.wordpress.com/2014/03/06/livg-cest-du-vecu-recueil-de-temoignages/
- contenu_16_liens_0_texte_lien : Par le cercle féministe de l'ULB
- contenu_16_liens : 1
- contenu_17_video : https://www.youtube.com/watch?v=Kd-AMODEqAo
- contenu_17_legende : Cette vidéo retrace, entre autres, les combats menés pour obtenir le vote de la loi dépénalisant partiellement l’interruption volontaire de grossesse il y a 26 ans.
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- contenu_17_type_lien : interne
- contenu_18_texte : Pour plus d’informations sur l’avortement, consultez <a href="http://www.jeveuxavorter.be" target="_blank" rel="noopener noreferrer">www.jeveuxavorter.be</a>. Il s’agit d’une initiative de la <a href="http://www.planningsfps.be/Pages/default.aspx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Fédération des Centres de Planning familial des FPS (FCPF-FPS)</a> qui mentionne des informations claires, fiables, pratiques et sans jugement sur l’avortement. On y retrouve aussi des informations sur <a href="http://www.planningsfps.be/activites/Avortement/Pages/Ou-aller-pour-avorter.aspx" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les lieux</a> où se pratiquent l’avortement à Bruxelles et en Wallonie.
Signez <a href="http://abortionright.eu/spip.php?article601" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la charte de la plateforme Abortion Right !</a> qui lutte pour le droit à l’avortement en Europe et dans le monde.
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Allaitement, une question de choix
07/03/17 - 18:27 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : « Tu vas allaiter ? Non ? Ah… », « Je n’en avais pas envie, mais l’on m’a fait comprendre que pour le bébé c’était mieux », « Tu l’as allaité jusqu’à 2 ans ? », « Pour moi c’est quelque chose de naturel, je ne me pose pas la question » . Toutes ces remarques la plupart des – futures – jeunes mères les ont déjà entendues. Et face aux recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) le choix du lait artificiel pour alimenter son enfant, n’en est plus vraiment un, l’allaitement maternel étant considéré comme la meilleure alimentation pour le nouveau-né. Allaiter ou ne pas allaiter, telle est la question...
- contenu_2_titre : Des normes étouffantes
- contenu_3_texte : Comment assumer le fait de ne pas avoir envie d’allaiter quand on est une jeune maman Comment faire comprendre que simplement l’on se projette difficilement dans l’image de la mère aux seins nourriciers ? Difficile de faire passer que l’on souhaite que le père participe autant que nous à l’alimentation de ce petit être, qu’après 9 mois de grossesse et de changements – de votre corps déjà, mais aussi de la relation avec votre partenaire – vous n’avez qu’une seule envie : retrouver votre liberté. Enfin, comment ne pas se sentir coupable de ne pas y arriver, coupable parce qu’épuisée physiquement et psychologiquement, et aussi parce que face au « c’est naturel, tu verras », les gens de bons conseils oublient de vous dire par exemple qu’il y a des positions plus
favorables que d’autres pour installer et allaiter son-sa petit-e, que ça peut faire mal, que des crevasses peuvent apparaître sur vos seins, ou encore que votre production de lait peut ne pas être suffisante ? Nombre de jeunes mères perdues, incomprises, ou encore se sentent culpabilisées par le choix qu’elles ont fait, d’allaiter ou pas, et qui souvent, n’en était pas vraiment un. Finalement, le corps de la femme devenue mère, et plus précisément ici ses seins, devient le lieu où s’expriment toutes les contradictions des normes que la société veut lui imposer. Normes patriarcales, économiques, sanitaires, ou encore sexistes.
- contenu_4_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_4_texte_2 :
- contenu_4_liens_0_lien : http://www.liberation.fr/societe/2015/02/26/photos-d-allaitement-les-brelfies-nouvelle-tendance_1209694
- contenu_4_liens_0_texte_lien : "Des brelfies pour défendre l'allaitement en public" - Libération
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- contenu_5_titre : Entre nature et culture
- contenu_6_citation : Plus concrètement, suivant le pays où l’on vit, on pourra allaiter le temps du congé de maternité et au-delà. Ou pas. Cela dépendra aussi de l’emploi occupé et de la fonction qu’on exerce, des possibilités offertes au conjoint/partenaire/femme/mari d’assurer une présence active et importante aux côtés du nouveau-né.
- contenu_6_alignement : droit
- contenu_7_texte : L’allaitement « accuse le seuil entre nature et culture. Il ne dépend pas seulement du désir de la mère : celle-ci est soumise à des normes qui varient selon les lieux, les milieux, les moments » ( Yvonne Knibiehler, <a href="http://www.erudit.org/en/journals/rf/2003-v16-n2-n2/007766ar/" target="_blank" rel="noopener">« L’allaitement et la société »</a> (2003) ). Une femme ayant été allaitée allaitera-t-elle sans forcément se poser de questions ? Une mère féministe fera comprendre à sa fille que l’invention du lait en poudre a participé à l’émancipation des femmes dans les années 1970. D’autres encore, dans une veine écologiste, mais pas seulement, trouveront le lait maternel
plus sain et préférable, puisque naturel. Plus concrètement, suivant le pays où l’on vit, on pourra allaiter le temps du congé de maternité et au-delà. Ou pas. Cela dépendra aussi de l’emploi occupé et de la fonction qu’on exerce, des possibilités offertes au conjoint/partenaire/femme/mari d’assurer une présence active et importante aux côtés du nouveau-né. Enfin, la religion peut aussi être un facteur de décision. « L’allaitement maternel, fonction féminine réputée naturelle, se révèle ainsi être un remarquable analyseur des liens sociaux : les rapports de sexe entre le père et la mère, rapports de classe entre la mère et la nourrice, rapports de savoirs entre la mère et le médecin » ( Knibiehler, « <a href="http://www.erudit.org/en/journals/rf/2003-v16-n2-n2/007766ar/" target="_blank" rel="noopener">L’allaitement et la société</a> »).
- contenu_8_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_8_texte_2 :
- contenu_8_liens_0_lien : https://revdh.revues.org/202
- contenu_8_liens_0_texte_lien : Féminisme, allaitement et travail
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- contenu_9_titre : Quand la législation ne laisse pas le choix...
- contenu_10_texte : Ces injonctions et normes culturelles peuvent aussi être imposées par des facteurs extérieurs : le lobby du lait dans les années 1970 fut accusé d’appauvrir les pays en développement en achetant les médecins et hôpitaux en échange de la promotion du lait en poudre. Ceci provoqua un scandale et déboucha sur l’adoption par l’OMS d’un code de commercialisation des substituts du lait maternel. Les recommandations de l’OMS seront de plus en plus suivies par les gouvernements, et à l’origine de certaines politiques plus ou moins excessives ou contraignantes pour les femmes, comme c’est le cas en Suède par exemple ou au <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/19/allaitement-maternel-levenezuela-veut-interdire-le-biberon_n_3466862.html#" target="_blank" rel="noopener">Venezuela</a>. Dans ce pays, Odalis Monzón, une parlementaire du parti socialiste vénézuélien, la formation politique du président défunt Hugo Chavez, a déposé en 2013 une proposition de loi radicale qui obligerait les femmes à allaiter au sein pendant les six premiers mois de la vie du nourrisson. Préconisant ainsi l’interdiction des biberons et autres laits artificiels au Venezuela à quelques exceptions près, notamment dans le cas où le nourrisson serait intolérant au lait maternel.
- contenu_11_titre : En Belgique, des incitations explicites ...
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- contenu_13_texte : En Belgique, le label « Initiative Hôpital Ami des Bébés » est attribué aux maternités remplissant certaines conditions, dont celles de former son corps médical aux techniques de lactation, dans le but d’aider les jeunes mères qui souhaitent allaiter au sein. Mais parfois la frontière n’est pas claire entre bons conseils pour un allaitement maternel efficace et injonctions, comme le montrait un reportage de l’émission « <a href="http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_questions-a-la-une/actualites/article_l-allaitement-au-sommaire-de-questions-a-la-une-mercredi-5-novembre?id=8390777&emissionId=10" target="_blank" rel="noopener">Question à la Une</a> » sur la première chaîne publique de télévision en Belgique francophone (RTBF) en novembre 2014. De leur côté, les médias participent aussi à ce que l’on peut qualifier de basculement culturel en rappelant régulièrement que l'alimentation – au lait maternel ou artificiel – est certes un choix que doivent faire les femmes, mais qu'en définitive, seul l’<a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/29/generaliser-l-allaitement-maternel-sauverait-plus-de-800-000-enfants-par-an-dans-le-monde_4855668_3244.html" target="_blank" rel="noopener">allaitement maternel est le meilleur</a>. Informer est un devoir, certes, mais où commence l’imposition d’une norme ?
- contenu_14_titre : Cela doit rester un choix personnel
- contenu_15_citation : « Si une maman se sent bien dans le choix qu’elle pose en la matière, bébé ne s’en portera que mieux ! »
- contenu_15_alignement : gauche
- contenu_16_texte : Faire le choix d’allaiter ou pas, c’est parcourir un chemin sur lequel la triade – mère, enfant et partenaire - doit trouver son mode et son rythme de fonctionnement. C’est un geste qui peut ou pas avoir une incidence sur la relation particulière qui peut s’installer entre la mère et son enfant, mais cela peut aussi devenir très vite le parcours du combattant. Pas étonnant que la mère se sente parfois démunie et désemparée face à toutes ces injonctions, ces manières de faire, ces héritages culturels ! Pourtant, une seule et unique chose doit peser dans le choix que pose la mère quand il s’agit d’allaitement : son envie. Sa liberté de choisir l’allaitement ou pas. Car si une maman se sent bien dans le choix qu’elle pose en la matière, bébé ne s’en portera que mieux !
- contenu_17_texte_1 : Pour aller plus loin :
- contenu_17_texte_2 :
- contenu_17_liens_0_lien : http://www.slate.fr/story/60691/allaitement-sein-biberon-choix-sante-bebe-mere
- contenu_17_liens_0_texte_lien : Slate - Le diktat de l'allaitement au sein
- contenu_17_liens_0_type : externe
- contenu_17_liens_1_lien : http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/30/allaitement-maternel-semaine-mondiale-feministes-francaises_n_5634170.html
- contenu_17_liens_1_texte_lien : Article du Huffington Post
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- contenu_17_liens_2_lien : https://www.cairn.info/revue-spirale-2003-3-page-139.htm
- contenu_17_liens_2_texte_lien : Spirale - L’allaitement est-il compatible avec le féminisme ?
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Docteur·e, comment se déroule un avortement ?
06/12/16 - 15:37 Marie-Anaïs Simon Nous, vous & elle
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- contenu_1_introduction : Isabelle Bomboir est médecin en centre de planning familial depuis 15 ans et réalise environ 300 IVG par an. Elle nous donne des explications détaillées sur les deux méthodes d’avortement.
- contenu_2_titre : Docteure, en quoi consiste la méthode médicamenteuse ?
- contenu_3_texte : I.B. La méthode médicamenteuse peut être pratiquée <strong>jusqu’à la 7ème semaine de grossesse</strong>. Cette méthode consiste à <strong>provoquer une fausse couche</strong>. On utilise deux substances différentes qui vont agir ensemble sur l'utérus pour provoquer des saignements et une fausse couche. Quand la grossesse commence, une hormone est secrétée pour maintenir la grossesse. Il s’agit de la <strong>progestérone</strong>. Cette hormone se fixe a des récepteurs et empêche l’utérus de se contracter. Dans le cas d’un avortement médicamenteux, la patiente prend une substance appelée la <strong>mifépristone</strong> qui va venir se fixer sur les récepteurs de la progestérone à sa place et l'empêcher d'agir. Le mifépristone met 48 heures pour se fixer sur tous les récepteurs de la progestérone. A partir de ce moment-là, l’utérus va pouvoir se contracter. La grossesse n’est donc plus maintenue et peut déjà un peu se décoller. Ensuite, 48 heures après la prise de la mifépristone, la patiente prend au centre de planning une autre substance : le <strong>misoprostol</strong>. Ce médicament va provoquer des contractions utérines (dans l’utérus) qui aboutissent à des saignements et à l’expulsion du sac gestationnel par voies naturelles.
- contenu_4_titre : Qu’en est-il de la méthode chirurgicale appelée aussi « par aspiration » ?
- contenu_5_texte : I.B. En Belgique, cette méthode peut être pratiquée <strong>jusqu’à 12 semaines de grossesse</strong>. Les patientes reçoivent une prémédication pour préparer le col de l’utérus. Elle est composée de 2 comprimés de <strong>« misoprostol</strong> » par voie vaginale qui permettent de dilater le col et d’antidouleurs. Ces médicaments sont à prendre 3 heures avant l’intervention. Une autre prémédication, le <strong>mifépristone</strong>, est parfois proposée à la patiente et est à prendre 24 heures avant l’avortement. L'intervention dans son ensemble prend 15 à 20 minutes. Elle se passe en position gynécologique dans le cabinet médical et se fait sous <strong>anesthésie locale</strong>, au niveau du col de l’utérus et du myomètre (muscle utérin). Après l'anesthésie, une fois le col dilaté, le médecin introduit une petite sonde par cette voie dans l'utérus pour aspirer le sac gestationnel. L'aspiration en soi dure quelques minutes. Les patientes peuvent ensuite se reposer dans un local de repos pendant un moment si elles le désirent. Les femmes sont systématiquement accompagnées dans le cabinet médical par l’accueillant(e) rencontré lors du premier entretien et, si elles le souhaitent, par la personne de leur choix.
- contenu_6_titre : La patiente ressent-elle des douleurs pendant ou après l’avortement ?
- contenu_7_texte : I.B. En Belgique, cette méthode peut être pratiquée <strong>jusqu’à 12 semaines de grossesse</strong>. Les patientes reçoivent une prémédication pour préparer le col de l’utérus. Elle est composée de 2 comprimés de <strong>« misoprostol</strong> » par voie vaginale qui permettent de dilater le col et d’antidouleurs. Ces médicaments sont à prendre 3 heures avant l’intervention. Une autre prémédication, le <strong>mifépristone</strong>, est parfois proposée à la patiente et est à prendre 24 heures avant l’avortement. L'intervention dans son ensemble prend 15 à 20 minutes. Elle se passe en position gynécologique dans le cabinet médical et se fait sous <strong>anesthésie locale</strong>, au niveau du col de l’utérus et du myomètre (muscle utérin). Après l'anesthésie, une fois le col dilaté, la·le médecin introduit une petite sonde par cette voie dans l'utérus pour aspirer le sac gestationnel. L'aspiration en soi dure quelques minutes. Les patientes peuvent ensuite se reposer dans un local de repos pendant un moment si elles le désirent. Les femmes sont systématiquement accompagnées dans le cabinet médical par l’accueillant·e rencontré·e lors du premier entretien et, si elles le souhaitent, par la personne de leur choix.
- contenu_8_titre : La patiente ressent-elle des douleurs pendant ou après l’avortement ?
- contenu_9_texte : I.B. L'avortement tel qu'il est pratiqué en Belgique ne rend pas stérile. Par contre, dans les pays où l'IVG est illégale, mais où les femmes avortent tout de même, et ce souvent dans des conditions précaires, les risques sont bien plus graves et peuvent être mortels.
Pour plus d’informations sur l’avortement, consultez <a href="http://www.jeveuxavorter.be" target="_blank">www.jeveuxavorter.be</a>. Une initiative de la <a href="http://www.planningsfps.be/Pages/default.aspx" target="_blank">Fédération des Centres de Planning familial des FPS</a>.
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- contenu_4_texte : I.B. La méthode médicamenteuse peut être pratiquée <strong>jusqu’à la 7ème semaine de grossesse</strong>. Cette méthode consiste à <strong>provoquer une fausse couche</strong>. On utilise deux substances différentes qui vont agir ensemble sur l'utérus pour provoquer des saignements et une fausse couche. Quand la grossesse commence, une hormone est secrétée pour maintenir la grossesse. Il s’agit de la <strong>progestérone</strong>. Cette hormone se fixe a des récepteurs et empêche l’utérus de se contracter. Dans le cas d’un avortement médicamenteux, la patiente prend une substance appelée la <strong>mifépristone</strong> qui va venir se fixer sur les récepteurs de la progestérone à sa place et l'empêcher d'agir. Le mifépristone met 48 heures pour se fixer sur tous les récepteurs de la progestérone. A partir de ce moment-là, l’utérus va pouvoir se contracter. La grossesse n’est donc plus maintenue et peut déjà un peu se décoller. Ensuite, 48 heures après la prise de la mifépristone, la patiente prend au centre de planning une autre substance : le <strong>misoprostol</strong>. Ce médicament va provoquer des contractions utérines (dans l’utérus) qui aboutissent à des saignements et à l’expulsion du sac gestationnel par voies naturelles.
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- contenu_9_citation : «La douleur est aussi contextuelle. Le cheminement de la décision, l'isolement de la patiente et la notion de culpabilité sont par exemple, des facteurs qui augmentent le ressenti physique de la douleur ».
- contenu_9_alignement : droit
- contenu_10_texte : I.B. La sensation de douleur varie d’une femme à l’autre. Un avortement n’est pas très agréable physiquement mais l’accompagnement par l’accueillant·e, la manière dont la·le médecin s’y prend et la prémédication minimisent au maximum la douleur. Le moment qui est souvent douloureux est lorsque l’utérus se contracte, une fois que l'aspiration est terminée. Cette douleur peut être comparée à l’équivalent de règles douloureuses. Nous donnons systématiquement des antidouleurs en prémédication et nous pouvons ajouter d'autres médicaments pour améliorer le confort de la patiente. Mais la douleur est aussi contextuelle. Le cheminement de la décision, l'isolement de la patiente et la notion de culpabilité sont par exemple, des facteurs qui augmentent le ressenti physique de la douleur.
- contenu_11_titre : A l’heure actuelle, il existe de nombreux sites Web de désinformation sur l’avortement gérés par les anti-choix. Ces sites véhiculent de nombreuses fausses idées sur l’IVG comme, par exemple, « l’avortement rend stérile ». Qu’en pensez-vous ?
- contenu_12_texte : I.B. L'avortement tel qu'il est pratiqué en Belgique ne rend pas stérile. Par contre, dans les pays où l'IVG est illégale, mais où les femmes avortent tout de même, et ce souvent dans des conditions précaires, les risques sont bien plus graves et peuvent être mortels.
Pour plus d’informations sur l’avortement, consultez <a href="http://www.jeveuxavorter.be" target="_blank" rel="noopener">www.jeveuxavorter.be</a>. Une initiative de la <a href="http://www.planningsfps.be/Pages/default.aspx" target="_blank" rel="noopener">Fédération des Centres de Planning familial des FPS</a>.
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